Portail des médiathèques du réseau Paris-Saclay

Matin de beau soleil à Alger, un homme est à son balcon. Il regarde vivre son quartier. Autour de son cou, une balle est accrochée en pendentif. Il va nous raconter une histoire d'amour entre lui et une orange. Aidé de son double, le personnage investit la mythologie des petites gens de son quartier pour traquer son identité dans les différentes stations que connaîtra l'Algérie.

Un essai paru en 1968. Réflexion sur le pouvoir intellectuel et sur la liberté de l'art. "Lorsqu'en 1968 parut la première édition d'Asphyxiante culture, Jean Dubuffet ne prenait pas en marche le train de la mode. Ses positions étaient anciennes, exprimées dès 1946 dans son Prospectus aux amateurs de tous genres. Aujourd'hui encore la culture institutionnalisée, publicitaire, continue de régner dans l'attente de cette autre, souhaitée par Jean Dubuffet, qui désignerait "l'actif développement de la pensée individuelle" (4e de couv).

Le harcèlement moral (mots, regards, sous-entendus agressifs) peut détruire quelqu'un aussi sûrement que la violence physique. Ce livre, documenté et nourri de nombreux témoignages, est d'abord conçu comme un guide pratique à l'usage de celles et ceux qui sont ou pourraient devenir la cible de cette violence perverse, et des professionnels chargés de la traiter.

Cinquante-quatre recettes simples et délicieuses, sucrées ou salées, pour régaler petits et grands.

En 1872, alors qu'elle a 68 ans, George Sand invente pour ses petites filles treize contes qui sont à la fois de pures histoires et de vraies leçons de vie. Huit d'entre eux sont ici réunis.

Alors que Notre Dame est assiégée, un groupe d'anges d'élite est mandaté pour une mission primordiale : sauver une jeune fille, vivant dans un pensionnat breton, d'influences maléfiques. Bien entendu, s'ils venaient à être capturés par l'ennemi, les autorités angéliques nieraient l'existence d'un tel commando.

Une quinzaine de chansons créoles, originaires de Haïti, sont accompagnées de peintures naîves d'artistes de cette île. Mimy Barthélémy les chante et les raconte, et évoque à travers elles l'histoire d'Haït

Dans l’Espagne postfranquiste, le père Quichotte se lie d’amitié avec Zancas, le maire communiste de sa ville, qu’il appelle affectueusement Sancho. L'évêque voit cette amitié d’un très mauvais oeil. Aussi, lorsque Quichotte est nommé « Monsignore » par le Pape, il saute sur l’occasion et l’envoie en congé dans le but de le remplacer par un prêtre affilié à l’Opus Dei. Au même moment, le maire perd les élections et décide de quitter le village. Le prêtre catholique et le maire communiste, devenus compagnons de voyage, partent ensemble sur les routes d’Espagne. Munis de caisses de vin et de bon fromage, il vivent des aventures rocambolesques.

En indonésien, marcher se dit : «manger le vent». L'Indonésie reste à découvrir. Au coeur de Java se dresse le plus grand sanctuaire bouddhique du monde : Borobudur. Ses neuf étages contiennent des énigmes. Peut-on les éclairer ? Si le texte aborde, par touches, les aspects culturels, le récit raconte avant tout un voyage accompli avec un regard toujours curieux. Voici l'ascension de volcans habités par les Esprits, un rituel chamanique à Bali, Bandung, Jakarta, plus loin Singapour... Les étapes sont l'occasion de rencontres comme celles avec un moine bouddhiste, un traditionaliste musulman, un savant déjanté porteur d'une révélation ou une prostituée qui demande de l'aide. Le récit est conduit avec la fantaisie et le lyrisme déjà présents dans La tentation des Indes et Le Bénarès-Kyôto. Pour Olivier Germain-Thomas, l'écriture du voyage est le creuset où les différents genres se rencontrent pour exprimer les multiples aspects de la vie

Félix de Vandenesse tombe éperdument amoureux de la comtesse de Mortsauf, jeune femme vertueuse mariée à un vieil homme insupportable. Fidèle à ses valeurs, elle lutte contre le désir qui l'envahit peu à peu. Mais un jour, Félix rencontre lady Dudley, une marquise anglaise très belle mais aussi très perverse. Dès lors, il se trouve déchiré entre un amour pur et une passion sensuelle.

En quittant Cuba, Yocandra, jeune écrivain, n'a qu'une idée en tête, rejoindre Paris. Après un passage à Miami, elle s'installe dans le Marais au sein d'un immeuble aussi biscornu que ses habitants, et tente d'apprivoiser sa nouvelle vie d'exilée. À La Havane, elle a laissé sa mère, l'homme qu'elle aime, ses livres et ses premiers poèmes. À Paris, où elle est venue chercher l'oubli, la liberté, elle est poursuivie par le son de la rumba, les prières de la santería, et même par un Cubain particulièrement opiniâtre appelé Fidel Raúl.

A l'occasion d'une exposition La Main de l'homme (Paris, Palais de Tokyo, 1993), ce volume est consacré à l'oeuvre de S. Salgado, né en 1944, photographe membre de Magnum Photos, brésilien d'origine, rendu célèbre dans les années 80 par ses photos du Sahel.

Si l'oeuvre de Jules Ferry est aujourd'hui reconnue, l'homme fut aussi le plus haï de la politique française. L'auteure explique ce phénomène et rappelle comment il a tenté d'incarner à la fois l'autorité de l'Etat et l'autonomie de l'individu, l'accomplissement de la promesse républicaine et la critique du maximalisme républicain. Prix de la BnF 2014 pour l'ensemble de son oeuvre.

Chaque jour, à 13 h 13, une nouvelle catastrophe frappe la planète. Il y a peut-être un lien avec de mystérieuses et secrètes expériences scientifiques menées dans le temps par l'armée américaine...

Rain, rendu immortel par le démon Yuca, a promis d'empêcher ce dernier de causer la fin du monde en revenant à la vie. Mais Yuca est ressuscité et compte nuire à Rain en s'attaquant à Machika.