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En 1972, Jean-Claude Guillebaud et Raymond Depardon ont couvert la guerre du Vietnam. L'un comme correspondant de guerre, l'autre comme reporter photographe. En y retournant ensemble vingt ans plus tard, ils ont pris le temps de se laisser guider par la grâce de ce pays. Un livre majeur sur le Vietnam.

Ce livre veut témoigner de la diversité et de la richesse des approches récentes de la lecture " ordinaire ". Les contributions réunies dans ce recueil cherchent à en dévoiler la pluralité, la complexité, l'inventivité. Historiens, sociologues, littéraires, didacticiens, psychologues, ethnologues ont questionné la lecture, chacun y portant des regards nouveaux, la restituant dans sa permanente complexité. Un ensemble croisé, qui est le juste reflet de cette activité pluriforme qu'est la lecture, qui, toujours dans le même temps, singulière et sociale, est aussi toujours enserrée dans un réseau d'origine variée. Les contributions rassemblées témoignent d'une réalité subtile, nuancée, où la consommation parfois nonchalante du texte le dispute à la recherche de construction identitaire. Passe-temps, distraction, délice ou épreuve, information, acculturation, instrument de connaissance, obligatoire ou volontaire, imposée ou choisie, la lecture est sans doute, bien plus qu'on ne l'a dit, tout cela à la fois. Si les difficultés de l' " illettré " témoignent des pouvoirs de l'écrit, elles soulignent a contrario chez tout lecteur la diversité et l'étendue de ses pouvoirs sur l'écrit.