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Nouveauté
Année de parution :
2025
On casse des bébés, on casse des enfants. On fabrique des petits qui, à trois ans, ne parlent pas mais ânonnent des bouts de comptines en anglais ou répètent le nom de personnages de dessins animés. Des nourrissons qui, faute de paroles et de regards qui leur soient adressés, se désintéressent du monde qui les entoure. On casse des bébés, on casse des enfants en leur donnant un écran pour nounou matin, midi et soir : au moment de s'habiller, de manger, de s'endormir, de calmer une colère ou un chagrin. Cette catastrophe sanitaire s'est installée à notre insu mais elle concerne tout le monde  : Nous. Vous. Moi. Elle devrait être un enjeu prioritaire de santé publique, et l'objet d'une mobilisation collective : c'est une pandémie.Aujourd'hui, Sylvie et Eric Osika, pédiatres engagés (en cabinet et à l'hôpital), parents et grands-parents, tirent la sonnette d'alarme. Non, alerter n'est pas culpabiliser les familles ou refuser le progrès. C'est sauver nos enfants de l'emprise orchestrée par l'industrie numérique. Car la première préoccupation, un peu vague, des années 2010, est devenue une inquiétude massive et mondiale. Dépendance grave face aux écrans. Difficultés majeures de l'attention, retard de langage. Comportements autistiques croissants. Colères et insomnies. Il est temps d'agir. Les auteurs racontent et proposent  : du cabinet médical en salle de classe, de la rue à la maison, comment agir, seul, ensemble, avec les pouvoirs publics. Retrouver temps, énergie, regard, rêverie, partage – non pas un monde parfait, mais un monde humain.
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Année de parution :
2022
Les Français ont élevé Simone Veil au rang d'icône. Elle est entrée dans l'histoire le 26 novembre 1974, le jour où une femme qui devient pour la première fois Ministre de plein exercice de la Ve République, défend la loi sur l'interruption volontaire de grossesse (IVG). Mais son engagement pour la cause des femmes ne commence ni ne finit avec cette bataille. Le combat de Simone Veil pour les droits des femmes remonte en réalité bien avant cette fameuse loi. A la direction de l'administration pénitentiaire déjà, en pleine guerre d'Algérie, elle oeuvre pour faire rapatrier en France des prisonnières militantes du FLN, et plus généralement pour améliorer le sort des détenues. Puis, elle participe à la réforme du Code civil, notamment sur des questions touchant à l'égalité entre les hommes et les femmes (autorité parentale, filiation). En tant que ministre de la Santé, elle améliore la protection de l'enfant et mène une politique familiale pour permettre aux femmes de concilier carrière professionnelle et maternité. Les assistantes maternelles lui doivent leur statut, et les infirmières une revalorisation de leur fonction. Jusque dans les années 90, elle poursuit encore son combat en prenant fait et cause pour la parité. Première femme secrétaire générale du Conseil supérieur de la Magistrature, elle est une pionnière. Trait particulier, elle qui a toujours refusé l'étiquette de féministe ou de militante, en devient la figure emblématique tant elle aura lutté à l'intérieur même des institutions pour la juste place des femmes dans la société.
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