« J'ai chaud. Les dîners finissent plus tôt. Je bois moins. Je vieillis.Ça peut couper les jambes, mais ça peut aussi porter, soulever, se faire s'envoler, exacerber l'envie et le goût pour les autres, l'enthousiasme, les tentatives, les échecs sans regrets et les petites réussites. Plus « rien à perdre », comme si cela avait été le cas un jour.J'ai ressenti la cinquantaine comme une crise d'adolescence équipée d'un cerveau. Une libération. Une jubilation !