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L'hypnose est utilisée pour traiter la douleur mais aussi pour vaincre les phobies, la dépression et les addictions. Enquête sur les vertus thérapeutiques de cette étonnante pratique.
Longtemps considérée comme une supercherie digne de manipulateurs de salon, l’hypnose connaît un regain d’intérêt dans le corps médical, d’autant que de nombreuses études scientifiques prouvent son efficacité, notamment comme méthode d’anesthésie et de traitement de la douleur. Un nombre croissant d’hôpitaux recourent ainsi à l’hypnothérapie lors d’accouchements ou d’interventions chirurgicales, afin de détourner le patient de son stress et d’atténuer les douleurs postopératoires, voire les réactions inflammatoires. Car l’hypnose "reprogramme" notre perception de la réalité. L’imagerie cérébrale révèle que la personne se soumettant à cette expérience de conscience altérée voit d’abord l’activité de son cerveau se réduire dans un état de relaxation, lequel la rend disponible à la suggestion. Durant cette seconde phase, les réseaux de l’émotion, de la vue et de la sensation fonctionnent intensément et l'activité du cerveau s'en trouve profondément modifiée.
Les mystères du cerveau
Traitement des addictions, des phobies ou des traumatismes... : au travers d’entretiens avec des scientifiques, des médecins et des patients, ce documentaire propose un passionnant tour d’horizon des perspectives thérapeutiques de l’hypnose. Une expérience de semi-conscience qui témoigne une fois encore des mystères et de la puissance de notre cerveau, qui "voit ce qu’il croit". Aujourd’hui, les athlètes de haut niveau font aussi appel à cette technique afin de mieux maîtriser leur mental et d’accroître leurs performances. Mais le film met également en garde contre les dérives en la matière, le succès même de la méthode mettant au jour notre hypervulnérabilité.
Steve a 25 ans et vit en banlieue parisienne. Il passe ses journées à tenir les murs de la cité avec ses amis, faisant défiler les joints et les chimères. Un jour, à l'insu de ses camarades, il décide de s'inscrire au cours Simon, l'une des écoles d'art dramatique les plus prestigieuses en France. Dès lors, Steve emprunte chaque jour le RER B pour rejoindre Paris et suivre ses cours de théâtre. Cette difficile métamorphose prend le tour d'une transgression sociale et géographique pleine d'audace.
En Birmanie, le « Vénérable W. » est un moine bouddhiste très influent. Partir à sa rencontre, c’est se retrouver au cœur du racisme quotidien, et observer comment l'islamophobie et le discours haineux se transforment en violence et en destruction. Pourtant, dans ce pays, 90% de la population est bouddhiste, religion fondée sur un mode de vie pacifique, tolérant et non-violent.
Adolescente, Emma retourne sur les lieux de son enfance et retrouve son ami de longue date Mikey. Une terrible nouvelle vient entacher ce qui aurait pu être un Noël magique : le refuge pour chiens anciennement tenu par la mère de Mikey, récemment décédée, doit être vendu pour éponger les dettes qu'elle a laissées. Tous deux apprennent qu'un homme impitoyable et sans scrupule, Finneas James, menace de reprendre le lieu pour le transformer en terrain de course clandestin pour chiens. Avec l'aide des enfants de son village, Emma et Mikey décident d'organiser un spectacle musical afin de récolter de l'argent et sauver le refuge de ce terrible destin.
Dès 8 ans
Le film est en version française.
L'acte de mémoire, émouvant et réparateur, réalisé par les familles des disparus de la dictature en réaction au refus de l'État guatémaltèque de se plier aux sanctions prononcées par la Cour interaméricaine des droits de l'homme.
Dans l’intimité d’une cuisine, un homme raconte à un autre l’enlèvement de son frère, sa fuite avec leurs parents, la douleur muette de ces derniers. Une femme, marchant au bras d'un jeune compatriote, détaille les visites incessantes dans les cimetières pour identifier les corps suppliciés. Un artiste recueille les souvenirs émus de plusieurs personnes pour immortaliser les derniers instants partagés avec leurs proches séquestrés… Entre 1960 et 1996, la guerre civile et la répression sanglante menée par la dictature au pouvoir ont causé 200 000 morts et 45 000 disparus au Guatemala. Seize ans après les accords de paix, la Cour interaméricaine des droits de l’homme, saisie par des familles, a condamné l’État, entre autres mesures de réparation, à financer et diffuser un film sur les disparus. Devant le refus des autorités d’exécuter le jugement, des proches de victimes ont choisi de s’en charger eux-mêmes.
Mur de silence
Émaillé d'images d’archives rares – les preuves visuelles de ce crime à grande échelle manquant –, ce film repose avant tout sur l'implication des survivants à travers différents dispositifs : enregistrement de la voix off, reconstitution d'une séquence de pourparlers entre militaires et, surtout, témoignages d'une poignante pudeur sur ce passé traumatique. Leurs récits individuels redonnent vie à ces milliers d'hommes et de femmes disparus et éclairent la cruauté effroyable dont ont fait preuve l'armée et la police guatémaltèques, l'impossibilité du deuil pour les familles privées de corps et leur âpre combat pour la justice. Un document essentiel qui charrie une réflexion saisissante sur la mise en scène de la mémoire et sa transmission aux générations futures.
En 1935-1936, à Genève, le séduisant Solal, qui officie à la SDN (Société des Nations), tente d'obtenir les avances de la belle Ariane, aristocrate protestante et épouse de son subalterne Adrien. Celle-ci ne tarde pas à succomber au charme du jeune homme, mais cette relation passionnelle entraînera les deux amants vers une destinée tragique.
Retour du magazine géopolitique dans une nouvelle version présentée par Émilie Aubry.
La Russie et la Chine sont deux géants réunis par 4 200 kilomètres de frontières communes. Quelles coopérations ces deux pays mettent-ils en œuvre, au-delà de leurs différences et des tensions locales, et en quoi cela renforce-t-il leur influence ?
Aujourd’hui, Mona va chez son papa, sur la Lune. C’est un peu loin, le voyage demande une certaine organisation, mais maintenant Mona est rodée. Fusée, vaisseau et capsule attendent dans le jardin. C’est parti ! Après un trajet magique dans l’espace, Mona alunit et se jette dans les bras de son père. Ils observent les étoiles à la lunette astronomique, récoltent des pierres de Lune, mais aussi mangent, jouent et dorment, comme sur la Terre.
Dès 5 ans
Retour du magazine géopolitique dans une nouvelle version présentée par Émilie Aubry. Né au Nigeria au début des années 2000, le groupe Boko Haram était à l'origine un mouvement religieux protestataire non violent.
Quinze ans plus tard, cette secte locale, ralliée à l'État islamique, pose un enjeu de sécurité majeur pour toute la région.
Tom et Josh, deux frères, sont les créateurs d'une start-up de e-business à Wall Street. Josh est le technicien de génie et Tom, l'homme d'affaires retors. Août 2001. Tom et Josh sont sur le point de mettre leurs produits sur le marché et d'empocher des gains importants. Mais la société manque de liquidités et un client décide de revenir sur ses engagements. Comme un malheur n'arrive jamais seul, la bulle Internet s'effondre. Tom tente de maintenir l'entreprise à flot en faisant appel à des investisseurs. Arrivent alors les attentats du 11 septembre...
Ce film est disponible en version française (VF)
PINA est un film pour Pina Bausch de Wim Wenders. C'est un film dansé, porté par l’Ensemble du Tanztheater Wuppertal et l’art singulier de sa chorégraphe disparue à l’été 2009. Ses images nous convient à un voyage au cœur d'une nouvelle dimension, d’abord sur la scène de ce légendaire Ensemble, puis hors du théâtre, avec les danseurs, dans la ville de Wuppertal et ses environs - cet endroit dont Pina Bausch a fait son port d’attache durant 35 ans et où elle a puisé sa force créatrice
Et si Hercule Poirot s'était trompé ? Jean-Christophe Klotz se lance dans une passionnante déconstruction d'un célèbre roman policier d'Agatha Christie.
Entouré par une troupe de comédiens, un metteur en scène prépare l'adaptation du Meurtre de Roger Ackroyd, l'un des plus célèbres romans d'Agatha Christie. Publié en 1927, ce livre tire sa notoriété de son dispositif, original pour l'époque : l'assassin y est en effet dissimulé sous le masque du narrateur, le docteur Sheppard. Si cette audace littéraire a valu à la romancière d'essuyer les foudres de la critique (les puristes l'accusant d'avoir triché avec le lecteur et d'avoir porté atteinte aux canons du roman policier), elle suscite aussi une interrogation : et si Hercule Poirot, en désignant le coupable, avait commis la plus grave erreur de sa carrière de détective ?
Une vertigineuse enquête
Avec la complicité de Pierre Bayard, psychanalyste et professeur de littérature, Jean-Christophe Klotz lance un metteur en scène dans une vertigineuse enquête auprès d'une palette de spécialistes (biographe d'Agatha Christie, sémioticien, psychiatre, historien) pour tenter d'y voir plus clair. Passionnante déconstruction de l'ouvrage, son film effectue aussi une étourdissante plongée en archives dans la vie de la romancière. En particulier dans l'année 1926, marquée pour elle par quatre événements majeurs : l'écriture du Meurtre de Roger Ackroyd, la mort de sa mère, la découverte de l'infidélité de son mari, et sa disparition mystérieuse, onze jours durant, après un étrange accident de voiture.
Après la défaite française de l'été 1940, un jeune tirailleur sénégalais, Addi Ba, s'évade et se cache dans les montagnes Vosgiennes. Aidé par certains villageois, il va obtenir de faux papiers qui lui permettent de vivre au grand jour. Repéré par ceux qui cherchent à agir contre l'occupant et qui ne se nomment pas encore « résistants », il participe à la fondation du premier « maquis » de la région. Avec ce groupe de pionnier, ils mènent de nombreuses actions clandestines. La résistance s'invente. Les allemands, qui l'ont bien identifié et le surnomment « le terroriste noir », le traquent sans relâche. Malgré cela, Addi Ba vit, aime et se bat durant trois ans.
Le 6 septembre 2007, à la mort de Luciano Pavarotti, les hommages se multiplient dans le monde entier, d'une ampleur sans précédent pour un chanteur d'opéra. Qu'ils soient rendus par la presse, les politiques ou les professionnels de l'art lyrique, tous s'accordent sur une chose : davantage que n'importe lequel de ses collègues et prédécesseurs, Pavarotti a rendu l'opéra populaire et accessible au plus grand nombre. Une volonté découlant d'une obsession du chanteur, devenue l'œuvre de sa vie, qui le métamorphosera progressivement en authentique icône pop.
Opéra et grand public
Tourné en France, en Italie et aux États-Unis, riche en extraits musicaux et en archives rares, le documentaire de Romain Pieri et René-Jean Bouyer convoque les témoignages inédits de stars telles que Sting, Plácido Domingo, Zubin Mehta ou Ruggero Raimondi. À l'instar de l'homme à qui il rend hommage, Pavarotti, chanteur populaire contribue à sa manière à faire tomber les barrières qui se dressent entre l'opéra et le grand public.