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Un chef-d’oeuvre du cinéma burlesque avec l’immense Buster Keaton aux commandes.
Géorgie, 1861. Johnnie nourrit un amour sans borne pour la sublime Annabelle et pour sa locomotive, la General. Arrive la guerre de Sécession. Jugé plus utile en tant que mécanicien, Johnnie ne combat pas les nordistes. Annabelle et sa famille le croient lâche et le rejettent. Un an plus tard, l'armée adverse pénètre en territoire sudiste et subtilise un train, avec Annabelle à son bord et la General à sa tête. Toutes affaires cessantes, Johnnie s'en va-t-en guerre...
Fort justement considéré comme le chef-d'oeuvre de Buster Keaton, Le mécano de la Générale repose sur des faits authentiques. En avril 1862, un groupe d'espions de l'Union s'est effectivement emparé d'une locomotive à la gare de Big Shanty. Pour son film, Keaton fit construire plusieurs machines rigoureusement semblables, équipées de chaudières à bois, qu'il lança à travers les plaines de l'Oregon. Rares sont les plans filmés en studio. Les plus incroyables acrobaties ferroviaires ont été accomplies sans trucages, avec Keaton seul aux commandes. Chaque séquence est un régal pour les yeux, comme celle, célèbrissime, où Johnnie Gray se repose sur les essieux de sa locomotive, tandis qu'elle démarre lentement.
"Cinq femmes autour d'Utamaro" est une biographie du peintre et graveur Utamaro Kitagawa (1753-1806), peintre considéré comme un spécialiste du portrait féminin. Il entretient avec ses différents modèles des rapports ambigus, dans un tourbillon passionnel qui va bientôt le dépasser.
Diego arrive par un soir de février 1945 chez la femme de son ami Raymond pour lui annoncer la mort de ce dernier. Pourtant Raymond frappe à la porte : on a menti à Diego. Alors que les amis vont fêter ça dans un restaurant, un clochard arrête alors Diego dans la rue qui dit être le destin. Il annonce au jeune homme qu'il va rencontrer dans les heures à venir "la plus belle fille du monde"... Une dernière fois réunis au générique, Carné et Prévert signent un drame empreint d'un fantastique discret dans un noir et blanc éblouissant. Le jeune premier s'appelle Yves Montand et c'est la deuxième fois seulement qu'il apparaît à l'écran.
L’objectif de ce film, commandé à Vertov par l’administration de Moscou en vue des élections, était de montrer le travail du Mossoviet pour reconstruire la capitale : transports, établissements culturels, etc. Mais Vertov décide d’élargir le thème et de montrer comment le peuple russe, avec le parti communiste à sa tête, reconstruit l’économie et la culture du pays et de sa capitale. Il utilise pour cela des images d’archives. L’idée dominante du film est de comparer le présent du pays avec son passé et de montrer la lutte entre le nouveau régime et l’ancien.
Lilian Rander, la jolie écuyère du cirque qui vient de s'installer en ville, tourne aisément la tête des hommes. Pour un soir, elle accepte de faire croire qu'elle est amoureuse de René, un rugbyman. Celui-ci veut détourner les soupçons de Guy, son meilleur ami, qui pense, avec raison, que René est l'amant de sa femme, Hélène. Mais une sombre histoire d'impôts contraint le cirque à rester huit jours de plus dans la ville. Le plan de Lilian et René est soumis à rude épreuve...
Dans un village de Charente, quatre générations de la famille Goupi vivent sous le même toit. Chaque membre de la famille est affublé d'un sobriquet qui correspond à son caractère. Mais l'arrivée de Goupi Monsieur de Paris, suivie d'un meurtre et d'un vol, va remuer tout ce beau monde.