Lorsque Lucille Bordier revient à Paris en ce mois de septembre 1868, elle éprouve beaucoup de peine à reconnaître Paris. Partout la ville s'illumine, s'agrandit, se dote d'hôtels luxueux, de magasins superbes, de salles de spectacle... Mais Lucille n'a pas le coeur à se réjouir de ces changements. Une saison passée à Dinard, petite cité balnéaire de la côte d'Emeraude, l'a dépossédée de ses illusions et de ses rêves. Séduite puis abandonné par Charles Singleton, un entrepreneur anglais sans scrupule, Lucille a perdu ses ressources et sa place de domestique. Elle peut heureusement compter sur l'amitié de sa soeur Pauline et sur celle de sa tante Victorine qui tient désormais seule le Café Normand, rue d'Enfer. Mais depuis la mort subite de l'oncle Gaston, le café pEriclite...C'est alors que Lucille a une idée. Pourquoi ne pas transformer le café en un lieu de réunion pour les femmes, une sorte de salon où l'on pourrait boire du thé, déguster des gourmandises et bavarder sans craindre l'oreille indiscrète des domestiques ? L'idée fait son chemin et bientôt L'heure gourmande ouvre ses portes... Mais en ce siècle pourtant avide de transformations, la naissance d'un " café pour les dames " est plus qu'un changement, c'est une révolution.
A Montmartre, en 1885, alors que le souvenir de la Commune de Paris est encore vivace, Séraphine, treize ans, se demande que faire de sa vie. En effet, pour une jeune fille pauvre comme elle qui ne veut pas être nonne ou couturière, il n'y a guère de possibilité. Aussi s'en remet-elle à sainte Rita, patronne des causes désespérées.
Voici le roman le plus singulier de Dany Laferrière : un roman dessiné. Et écrit à la main ; comme tous les précédents, mais dans cet Autoportrait de Paris avec chat son écriture est reproduite en même temps que ses dessins, dans ce volume de grand format et de grande ambition. Et c’est guidés par la main du plus charmeur des académiciens français, ses lettres et ses couleurs, que nous pénétrons dans un Paris à son image, un Paris qui, d’une certaine façon, n’est autre que lui-même.Plutôt que « À nous deux Paris ! », voici « Nous deux à Paris ! ». Le narrateur, un grand rêveur, arrive dans la ville la plus réaliste du monde. Il en fait la découverte et nous avec lui, remontant ses rues et le temps à la rencontre de ceux qui ont fait sa gloire. Paris, ses monuments de pierre et d’intelligence, l’arc de Triomphe aussi bien que Balzac, ses cafés aussi bien que ses créateurs de mode, le Flore aussi bien que Gabrielle Chanel. Paris se nourrit aussi des étrangers qui cessent d’en être dès qu’ils l’aiment et contribuent à faire ce qu’il est. Et voici donc Hemingway, et voici donc Noureev, et voici donc Apollinaire… Et puis il y a Chanana. Qui est cette mystérieuse chatte en manteau rose qui arrive chez le narrateur à minuit ?
Sous la coupe de Mme Bouteloup et d'Ernest, Violette, célèbre voyante, rêve de s'affranchir, d'échapper définitivement à son père et de préserver sa relation avec Florimond. Lors d'une enquête sur la disparition d'un sénateur, ce dernier rencontre une autre voyante qui discute avec les anges.
1869. Le fabuleux destin de Léo Desilles, une jeune fille qui conquiert sa liberté, de Paris à Guernesey.1869. Jeune ouvrière, Léo apprend par ses parents qu'elle est la fille de riches Parisiens ! Pour les approcher, elle devient bonne boulevard Saint-Germain. Va-t-elle renier sa famille de cœur pour entrer dans un monde luxueux ? Un journaliste républicain, Émilien, la trouble et lui fait découvrir des pans insoupçonnés de sa nouvelle liberté…
Cette bande dessinée, basée sur la consultation de plus de 500 documents d'archives, raconte le quotidien de Jeanne, une petite fille pauvre, aux frontières de Paris, en 1900. Le lecteur y découvre une petite société fraternelle dans une banlieue naissante entre ville et campagne.
C. Baratoux revisite le célèbre conte en transformant le personnage en vrai héros de théâtre qui fait l'expérience du rite de passage entre l'enfance et l'âge adulte.
Au début du XXe siècle, les grands jeux de Larispem sont organisés. Carmine, Louchébem et Nathanaël forment l'une des six équipes. Ils font aussi face à la redoutable comtesse Vérité, qui manoeuvre en secret pour s'emparer de la Cité-Etat, et doivent pour cela déchiffrer le livre de Louis d'Ombreville.
A l'arrivée de sa belle-mère et de la fille de celle-ci, la jeune fille est chassée de la maison. Dans la forêt, elle rencontre le prince. Un surprenant carrefour où Cendrillon croise Peau d'Ane.
Pouce-Pouce, minuscule enfant abandonné par ses parents trop pauvres, et Petite Peau, princesse qui fuit le roi son père qui veut l'épouser, marchent dans la Forêt défendue. Ils arpentent ensemble le monde inhospitalier.
Marie raconte à son petit frère François des histoires pour l'endormir lorsque sa mère part le soir travailler au café. C'est un moment propice à l'explosion des peurs et des fantasmes. Une visite à la fête foraine ne fait qu'accroître l'imagination des deux enfants.
Le texte, une variation sur le thème de l'histoire du Petit Chaperon rouge est présenté dans son intégralité accompagné d'un appareil pédagogique adapté aux élèves de 6e. Comporte une interview de l'auteur.
Malo, 15 ans, est nommé lieutenant de la brigade de la surêté. Il doit faire preuve d'ambition et de courage. Mais il est confronté à des cadavres de chiens mutilés, un revenant, un magicien et un rival avant de se retrouver chargé de la protection du plus jeune des fils du roi Louis-Philippe.
Au XVIIIe siècle, alors que les philosophes tentent de publier l'Encyclopédie malgré la censure, Judith Amelot, fille d'imprimeur, se passionne pour les métiers du livre. Mais en 1759, son père est emprisonné à tort, accusé d'avoir imprimé des ouvrages interdits. Judith décide de mener une enquête. Manifestement quelqu'un cherche à nuire à son père et à son entreprise...