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Terre de solitude, terre d'exil, terre d'autonomie, l'île nous parle à tous car elle nous parle de l'essentiel.

De Minembwe à Uvira, lieux difficiles à situer sur une carte de l'Afrique, Lieve Joris a traversé le Congo perdu de l'Est, non loin du Burundi et du Rwanda. Une marche au pays des collines vertes, là où cohabitent cultivateurs et éleveurs. Comme pour mettre un point final, après des années, à son oeuvre de recherche affective, d'approche des contradictions, de suivi des conflits, d'empathie pour les habitants d'un pays qu'elle a connu Congo, puis Zaïre, puis à nouveau Congo, Lieve Joris est allée à pied, cinq semaines durant, de village en village, dans cette région méconnue, résistante, restée à l'écart de la colonisation belge, où se côtoient des ethnies et des tendances politiques pas toujours en bonne entente. Une marcheuse, blanche, souvent la première jamais venue dans les parages, accompagnée d'un guide et de porteurs, picaresques à leur manière, dépositaires d'une valise, objet que Lieve considère comme son seul luxe, vu les conditions rudimentaires de vie des paysans, la pluie, la boue, les puces, les rats, la nourriture difficile, mais aussi les brigands possibles, les miliciens plus ou moins autonomes, les autorités pas toujours ravies de sa présence. Des hautes collines aux abords du lac Tanganyika, Lieve Joris nous propose une variante moderne des immersions africaines des explorateurs, un résumé du Congo, sur un petit bout de carte fondamental en ce qui concerne la géopolitique de l'Est africain.

En février 2007, l'auteur est parti au Japon en vue de visiter l'île de Shikoku. Il raconte ici son séjour qui a fait remonter des souvenirs plus anciens.

Après la chute des talibans, R. Stewart entreprend de traverser l'Afghanistan à pied en suivant l'itinéraire emprunté cinq siècles plus tôt par Babur, l'empereur qui allait fonder la dynastie moghole en Inde. Il connaît le pays, les dialectes persans et l'islam. Ce récit révèle une réalité insoupçonnée et un peuple meurtri par des guerres successives.

Dans les eaux glacées du Belomorkanal (le canal de la mer Blanche) se reflète une époque glorieuse et douloureuse. Edifié en 1931-1933 par une armée de bagnards, cet ouvrage, qui reçut le nom de " canal Staline ", fut aussitôt élevé au rang de mythe par la littérature, la photographie et le cinéma. Une preuve de " la vérité du communisme ", s'exclamait Gorki, enthousiaste de la rééducation des prisonniers. Une preuve de son caractère génocidaire, répliquèrent les adversaires du régime, dénonçant un chantier aussi gigantesque qu'inutile. Puis le canal sombra dans l'oubli. Seuls les habitants de la Carélie russe se soucient encore aujourd'hui de cette voie de communication qui, après une décennie moribonde, reprend un peu d'activité depuis 2002. Entre 2006 et 2007, Anne Brunswic parcourt cette région, visite le canal pour autant que les autorités le lui permettent, séjourne dans des villes et des villages où la mémoire du passé soviétique reste très présente. Elle multiplie les rencontres avec les habitants, Russes et Caréliens, et recueille le témoignage de gens de toutes opinions, de croyants, de militants de la mémoire des camps, de communistes encore convaincus. Carnet de voyage, enquête historique, chronique géopoétique, Les Eaux glacées du Belomorkanal incite à comprendre ce que fut le communisme pour ceux qui l'ont vécu, quelles cicatrices il laisse après lui, mais aussi ce qui reste des rêves qu'il a suscités.

Ce carnet de voyage propose une vision graphique et poétique du Japon, à travers des dessins, des collages et des photographies.

L'auteur, prix de la langue française 2009, livre ses pérégrinations dans cette province de Lettonie, ancien duché entre les mondes slave et germanique. Ce road movie baltique permet de croiser des personnages atypiques mais aussi d'évoquer l'ombre de Mara, que l'auteur a aimée il y a trente ans...

M. Wilk relate ses pérégrinations dans le Grand Nord, avec l'intention de pénétrer la vie et les coutumes du peuple des Saami, Lapons de Norvège, de Suède, de Finlande et de Russie.

Depuis 2001, Vincent Hein vit et travaille en Chine. Un carnet de route où les paysages traversés, de Pékin au Tibet en passant par la frontière mongole, sont autant d'étapes d'une découverte de soi. Attentif aux métamorphoses de la vie et aux nuances du paysage, l'auteur retrace la complexité de la Chine contemporaine.

Michel Arseneault a pris le parti de se "perdre" en Afrique, de sortir des sentiers battus, de quitter les capitales. Il donne la parole à peu de personnages connus. Il est persuadé que pour comprendre l'Afrique, il faut surtout être à l'écoute de ses enfants.

Description de 60 sites mystérieux ou évènements insolites, qui sont autant d'idées de balades ou d'excursions touristiques pour découvrir autrement la région : les caves de Lille, la chapelle des Trois-Vierges à Caëstre, les watergangs de l'Audomarois, le cimetière de Roubaix, le gallodrome d'Aire-sur-la-Lys, les fraudeurs et les douaniers à Godewaersvelde, etc.

Le pilote-reporter voyage à travers le désert du Sahara, d'Alger à Dakar, en passant par l'Algérie, le Niger, le Mali et le Sénégal. Il relate la vie de ses habitants, les interroge sur leurs destinées. Il rencontre les Touaregs, des expatriés, des voyageurs, des nomades sédentarisés, des marchands, des rebelles. Il donne ses impressions, raconte des épisodes de l'histoire et des contes.

Traité de fauconnerie et classique du récit de chasse, ce roman est une inoubliable évocation des grands espaces, une ode à la nature et à la liberté.

Une présentation de l'histoire géologique puis contemporaine du massif du Vercors, à cheval sur les départements de la Drôme et de l'Isère.