Vacances de printemps : retrouvez les horaires d'ouverture et de fermeture de vos médiathèques.
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Le docteur Armstrong et sa femme partent faire de l'alpinisme en Autriche. Dans le village où ils s'arrêtent, ils rencontrent le lieutenant von Steuben, personnage porté sur le sexe faible, qui ne tarde pas à entreprendre la femme du docteur. Celui-ci commence à avoir des soupçons et décide d'emmener le soldat faire une ascension à deux……
À la fin du XIXe siècle, à Tokyo, Kikugorô Onoe, acteur de kabuki, jouit d'une énorme popularité. Son fils, Kikunosuke devrait lui succéder. Il n'est pas, et de loin, le meilleur acteur, mais il est craint et cela le sauve en toutes circonstances. Kikunosuke, jouant de cette peur, s'accorde le luxe de ne pas travailler. Il s'adonne aux plaisirs et remporte beaucoup de succès auprès des jeunes femmes. Mais il ne se rend pas compte que ce succès est dû surtout à son nom. La réalité va bientôt le rattraper...
En témoin vieillissant mais lucide d’une époque finissante, Burt Lancaster irradie un film crépusculaire, magistralement mis en scène par Luchino Visconti. Une œuvre intemporelle, diffusée dans sa version restaurée.
Palerme, 1860. Don Fabrizio, prince de Salina, règne en maître sur sa famille et sur ses gens. Alors que les troupes de volontaires républicains menés par Garibaldi viennent de débarquer en Sicile, Tancrède, son neveu préféré, choisit de rallier leur cause, moins par idéalisme que par calcul. Dans sa villégiature de Donnafugata, où le patriarche est parti se réfugier avec les siens, le jeune homme tombe amoureux de la belle Angelica, fille du maire roturier. Malgré la mésalliance, Salina consent au mariage : don Calogero est riche et le prince sait que son temps est passé...
Derniers feux
On peut difficilement se lasser de voir le vieux "guépard" solitaire jeter un dernier regard clairvoyant sur un monde en train de basculer. Avec cette fresque flamboyante, dont l’étourdissante scène de bal est l’un des moments culminants, Luchino Visconti met en scène l’éclat et l'élégance d’un monde ancien heurté de plein fouet par la modernité. Faisant parler la poudre et l’énergie féconde de la jeunesse, le cinéaste saisit avec maestria le basculement d’une société aristocratique appelée à s’effacer. Réunissant une distribution étincelante – Burt Lancaster, Alain Delon, Claudia Cardinale…–, Visconti règle avec un soin extrême chacun de ses plans. La splendeur de l’image, la justesse des acteurs, la finesse de l’analyse, la palette des émotions et l’envoûtante présence de la Sicile font du Guépard un chef-d’œuvre éternel.
Edmundo et Lucia de Nobile, un couple bourgeois de Mexico, donnent une réception après l'opéra dans leur luxueuse demeure. Quelques faits bizarres se produisent alors : des domestiques partent sans expliquer leur comportement, les invités connaissent une impression de déjà vu, Ana retire de son sac deux pattes de poulet alors que Blanca joue au piano une sonate de Paradisi.
Au moment de partir, une étrange réaction interdit aux invités de quitter les lieux. Ces derniers finissent par dormir sur place. Mais le lendemain matin, ils constatent qu'il est toujours impossible de sortir du salon.
Le dernier film d’Ozu raconte un Japon en pleine transformation, à travers l’observation très fine de la sphère familiale. Sublime.
Sushei Hirayama, quinquagénaire de bonne composition et cadre dans une entreprise industrielle, habite avec sa fille, Michiko, et son second fils, Kazuo. Michiko se dévoue totalement au confort des deux hommes. Veuf, Sushei consacre son temps libre à ses amis, qu’il retrouve le soir dans un bar pour boire du saké. L’un d’entre eux a épousé une femme plus jeune, ce qui lui vaut les railleries et la jalousie des autres. Confronté au célibat de sa fille et à l’urgence de la marier, Sushei se trouve empêché d’agir face à la perspective de la solitude à laquelle cette union l'exposerait.
Traditions en déperdition
Sur la même trame narrative que Printemps tardif (1949), Ozu regarde le délicat entrelacs des relations qu’entretient un père avec ses enfants alors que celui-ci vit ses dernières années d’activité professionnelle et que le guette une inconsolable solitude. Si la société que dépeint Le goût du saké demeure très patriarcale – les femmes n’y jouent guère que des rôles de serveuses et d’épouses en devenir –, s’y esquisse déjà un certain déclin de la masculinité dominante. Les fils de Sushei, comme ses amis, font figure de gamins capricieux qui n’ont d’intérêt que pour la boisson et le divertissement, alors que la fatigue sinue insidieusement sur leur visage et dans leur démarche. Dépouillé de tout artifice et serti des fameux plans fixes du cinéaste – qui laissent transparaître l’isolement, l’absence et le temps qui s’en est allé –, ce dernier et majestueux chapitre d’une œuvre désormais en couleur contemple des traditions qui s’effritent au gré d’une société qui se modernise. Avec, pour plan de fin, Chishû Ryû, l’acteur fétiche d’Ozu, seul face à lui-même.
Entre les enfants de deux villages voisins, les Longevernes menés par Lebrac et les Velrans, menés par l’Aztec, c’est la guerre. Mais le jour où les Velrans apostrophent Grangibus et Tigibus d’une insulte jusque-là inconnue des Longevernes, pourtant experts en jurons fleuris, la guerre prend un tour nouveau. La dernière grande bataille se traduit par la capture d’un prisonnier qu’il faut punir de manière exemplaire. Lebrac se montre particulièrement retors : malheur au vaincu, un Velran, à qui l’on arrache tous ses boutons. En ces temps difficiles, les vêtements sont précieux et l’humiliation totale. La guerre n’est pas près de s’arrêter...
À partir de 8 ans