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Année de parution :
2006
Aujourd'hui, il existe une certaine conscience des limites des marchés. Les scandales des années 1999 ont jeté "la finance et le capitalisme de style américain" à bas du piédestal où ils se trouvaient depuis trop longtemps. Plus globalement, on a compris que la perspective de Wall Street, souvent à courte vue, était diamétralement opposée au développement, qui exige une réflexion et une planification à long terme. On se rend compte aussi qu'il n'y a pas une seule forme de capitalisme, une seule "bonne" façon de gérer l'économie. Il existe d'autres formes d'économie de marché (comme celle de la Suède, où la croissance est restée vigoureuse) qui ont créé des sociétés tout à fait différentes de celle des États-Unis, avec de meilleurs systèmes de santé et d'éducation et moins d'inégalité. Or, du moment qu'il y a des alternatives et des choix, ce sont les processus politiques démocratiques qui doivent être au centre des prises de décision, et non pas les technocrates. L'un des principaux choix auxquels toutes les sociétés sont confrontées concerne le rôle de l'État. Le succès économique nécessite de trouver le juste équilibre entre l'État et le marché. Quels services l'État doit-il fournir ? Quelles réglementations doit-il instaurer pour protéger les travailleurs, les consommateurs, l'environnement ? Il est clair que cet équilibre change avec le temps, et qu'il sera différent d'un pays à l'autre. Démontre que la mondialisation, telle qu'on l'a imposée, a empêché d'obtenir l'équilibre requis. Veux souligner cependant que rien n'oblige à ce qu'elle nuise à l'environnement, aggrave les inégalités, affaiblisse la diversité culturelle et favorise les intérêts des grandes firmes aux dépens du bien-être des simples citoyens. Une mondialisation choisie, bien gérée, comme elle l'a été dans le développement réussi d'une grande partie de l'Asie orientale, peut beaucoup apporter aux pays en développement comme aux pays développés.
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Année de parution :
2006
La globalisation, nous dit J. Saul, essayiste et romancier, n'est pas une fatalité, mais une idéologie, une théorie expérimentale visant à remodeler simultanément les paysages économique, politique et social. Cette idéologie semble aujourd'hui en bout de course. Des pays, voire des continents, vont à la dérive, hors du "navire global" et tentent des expériences, parfois risquées...
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Année de parution :
2006
Analyse les logiques, les formes et les effets de la mondialisation des entreprises et de la délocalisation des activités. Quelle est l'ampleur de ces phénomènes ? Assiste-t-on à une généralisation de la délocalisation dans les services, les activités de R&D ? Le mouvement inverse de relocalisation des activités dans les pays d'origine se développe-t-il ? Quel est l'impact de la mondialisation des entreprises sur l'emploi, le commerce, les ressources technologiques des pays développés ? Les effets destructeurs sur l'emploi et le commerce sont-ils toujours compensés ? Pourquoi la mondialisation se traduit-elle par une polarisation accrue des activités dans les pays développés et une division du travail plus sélective pour les pays de la périphérie ?
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Tome :
1
Année de parution :
2006
"Les matières premières sont les cadeaux que nous fait la Terre. Cadeaux enfouis ou cadeaux visibles. Cadeaux fossiles, cadeaux miniers qui, un jour, s'épuiseront". L'auteur a choisi en suivant l'histoire du coton à travers différents pays (le Mali, les Etats-Unis, le Brésil, l'Egypte, l'Ouzbéquistan, la Chine et la France) de raconter à sa manière l'histoire de la planète et des mondialisations
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