Denise Darvet-Stuart a trois fils qui se croient issus d'un même père : Edouard, décédé depuis longtemps et dont le portrait trône dans le living-room en permanence. En réalité, ils sont chacun le fruit de trois liaisons successives de leur mère qui a toujours pris, en toute désinvolture, la vie du bon côté...
Il était une fois, au coeur du Kentucky, une famille de colons misérables : papa Rockefeller, maman Rockefeller, fiston Rockefeller et fifille Rockefeller... Et voilà que par une nuit étoilée, les indiens attaquent le minable ranch famillial en poussant des cris sauvages...
Le Père est pauvre et bien fatigué.
Dans la forêt, il rencontre un homme qui lui fait la proposition suivante : " Donne-moi ce qu'il y a derrière ton moulin et tu seras riche, très riche ".
" Il n'y a rien derrière mon moulin, pense le Père, à part un vieux pommier. "
Il accepte.
Il a tort. Derrière le moulin, il y a sa fille.
La Jeune Fille, le Diable et le moulin a été créé à Heyoka, théâtre de Sartrouville en novembre 1993 et joué dans de nombreuses villes en France.
La population d'une ville se métamorphose peu à peu en rhinocéros, animal incarnant le fanatisme et le totalitarisme. Seul Bérenger résiste à la rhinocérite.
On ne naît pas homme, on le devient. Telle pourrait être la morale du procès de Douglas Templemore, impliqué dans " un scandale sans précédent dans toute l'histoire de la justice britannique ". Sous le procès hilarant de cet " assassin philanthrope " se cache, outre la satire du colonialisme, la question philosophique fondamentale : qu'est-ce qu'un homme ? Anthropologues, paléontologues, zoologistes et médecins sont appelés à la barre pour en débattre... Le retentissement de son premier roman, Le Silence de la mer, a quelque peu occulté les autres œuvres de Vercors, dont la redécouverte s'impose. Richesse du contenu, efficacité du style et humour ravageur l'inscrivent dans la lignée de Voltaire : l'intrigue de Zoo est celle d'un conte philosophique drolatique alliant satire et réflexion morale. La confrontation de la version romanesque (Les Animaux dénaturés, 1952) et de la forme théâtrale permet une étude précise du travail de réécriture et de la spécificité du genre dramatique. Quant à l'argument anthropologique servant de cadre à l'investigation philosophique, il permet, tout en s'amusant, d'acquérir les rudiments nécessaires à l'étude de toutes les sciences humaines.
Sur un terrain neutre et désert, silencieux, un lieu qui interdit l'indifférence ou le détour, ou la fuite, deux hommes se font face, découvrent l'hostilité.