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Lucky Peterson célèbre avec ce nouvel album "50 - Just Warming up !" ses 50 ans de carrière dans le blues, lui qui a baigné dans la musique depuis sa toute petite enfance. Et le titre de cet album est on ne peut plus explicite : tout ceci n’était qu’un échauffement, et cela va vous réchauffer, de la tête aux pieds. Entre ouverture vers d'autres styles et tradition du blues, Lucky Peterson montre dans cet album son habileté à conjuguer le blues au pluriel et nous dévoile son singulier sens de la musique.

Produit par Tom Hambridge, collaborateur de longue date, ce disque compte la participation de Mick Jagger, Keith Richards, Jeff Beck ou encore James Bay. Comme son nom l'indique, c'est une nouvelle étape majeure dans la quête de Buddy Guy à faire perdurer ce genre musical, ce qu'il raconte également dans son interview avec David Letterman diffusée en mai 2018 sur Netflix.

«L'album mêle la moiteur des bongos afro-caribéens aux trémolos des guitares du Delta. Le résultat est saisissant: un concentré d'énergie et d'ivresse pure.»

20 ans plus tard, l'icône du blues rock, Joe Bonamassa, a enregistré une suite à son album à succès Blues Deluxe, qui était sorti le 26 août 2003. Blues Deluxe Vol. 2 est donc en fait un tout nouvel album studio, qui commence par "Twenty-Four Hour Blues", une reprise de l'incroyable chanson du Bobby "Blue" Bland dont l'original figure sur l'un des albums préférés de Joe Bonamassa. Blues Deluxe Vol. 2 comprend 8 reprises de chansons d'artistes tels que Fleetwood Mac, Guitar Slim, Albert King... L'album est complété par les 2 titres originaux : "Hope You Realize It" et "Is It Safe To Go Home". Il s'agit d'un véritable successeur de l'album original Blues Deluxe. Bien entendu, comme toujours avec Joe, le résultat est à la hauteur des espérances !

Le Tedeschi Trucks Band [TTB], groupe créé par la guitariste/chanteuse Susan Tedeschi et son mari le guitariste virtuose Derek Trucks, sortira Let Me Get By, le 29 janvier prochain, le troisième album du couple et le premier pour le label Fantasy. Avec des inspirations Memphis soul, R&B électrique, Southern Rock et country, TTB provoque l’admiration, non seulement du public mais de la critique également. Depuis sa création en 2010, TTB a vu ses deux albums précédents se classer (dès leur sortie) dans les 15 meilleures ventes du Billboard Top 200. Leur premier album Revelator, que le magazine Rolling Stone salue comme « un chef d’oeuvre » remporte un Grammy Award. Le groupe tourne pendant plus de 200 jours par an, culminant cet automne avec un Grand Rex à Paris. Enregistré au « home-studio » Swamp Raga (chez Susan Tedeschi et Derek Trucks à Jacksonville en Floride), Let Me Get By marque une évolution artistique captivante et pleine d’assurance. Disposant d’une puissance et grâce hors du commun, cet ensemble - ses douze musiciens sont une formation parmi les plus talentueuses au monde - y explore des thèmes qui traitent d’indépendance, d’amour et de liberté.

Cet album est le résultat de 3 ans de travail, le temps nécessaire pour vivre les histoires qu'il raconte (ruptures, moments de doutes, exaltations, rencontres...). The Freaky Buds livrent dans cet album des mélodies aériennes qui se posent sur des grooves puissants et rugueux dans une direction artistique aux partis pris francs et assumés. Enregistré sur bandes au Garage Hermétique et mixé par le talentueux Louis Matin Renaud (Her), cet album a permis au groupe de collaborer avec d'autres artistes qui leurs voix et leurs talents ont sublimé les titres qui le composent. Hard Day, Fuzzy Nights est fidèle à l'ambiance de leurs lives, électrique et plein d'énergie.

Quatre ans après Cicada, le combo new-yorkais mené par l’époustouflant guitariste, harmoniciste Wade Schuman est de retour en France pour y distiller une musique venue de l’Amérique profonde mêlant les genres et les époques du blues des années 20-30 au Klezmer, du swing et du R&B aux sons néo-orléanais, enfants illégitimes de Tom Waits, Captain Beefheart et Dr. Feelgood.Puisant et jouant avec les sons du chaudron migratoire qu’est New-York City, Hazmat Modine revient en Europe plus fougueux que jamais. C’est le coeur de la musique américaine qu’ils vont nous servir sur un plateau d’argent, de cuivres étincelants, de guitares électriques, d’hanches, de violon et d’harmonies vocales, tout cela sous la conduite du fringant magicien de l’harmonica, Wade Schuman. Les chansons, allégories de triomphes et de tragédies, puisent leur inspiration de Memphis au Rock Steady, en passant par l’Afro-Pop Egyptienne, les racines de l’Americana et l’esprit des chants de Tuva pour ressortir avec le goût unique de Hazmat Modine. Ce nouveau disque accentue les harmonies vocales profondes aux connotations Gospel, avec des arrangements croustillants et élaborés qui nous offre un style que l’on peut définir comme Baroque Blues.L’enregistrement a commencé dans une vieille ferme reconvertie en studio, près d’Osnabrück, en Allemagne, pour s’achever à New-York. Sur cet album Hazmat Modine est rejoint par le batteur percussionniste Tim Keiper (Vieux Farka Toure, Cyro Baptista, John Zorn) et sur scène par l’éblouissante violoniste et vocaliste Mazz Swift (Valerie June, D’Angelo, Vernon Reid).

Récompenses :Sélection FIP,4 clés Télérama. (septembre 2018). Revue de presse :"La nouvelle formation de Pascal Danaë invite à plonger dans la mémoire des esclaves par la grâce d'un blues créole aux accents louisianais. (…) Le disque, dont le son brut est fidèle au live, n'en est pas moins une réussite. D'abord la spon-tanéité du trio y est intacte. Mais surtout ses chansons de douleur et d'exultation sont habitées : les esprits de Louis Delgrès, ancien héros de la lutte contre l'es-clavage, et de Grand-Mamie Danaë, ancienne esclave, veillent sur leur blues affranchi." (Anne Berthod, Télérama n°3582)., "Un blues rock féroce et libérateur" (FIP Radio). Résumé : Une batterie métronomique et féline à la fois, des riffs de guitare dobro trempés dans la braise, un tuba cabossé d'où s'échappent des lignes de basse telluriques... Delgres nous insuffle une transe rock abrasive.

La nouvelle oeuvre majeure du Prophète du blues ! Pour son 17ème album studio, Robert Cray frappe très fort et nous délivre un magnifique disque de blues épuré et magistralement teinté de soul, comme seul un véritable géant du genre en est capable! 11 titres façonnés de main de maître dans le plus pur esprit des années Stax ou Chess. 11 car sur cette première édition, on trouve un titre en bonus. Avec 5 Grammy awards, des millions de disques vendus à travers le monde, des milliers de concerts sold out, cette figure emblématique du blues rock est considérée comme l’un des guitaristes les plus talentueux de sa génération et doit son surnom de Prophète du blues à nul autre que Monsieur BB King ! Restreindre Robert Cray à un grand guitariste, serait manqué de respect au charismatique chanteur dont la voix de velours continue à faire des merveilles sur ces 10 morceaux (puisqu’on trouve aussi un très bel instrumental façon BO de film noir). Un album jouissif réalisé par son ami de longue date Steve Jordan qui a su capturé toute l’énergie de Robert Cray et de ses formidables musiciens.

Présenté par Rolling Stone comme "The chosen one" ou encore "The future of music" par Barack Obama, Gary Clark Jr fait partie de ces artistes à l'univers musical inclassable et indéfinissable. L'icône moderne du blues américain revient avec un nouvel album "This land" pour lequel il a écrit, composé et produit la plupart des morceaux. Authentique et perfectionniste, il présente un album dans lequel la conscience politique et l'introspection personnel sont des thèmes récurrents. La diversité des productions & mélodies, entourés de riffs de guitare, font de cet album son travail le plus ambitieux à ce jour.

"No mercy in this land", est la première sortie du duo depuis l'album "Get up !", classé numéro 1 au Billboard's Blues Albums et avec lequel le duo remporte le Grammy du "Meilleur album de Blues" en 2014. L'album est une expression musicale du lien présent entre les deux musiciens, il raconte les histoires personnelles de Ben Harper et Charlie Musselwhite, s'y ajoute l'histoire de la lutte et de la survie Américaine. "Charlie Musselwhite est l'incarnation si rare et sacrée où le passé, le présent et le futur du Blues entrent en collision", nous explique Ben Harper à propos de son collaborateur et ami. "Il transforme les notes en émotions et nous les fait ressentir comme à la fois si familières et inédites, comme si nous les entendions pour la première fois à chaque écoute. Il est une légende vivante, son jeu à l'harmonica devrait être envoyé dans l'espace à la recherche d'autres formes de vie. ""Sur scène ou en studio, travailler avec Ben Harper me procure la même émotion que celle que j'ai éprouvée en travaillant avec les légendes du blues de Chicago à l'époque", nous avoue Charlie. "Je pense qu'il est honnête de dire que Ben Harper a réinventé les Blues d'une manière formidable : jouer moderne tout en préservant la sensation. Je suis honoré et privilégié de participer à ce projet."

La suite tant attendue de la rencontre magique entre les deux étoiles filantes de la scène Blues Rock. La France les avait découverts, ensemble, en 2011 sur l'album « Don't Explain » vendu à plus de 25 000 exemplaires dans l’hexagone, et ils sont maintenant de retour avec un tout nouvel album de magnifiques reprises dont eux seuls ont le secret ! On découvre en effet, 11 réinterprétations magistrales de grands standards avec la voix unique de Beth Hart qui fait des merveilles, accompagnée avec maestria par la guitare ensorcelée de Joe Bonamassa.

Quand une Diva du Jazz s'essaye au Blues, le résultat ne peut qu'être stupéfiant. La preuve en 9 titres ! Pour cette première incursion vers le Blues, Natalia M King a choisi le mode " immersion totale " ! En neuf titres parfaits, l'Arlésienne d'adoption prouve que le talent n'a que faire des barrières musicales même si ténues dans le cas présent. " Woman Mind Of My Own " est un condensé de classe et de talent à l'état pur. Ni remake du film avec Bette Davis, ni documentaire sur la tragique destinée d'une chanteuse américaine exilée en France, cette histoire mériterait pourtant de s'intituler " Qu'est-il arrivé à Natalia M King ? ". L'histoire d'une musicienne aventurière à l'empreinte puissante, à la voix captivante qui sur Woman Mind Of My Own, son 6ème album, pénètre pour la première fois sur un territoire ancien, une terre quasi sacrée, celle du blues, du rhythm'n' blues, de la musique américaine " enracinée ". Avec au bout, cette merveilleuse sensation de redécouvrir au gré de ces 9 titres, composés par elle ou empruntés à d'autres, la magie d'un style qu'elle soustrait à l'usure du temps.