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Mélancolie et espoir. Hélène Grimaud explore un dialogue fascinant entre les univers musicaux de Mozart et Silvestrov. Pour son nouvel album studio, Hélène s'est rendue à Salzburg où elle a créé une juxtaposition fascinante entre l'éternel W. A. Mozart et le compositeur Ukrainien Valentin Silvestrov. Hélène nourrit une passion de longue date pour la musique de Silvestrov, qualifiée par certains du post-moderniste voir d'un des précurseurs du neo-classique. Pour sélectionner les oeuvres de cet album, Hélène a choisi soigneusement des oeuvres de Mozart qui s'inscrivent dans une dramaturgie globale : de la célèbre et inachevée Fantaisie en Ré mineur de Mozart, Hélène glisse avec pureté vers le Concerto en Ré mineur K. 466 - l'un des plus populaires parmi les 27 concerto de Mozart (et l'un des deux seuls en mineur). La Fantaisie en Do mineur signale alors'la fin de Mozart'et un nouveau départ : The Messenger débute un thème qui évoque l'oeuvre de Mozart, et comme un messager, crée une connexion entre le présent et le monde qui existait auparavant. La mélancolie et l'espoir, la tristesse et l'exubérance peuvent être ressentis dans les oeuvres de Mozart et de Silvestrov. Et particulièrement dans The Messenger, l'une des oeuvres les plus jouées de Silvestrov, qui est dédiée à sa femme Larissa Bondarenko, récemment décédée. Les deux dialogues avec Postscript qui servent ici d'épilogue, donnent à cet écho une conclusion ouverte, ouvrant la voie à Schubert, Wagner et au-delà.

Florence, deuxième moitiè du XIVe siècle : au coeur d'une cité en pleine ébullition humaniste et culturelle, des compositeurs comme Francesco degli Organi (ou Landini) et Paolo Da Firenze hissent la musique de leur temps à son apogée. Un foisonnement unique que l'Ensemble Sollazzo nous invite à découvrir avec ce nouveau disque. Désormais incontournable dans la musique médiévale, Sollazzo rafle un troisième Diapason d'or avec son parcours dans le Trecento florentin - Diapazon - 05/06/2020 Un voyage dans le temps tout en clair-obscur, dans une cité à la culture déjà bouillonnante, et où la nature est au coeur du quotidien des hommes - Le Figaro - 05/06/2020

Situé entre la symphonie et la musique de chambre, l'Octuor pour vents et cordes de Schubert témoigne d'une nouvelle force créative lors d'un chapitre sombre de la vie du compositeur affaibli par la maladie. D'une puissance imaginative, entrelaçant allégresse et inquiétude, l'oeuvre rend hommage au septuor de Beethoven tout en dévoilant un langage poétique et lyrique dans lequel s'annonce l'aube du Romantisme. Un chef-d'oeuvre singulier autour duquel se réunissent des interprètes hors pair, le quatuor Modigliani et quatre invités de haut vol pour les vents.

Avec la bataille de Pavie en 1525, une longue période de domination espagnole commence pour Milan. Sous le règne de Charles V, les arts et la musique fleurissent. Antonio de Cabezón traverse l'Europe en visitant Milan en 1548 et sa musique influence les grands compositeurs européens. Contrairement aux instruments à clavier, le luth et la vihuela ont déjà un vaste répertoire imprimé. La combinaison d'un instrument à clavier (tecla) avec la vihuela (appelée "viola da mano" en Italie) est courante dans les sources d'influence espagnole de cette période, qui portent souvent l'indication "para tecla y vihuela". Evangelina Mascardi (Arcana A368) et Maurizio Croci, solistes établis dans le panorama international de la musique ancienne, explorent les affinités, les contrastes et, selon les mots d'un chroniqueur passionné de l'époque, les "imitations inouïes" qui surgissent du dialogue entre les deux instruments. Leur projet de recherche, mené à la Haute École de Musique de Lausanne (HEMU) avec l'implication de divers partenaires internationaux, a conduit à la découverte de nouvelles interprétations qui offrent à un immense répertoire de très haute valeur musicale, des perspectives inédites et fascinantes.

Récompenses :Choc de Classica, Diapason d'or, Le choix de France Musique. Revue de presse : "Ses talents de coloriste et d'architecte ne sont plus un secret. Hier, Saint-Saëns, Brahms aujourd'hui, rien ne résiste au jeune Alexandre Kantorow." (Diapason). Résumé : En 2019, âgé de 22 ans, Alexandre Kantorow est devenu le premier pianiste français à remporter la médaille d'or du prestigieux Concours Tchaïkovski ainsi que le Grand Prix, décerné seulement trois fois auparavant dans l'histoire du concours. Avant cette consécration, il avait déjà enregistré 3 disques multi récompensés - Diapason d'or de l'Année, Choc de Classica de l'Année, Victoire de la Musique Classique, Editor's Choice de Gramophone - qui lui ont valu les louanges de la critique, allant du " jeune tsar du piano " (Classica) à " la réincarnation de Liszt " (Fanfare). Le récital présent, son premier depuis le Concours Tchaïkovski, offre une vision complète de sa virtuosité et son lyrisme, qui se dévoilent toujours à travers sa fine et profonde justesse stylistique. Ce programme est construit autour de trois rhapsodies. Ce genre dont le caractère improvisatoire correspond parfaitement à l'esprit du Romantisme, est ici sublimé par trois tempéraments artistiques très différents - Franz Liszt, Johannes Brahms et Béla Bartók.

Compositrice en résidence de l'Orchestre de Picardie, Camille Pepin présente ici au disque "The Sound of Trees", son double concerto pour clarinette et violoncelle, nommé aux Victoires de la musique 2020. Pour compléter ce programme, l'Orchestre lui a confié l'orchestration d'oeuvres de Lili Boulanger et Claude Debussy, dont il n'existe pas de répertoire pour orchestre de chambre. Un siècle de French Touch sous la baguette d'Arie van Beek, à écouter sans modération !