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"Même un paysage tranquille ; même une prairie avec des vols de corbeaux, des moissons et des feux d'herbe ; même une route où passent des voitures, des paysans, des couples ; même un village pour vacances, avec une foire et un clocher, peuvent conduire tout simplement à un camp de concentration. Le Struthof, Oranienburg, Auschwitz, Neuengamme, Belsen, Ravensbrück, Dachau, Mauthausen furent des noms comme les autres sur des cartes et des guides..." C'est sur ces paroles que débute Nuit et brouillard. Le texte dit en voix off a été écrit il y a cinquante ans par Jean Cayrol, écrivain et ancien déporté, à qui Alain Resnais, lui-même sollicité par le producteur Anatole Dauman, demanda sa collaboration pour réaliser un film sur les camps de concentration nazis.
Chef-d'oeuvre à tous égards, Nuit et brouillard a été vu et revu par des générations de spectateurs à qui, savants ou ignorants, il a ouvert les yeux sur l'univers concentrationnaire. Car il reste, dans sa brièveté et sa sobriété extrêmes, l'un des films les plus justes et les plus implacables jamais réalisés sur les camps. Jean Cayrol écrivait aussi dans les Lettres françaises : "D'une expérience insaisissable, intransmissible, déraisonnable, nous avons choisi les images majeures qui permettraient, dans la mesure des moyens d'un court métrage, de faire participer à cette énorme tuerie les vivants d'aujourd'hui, ceux aussi qui n'ont jamais essayé (ou n'ont pas eu l'âge) de comprendre jusqu'où pouvaient aller certains hommes qui ont la haine de la liberté et le mépris d'autrui."
Court métrage expérimental explorant les possibilités de l'animation par intermittence et des images spasmodiques. Norman McLaren joue avec les lois de la persistance rétinienne dans une œuvre de pure imagination faisant penser tantôt à un feu d'artifice très nourri, puis ensuite à un dessin lent à se former et dont on ne perçoit que des touches rapides et éphémères.
Récompensé par la Palme d’or du court-métrage au Festival de Cannes 1955, ce film est accompagné par les improvisations jazz de Maurice Blackburn.
Après une longue cure de désintoxication, Frankie Machine revient à Chicago, où il devient croupier dans une salle de jeu clandestine. Formidable joueur de cartes, Frankie a malheureusement mis le doigt dans l'engrenage infernal de la drogue. Harcelé par sa femme Zosh, paralysée des deux jambes depuis un accident qu'a provoqué Frankie sous l'emprise de stupéfiants, il ne trouve la paix intérieure qu'en abusant des paradis artificiels. Il est pourtant bouleversé lorsqu'il rencontre la jeune Molly, sa voisine, une entraîneuse qui lui redonne peu à peu le goût de vivre... On doit le générique du film à Saul Bass, et la musique originale à Elmer Bernstein. Pour la première fois au cinéma, le jazz est utilisé pour l'intégralité de la bande originale.
Burlesque, émouvant, jubilatoire, 15 courts métrages de Charlot entièrement restaurés... Un enchantement pour les petits et les grands !
En 1915, un an seulement après ses débuts, Chaplin a déjà acquis une notoriété mondiale. Les films qu’il tourne cette année-là sont l’occasion d’affiner le personnage de Charlot qui figure déjà au panthéon des héros éternels.Les comédies Essanay sont une collection de moments merveilleux et précurseurs. On y trouve notamment les prémices de la dimension dramatique, de la comédie burlesque ou de l’ironie, autant de caractéristiques fondatrices des films à venir. Les plus grands chefs-d’œuvre de Chaplin vont naître de ce laboratoire. Il y puisera sans compter pour tourner Le Kid (1921), La ruée vers l’or (1925), Les lumières de la ville (1931) ou Les temps modernes (1936).
Les épisodes
Charlot débute
Charlot fait la noce
Charlot boxeur
Charlot dans le parc
Charlot veut se marier
Charlot vagabond
Charlot à la plage
Charlot apprenti
Mamz'elle Charlot
Charlot à la banque
Charlot marin
Charlot au music hall
Charlot joue Carmen
Charlot cambrioleur
Les avatars de Charlot
Après une longue cure de désintoxication, Frankie Machine revient à Chicago, où il devient croupier dans une salle de jeu clandestine. Formidable joueur de cartes, Frankie a malheureusement mis le doigt dans l'engrenage infernal de la drogue. Harcelé par sa femme Zosh, paralysée des deux jambes depuis un accident qu'a provoqué Frankie sous l'emprise de stupéfiants, il ne trouve la paix intérieure qu'en abusant des paradis artificiels. Il est pourtant bouleversé lorsqu'il rencontre la jeune Molly, sa voisine, une entraîneuse qui lui redonne peu à peu le goût de vivre... On doit le générique du film à Saul Bass, et la musique originale à Elmer Bernstein. Pour la première fois au cinéma, le jazz est utilisé pour l'intégralité de la bande originale.