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Un projectionniste de cinéma, amoureux d'une femme, achète une boite de confiserie. Il se rend chez elle pour lui offrir la boîte et une bague. Un autre prétendant arrive, dérobe la montre du père, et effectue un prêt sur gage. Il achète une boîte à son tour avec l'argent, et va lui aussi l'offrir à la femme. Le père se rend compte que sa montre a été volée. Comprenant que le projectionniste va fouiller les personnes présentes, l'autre prétendant lui glisse le reçu dans la poche. Le projectionniste est alors accusé à tort, et sort de la maison.
La femme continue l'enquête, et va demander la description au prêteur sur gage. Elle se rend alors compte que le voleur est l'autre prétendant.
Pendant ce temps, le projectionniste s'endort pendant une projection, et rêve d'être le meilleur détective du monde qui échappe à des tentatives de meurtre, résout un vol de collier et un kidnapping. Il est réveillé par la femme qui vient l'informer de sa méprise précédente.
Dans le Japon du XVIe siècle, des paysans persécutés par une bande de brigands engagent sept samouraïs pour défendre leur village. Le chef-d'œuvre d'Akira Kurosawa en version restaurée.
Au XVIe siècle, époque de grande violence au Japon, une bande de guerriers sans pitié opprime et rançonne un village de paysans. Désespérés, ces derniers se résolvent à engager des samouraïs pour les protéger. Kambei, aidé de son disciple Katsushiro, recrute quatre soldats errants ainsi qu'un demi-fou, Kikuchiyo. Peu à peu, ils s'intègrent au village dans un climat de confiance. Grâce à un entraînement intensif, et parfois cocasse, les villageois se préparent à défendre leurs biens et à combattre aux côtés des samouraïs...
Le sabre et la fourche
Ce fut longtemps le film le plus cher de l'histoire du cinéma nippon. Confrontés à un tournage long et difficile, les dirigeants de la Toho faillirent même abandonner le projet. Mais la version intégrale proposée ici prouve que Les sept samouraïs est un chef-d'œuvre, bien plus qu'un simple western japonais. Si Kurosawa s'est dit influencé par John Ford, Hollywood s'inspirera en retour de son film sous la forme d'un western (Les sept mercenaires de John Sturges). Dans la scène du combat final – d'une intensité et d'une férocité rares –, Kurosawa s'affirme comme l'un des plus grands cinéastes de la pluie. L'assaut est filmé avec de nombreuses caméras et une multitude de plans latéraux qui, dans un montage rapide accélérant l'action, contribuent à rendre la scène aussi frénétique que mémorable.