1849. C'est une première dans l'histoire : une femme se présente aux élections législatives de Paris. Mais cette affaire politique inédite déplaît profondément à un mystérieux individu. Des femmes, toutes indépendantes, sont retrouvées sans vie. Un seul mode opératoire : la strangulation. Un seul motif : la haine. Dans un climat de peur, Julie Paupelier s'inquiète de la disparition de son amie. Elle ne peut compter que sur elle-même : la police et les journaux se fichent des femmes. Son enquête l'amènera cependant à croiser la route d'étranges personnages. Qui aurait pensé qu'elle en viendrait à frayer avec un journaliste sexiste, une mystérieuse spirite et un membre de cette police si indifférente ?
A partir de 1935, le communisme soviétique, le fascisme italien et le nazisme allemand arrivent à leur apogée. Leur dimension criminelle prend alors toute son ampleur : Staline avec la famine programmée en Ukraine et la grande terreur avec ses massacres, Mussolini avec la guerre coloniale en Ethiopie... L'extrême violence de ces régimes se poursuit ensuite durant la Seconde Guerre mondiale.
A partir du processus de participation de tous, enfants, parents, professionnels, comme sujets d'expériences culturelles autour des livres et de la notion d'apprentissage informel qui permet de concilier lectures-plaisirs et acquisitions, il s'agit d'interrroger les conditions favorables à ces actions dans un contexte de montée de la pauvreté et de l'exclusion.
Jusque-là, les morts étaient discrets... Paris, 1889. Tandis que l'Exposition universelle bat son plein, ses promoteurs sont assassinés les uns après - les autres. Sorti des geôles de la Sainte-Vehme après deux ans d'emprisonnement, Gabriel Voltz est missionné pour enquêter. Il retrouve sa protégée, l'intrépide Rose, et Grégoire, leur complice. Qui peut être à l'origine de crimes aussi barbares ? Si certains accusent les indigènes exhibés à l'Exposition coloniale, d'autres y voient la marque des créatures surnaturelles qui peuplent ; le Paris souterrain.
1869, Kansas, États-Unis. Deux cousines entament une correspondance.Sarah, 18 ans, veut quitter la ferme familiale mais n'envisage surtout pas de se marier. Ellie, 21 ans, est journaliste en ville, à Topeka, et son mari essaie d'écrire des romans. Ils vivent dans une petite chambre, n'ont pas d'argent, mais ont plein d'espoir et de projets. Peu à peu, Sarah et Ellie s'affranchissent du carcan que la société leur impose pour vivre leurs ambitions. Un beau roman épistolaire féministe. Le parcours initiatique et émancipateur de jeunes femmes courageuses qui veulent suivre leurs rêves et être libres.
Analyse des évolutions visibles dans l'univers du livre, la transformation des pratiques de lecture et celles, à venir, des supports d'édition. A partir d'expériences concrètes d'enseignants, de chercheurs ou de bibliothécaires, les intervenants envisagent les différents scénarios pouvant donner des formes contrastées à l'avenir du livre.
1800, Paris, sous le Consulat. Tout sépare les jeunes amants. Elle, Blanche, l'une des reines de la haute société. Lui, l'inspecteur en chef Roch Miquel, issu d'un milieu très modeste, à la carrière déjà brillante. Qu'importe, ils se moquent des conventions. Le soir de Noël, un attentat visant Bonaparte fait des dizaines de victimes. Roch se voit confier l'affaire. Si pour sa hiérarchie les coupables semblent tout désignés, il refuse de céder à la facilité. Tandis que, dans l'ombre, les conjurés sont en embuscade, il mène l'enquête, déjouant pièges et complots. Mais entre sa passion pour la sublime Blanche, les manigances de ses collègues et du redoutable ministre Fouché, il ne peut compter que sur lui-même. À partir de l'affaire de la rue Saint-Nicaise, Catherine Delors tisse une histoire d'amour aussi tourmentée que le Paris d'après la Révolution. Avec sa misère et ses ors, ses bordels et ses salons, ses dissidents et ses courtisans, Blanche et la bonne étoile nous emporte dans un feuilleton haletant.