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Par deux fois, la quête du bonheur attire Gauguin à Tahiti, île lointaine du Pacifique. Les tableaux qu'il peint durant ces séjours sont des témoignages fascinants de sa nostalgie pour un monde meilleur, une vie plus simple. Méconnus et critiqués à l'époque, ils comptent aujourd'hui parmi ses créations les plus importantes et sont considérés comme les œuvres clefs de la peinture moderne. " Les indolentes et les voluptueuses de Gauguin ont la grâce d'une Vénus sauvage. Partout le mystère des choses très anciennes et des cosmogonies perdues. Sur les plages de sable rouge, sous les frondaisons ardemment vertes, l'artiste recommence son vieux songe du divin, et son christianisme maori fait penser à la fois à la ferveur des origines chrétiennes et à la majesté des cultes oubliés. " (Henri Focillon).

A l'occasion d'une exposition au musée d'Art brut à Lausanne, présente à la suite de Bobine d'art brut, un bestiaire composé de coquillages, de bois recyclé, de papier d'emballage ou d'éclats de verre et de miroir issu de la collection du musée.

Une exposition présentant une centaine d'enveloppes illustrées par des artistes (peintres, sculpteurs, dessinateurs, photographes, etc.) sur le thème du cheval, provenant de la collection de P.-S. Proust. Elles sont mises en regard et en résonance avec 50 oeuvres (peinture, sculpture, gravure, installation, etc.) créées par des artistes à l'occasion de l'événement.

Héléne, Andromaque, Ariane ou Pénélope... toutes ont marqué de leur empreinte les récits de la mythologie. Découvrez le destin de dix héroïnes de légende.

Kawanabe Kyôsai (1831-1889) est un artiste virtuose, considéré en son temps comme le successeur de Hokusai, qui réalisa en peu de temps une œuvre exceptionnelle et prolifique : plus de 1 000 estampes, près de 150 livres illustrés et albums, plus de 7 000 pages d'un journal où il croque sa vie au jour le jour, plus de 50 000 peintures et dessins. Parmi ses œuvres d'une exubérante fantaisie, ce sont les animaux qui occupent une place de choix. Plus vrais que nature, ils sont saisis en plein mouvement dans des scènes colorées et raffinées. Humanisés, ils servent le goût du peintre pour le comique et la satire, car Kyôsai est un remarquable observateur des ridicules de ses contemporains et n'hésite pas à caricaturer les puissants, ce qui lui valut de connaître la prison. Ses animaux acrobates, qui dansent ou vont à la noce, se métamorphosent parfois jusqu'au fantastique dans des farandoles endiablées. Et c'est grâce à l'un d'entre eux, le corbeau, que ce peintre extraordinaire devint le plus célèbre de son temps.