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Une jeune fille, Letty, arrive en train depuis la Virginie pour travailler dans le ranch de son cousin, Beverly. À bord, elle fait la rencontre de Whit Roddy, un homme qui fait du commerce le long de la ligne de chemin de fer, qui lui apprend que la région où elle va vivre est particulièrement venteuse. Il lui dit que ce vent rend fou, en particulier les femmes.
Arrivée chez son cousin, Letty doit subir la jalousie de Cora, l'épouse de Beverly. Deux hommes, Sourdough et Lige, la demandent en mariage mais elle les éconduit. Cora lui imposant de quitter le ranch, n'ayant pas d'argent, elle souhaite épouser Whit Roddy. Elle découvre alors qu'il est déjà marié et veut faire de la jeune fille sa maîtresse. Elle finit par épouser Lige. Découvrant qu'elle ne l'aime pas et que le vent l'angoisse jusqu'à l'insupportable, il part afin de gagner suffisamment d'argent pour la renvoyer en Virginie.
Après une longue cure de désintoxication, Frankie Machine revient à Chicago, où il devient croupier dans une salle de jeu clandestine. Formidable joueur de cartes, Frankie a malheureusement mis le doigt dans l'engrenage infernal de la drogue. Harcelé par sa femme Zosh, paralysée des deux jambes depuis un accident qu'a provoqué Frankie sous l'emprise de stupéfiants, il ne trouve la paix intérieure qu'en abusant des paradis artificiels. Il est pourtant bouleversé lorsqu'il rencontre la jeune Molly, sa voisine, une entraîneuse qui lui redonne peu à peu le goût de vivre... On doit le générique du film à Saul Bass, et la musique originale à Elmer Bernstein. Pour la première fois au cinéma, le jazz est utilisé pour l'intégralité de la bande originale.
"Même un paysage tranquille ; même une prairie avec des vols de corbeaux, des moissons et des feux d'herbe ; même une route où passent des voitures, des paysans, des couples ; même un village pour vacances, avec une foire et un clocher, peuvent conduire tout simplement à un camp de concentration. Le Struthof, Oranienburg, Auschwitz, Neuengamme, Belsen, Ravensbrück, Dachau, Mauthausen furent des noms comme les autres sur des cartes et des guides..." C'est sur ces paroles que débute Nuit et brouillard. Le texte dit en voix off a été écrit il y a cinquante ans par Jean Cayrol, écrivain et ancien déporté, à qui Alain Resnais, lui-même sollicité par le producteur Anatole Dauman, demanda sa collaboration pour réaliser un film sur les camps de concentration nazis.
Chef-d'oeuvre à tous égards, Nuit et brouillard a été vu et revu par des générations de spectateurs à qui, savants ou ignorants, il a ouvert les yeux sur l'univers concentrationnaire. Car il reste, dans sa brièveté et sa sobriété extrêmes, l'un des films les plus justes et les plus implacables jamais réalisés sur les camps. Jean Cayrol écrivait aussi dans les Lettres françaises : "D'une expérience insaisissable, intransmissible, déraisonnable, nous avons choisi les images majeures qui permettraient, dans la mesure des moyens d'un court métrage, de faire participer à cette énorme tuerie les vivants d'aujourd'hui, ceux aussi qui n'ont jamais essayé (ou n'ont pas eu l'âge) de comprendre jusqu'où pouvaient aller certains hommes qui ont la haine de la liberté et le mépris d'autrui."
L'empire russe, au début de l'année 1917. Une foule de manifestants en colère détruit la statue d'Alexandre III. La bourgeoisie, l'armée et l'Eglise se réjouissent de l'instauration d'un gouvernement provisoire qui, par solidarité avec les Alliés, décide de continuer la guerre contre l'Allemagne. Mais sur le front, soldats russes et allemands laissent tomber les armes et fraternisent. Le peuple, quant à lui, a faim et commence à le faire savoir. Bientôt ouvriers, soldats et marins se réunissent. Le gouvernement libéral de Kerensky ne parvient pas à faire cesser une agitation qui monte des tranchées, saisit les usines et déborde dans les rues malgré eux. Les bolcheviks entretiennent la contestation populaire en soufflant sur les braises...
Après une longue cure de désintoxication, Frankie Machine revient à Chicago, où il devient croupier dans une salle de jeu clandestine. Formidable joueur de cartes, Frankie a malheureusement mis le doigt dans l'engrenage infernal de la drogue. Harcelé par sa femme Zosh, paralysée des deux jambes depuis un accident qu'a provoqué Frankie sous l'emprise de stupéfiants, il ne trouve la paix intérieure qu'en abusant des paradis artificiels. Il est pourtant bouleversé lorsqu'il rencontre la jeune Molly, sa voisine, une entraîneuse qui lui redonne peu à peu le goût de vivre... On doit le générique du film à Saul Bass, et la musique originale à Elmer Bernstein. Pour la première fois au cinéma, le jazz est utilisé pour l'intégralité de la bande originale.