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"Même un paysage tranquille ; même une prairie avec des vols de corbeaux, des moissons et des feux d'herbe ; même une route où passent des voitures, des paysans, des couples ; même un village pour vacances, avec une foire et un clocher, peuvent conduire tout simplement à un camp de concentration. Le Struthof, Oranienburg, Auschwitz, Neuengamme, Belsen, Ravensbrück, Dachau, Mauthausen furent des noms comme les autres sur des cartes et des guides..." C'est sur ces paroles que débute Nuit et brouillard. Le texte dit en voix off a été écrit il y a cinquante ans par Jean Cayrol, écrivain et ancien déporté, à qui Alain Resnais, lui-même sollicité par le producteur Anatole Dauman, demanda sa collaboration pour réaliser un film sur les camps de concentration nazis.
Chef-d'oeuvre à tous égards, Nuit et brouillard a été vu et revu par des générations de spectateurs à qui, savants ou ignorants, il a ouvert les yeux sur l'univers concentrationnaire. Car il reste, dans sa brièveté et sa sobriété extrêmes, l'un des films les plus justes et les plus implacables jamais réalisés sur les camps. Jean Cayrol écrivait aussi dans les Lettres françaises : "D'une expérience insaisissable, intransmissible, déraisonnable, nous avons choisi les images majeures qui permettraient, dans la mesure des moyens d'un court métrage, de faire participer à cette énorme tuerie les vivants d'aujourd'hui, ceux aussi qui n'ont jamais essayé (ou n'ont pas eu l'âge) de comprendre jusqu'où pouvaient aller certains hommes qui ont la haine de la liberté et le mépris d'autrui."
Court métrage expérimental explorant les possibilités de l'animation par intermittence et des images spasmodiques. Norman McLaren joue avec les lois de la persistance rétinienne dans une œuvre de pure imagination faisant penser tantôt à un feu d'artifice très nourri, puis ensuite à un dessin lent à se former et dont on ne perçoit que des touches rapides et éphémères.
Récompensé par la Palme d’or du court-métrage au Festival de Cannes 1955, ce film est accompagné par les improvisations jazz de Maurice Blackburn.
1914, au village de Riazan, en Russie. Orpheline, Anna vit avec sa tante Aliona. Un jour, toutes deux croisent Wassily, un riche fermier, et son fils Ivan. Un seul regard suffit aux jeunes gens pour tomber amoureux. Mais la jeune fille fait aussi forte impression sur Wassily. De retour au village, il s'emporte contre sa fille Wassilissa qui fréquente Nicolas, un forgeron qu'il juge trop pauvre. En revanche, il organise une rencontre officielle entre Anna et Ivan et le mariage est célébré peu après. Durant la noce, Wassily serre d'un peu trop près sa nouvelle bru. Houspillé par sa maîtresse, il sort chercher à boire et tombe sur sa fille et Nicolas. Après une discussion violente, celle-ci part s'installer avec son amoureux...
Né le jour de la fête nationale, Johnny Sims incarne le rêve américain et son désenchantement. Il porte les espoirs d'un père, qu'il perd à douze ans, tente sa chance à New-York à vingt-deux ans, passe ses week-ends à Coney island, se marie, va en Lune de miel aux chutes du Niagara, gagne un concours de slogans publicitaires, fait des enfants. Le malheur frappe cependant le couple, lorsque leur fille meurt renversée par un camion. Alors commence la déchéance de Johnny.
Le couturier Laurent est amoureux de Thérèse, sa mannequin. Mady, directrice de la maison de couture, fait tout pour séparer les deux amants. Dans le même temps, avec l'aide du millionnaire Ally, qui est également amoureux d'elle, Thérèse crée sa propre maison de couture.