Après La Ponctuation ou l'Art d'accommoder les textes (Seuil, 2006), Olivier Houdart et Sylvie Prioul ont décidé de s'attaquer à un morceau de choix : la grammaire. Ils sont partis d'un constat simple : nous autres, " usagers " quotidiens de la grammaire, nous heurtons régulièrement aux mêmes problèmes, fouillons en vain dans nos souvenirs d'écoliers, compulsons les grimoires dans l'espoir d'y dénicher une solution. Plutôt qu'un ouvrage exhaustif, ils ont donc choisi de mettre l'accent sur les questions qui nous causent le plus de souffrances : de l'accord du participe passé aux mystères du genre et du nombre, de l'usage des majuscules à la féminisation des noms de métier et de fonction, en passant par les divergences entre la syntaxe du parlé et de l'écrit, les auteurs abordent le vocabulaire grammatical le plus courant, les origines du français, mais aussi l'orthographe, sa complexité et ses possibilités de réforme. Un ouvrage clair et facétieux, véritable bouée de sauvetage, un livre à mettre entre toutes les mains !
Ouvrage militant pour un français vivant, assumant pleinement la créolisation par l'histoire de ses formes et de ses structures. Ce voyage savant au coeur de la genèse d'un langage, qui s'est imposé face au latin après être passé par les strates du roman et du vieux français, est un plaidoyer pour le génie de la langue et la richesse de son usage.
Cet ouvrage destiné aux élèves du CE2 au CM2 propose de réviser les notions de grammaire, d'orthographe, de conjugaison et de vocabulaire au programme, avec des leçons synthétiques illustrées d'exemples pris dans la littérature enfantine.
Pour un nouveau mot qui entre dans le dictionnaire (comme le verbe "kiffer"), c'est douze verbes qui
sont condamnés à ne plus être dits par les adolescents. La langue est un code, avec ses lois, sa
grammaire, et qui les ignore ou les malmène
menace son lien avec autrui. Le barbarisme mène à la barbarie, tel est le credo de Cécile Ladjali, son cri d'alarme. Car, encouragés par la mode banlieue et les nouveaux supports qui exigent vitesse et laconisme (SMS, MSN, e-mails), la plupart des jeunes parlent désormais une "mauvaise langue", doublée d'une orthographe désastreuse, et s'en vanteraient presque puisque l'autre langue est devenue celle des "bouffons". Ni réactionnaire ni démagogique, Cécile Ladjali fait plutôt l'éloge d'un nouveau bilinguisme. Apprendre le français dans ce qu'il a de convenu et d'académique au bon sens du terme, le maîtriser pour ensuite s'en écarter, telle est l'unique façon de ne pas être dupe des rébellions qui fissurent ce qui fait le ciment d'une société civilisée, à savoir sa langue.