225595 résultat(s)
McTeague, chercheur d'or dans une mine, décide de partir pour San Francisco et de s'y établir comme dentiste. Il a pour patient son ami Marcus, et Trina, la petite amie de ce dernier. Eperdument amoureux de la jeune femme, McTeague dont la rudesse effraie d’abord Trina parvient à l’épouser. Lorsqu’elle gagne un pactole de 5000 dollars grâce à un billet de loterie, l’équilibre déjà précaire du couple vole en éclat. Tandis que Marcus, rongé par la jalousie, l’attaque pour exercice illégal de la médecine, McTeague supporte de plus en plus mal l’avarice de son épouse. Un soir, ivre de rage et d’alcool, il assassine Trina et s’enfuit avec le magot pour le Mexique. Mais le bilieux Marcus ne l’entend pas de cette oreille et se lance à sa poursuite.
Filmée en très gros plan, une orange est pelée et mangée, devenant un objet érotique et abstrait.
Le court-métrage est un éloge poétique de l'amour éternel, tout en émotion et en grâce. Un jour, un pêcheur part en mer et s'éloigne de sa fiancée. Chaque jour elle ira regarder la mer, aussi immuable que son amour.
The Unchanging Sea est inspiré d'un poème de Charles Kingsley intitulé Les Trois pêcheurs dont les vers apparaissent en intertitres.
Il y a trente-six mille ans, dans les gorges de l’Ardèche, un animal dessiné est un animal chassé. Quand revient le temps de la chasse et de la trace, Gwel prend la tête du groupe des chasseurs, tandis que Karou le traceur et son apprentie Lani partent dessiner dans la grotte monumentale. Ce périple est bouleversé par un lion des cavernes... Une œuvre singulière qui utilise les techniques conjuguées du dessin et du sable animé. Prix du meilleur film d'animation francophone au Festival international du court métrage de Clermont-Ferrand (2020) et Présélection de la catégorie court métrage des Oscars 2021.
Le textile, l’un des premiers produits transformés de l’Histoire à s'être échangé sur toute la planète, a toujours été au cœur de la mondialisation, notamment à travers les fameuses routes de la soie. Aujourd’hui encore, les vêtements restent au centre des échanges pour le plus grand bonheur du commerce international mais souvent au détriment de l’environnement. Un monde qui se raconte comme un voyage dans le temps et sur tous les continents.
À 90 ans, Frederick Wiseman, documentariste chevronné passionné par la politique américaine, revient dans sa ville natale et investit la municipalité de Boston, où le maire démocrate Martin J. Walsh et ses équipes travaillent dans un esprit participatif et collaboratif avec les citoyens à la mise en place d'une politique sociale, culturelle et égalitaire.
Durant la Seconde Guerre mondiale, Eddie Chapman, génial perceur de coffres emprisonné à Jersey, propose son aide aux services secrets allemands lorsque les troupes du Führer envahissent l'île. Après avoir fait ses preuves, il est chargé de faire sauter une usine en Angleterre. Chapman s'introduit discrètement dans la patrie de Shakespeare et met à profit son temps libre pour se tourner vers le contre-espionnage britannique. Il se verrait bien en agent double. La suggestion intéresse au plus haut point les services de Sa Majesté, qui vont même jusqu'à simuler la réussite de la mission de Chapman pour achever de mettre les Allemands en confiance...
Sur quoi repose le "miracle économique" du régime hitlérien, qui lui a permis de conquérir une grande partie de l’Europe ? Étayé par des travaux récents d’historiens et nourri d’archives rares, un passionnant décryptage.
Quand il arrive à la chancellerie du Reich le 30 janvier 1933, Hitler est à la tête d’un pays à genoux, ruiné par l’hyperinflation des années 1920 puis par la Grande Dépression. Suivant la feuille de route qu’il a tracée en 1925 dans Mein Kampf, le Führer vise trois grands desseins : la remilitarisation du pays – qui lui est interdite par le traité de Versailles –, la destruction des échanges internationaux, et l’expansion vers l’est. Le régime hitlérien, qui a réinstitué en 1934 la conscription, entend réarmer en toute discrétion. Un astucieux montage financier permet de produire chars, avions et munitions en échappant aux radars de la Société des nations. Lançant de grands chantiers d’infrastructures qui sortent des millions de chômeurs de la misère, l’Allemagne nazie met en œuvre parallèlement une répression politique et syndicale qui rassure le patronat, et institutionnalise les persécutions envers la communauté juive, dont les biens sont spoliés. Des programmes sont également mis sur pied pour pallier le manque de matières premières (carburant, fer, charbon, caoutchouc…) indispensables à l’effort de guerre. Après le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, les pays occupés par les armées du IIIe Reich, la France en tête, sont pillés sans vergogne…
Bureaux d'études
Comment l’Allemagne hitlérienne a-t-elle pu avec peu de devises, un chômage de masse, d’insuffisantes ressources naturelles et un appareil industriel limité déclencher ce cataclysme que fut la Seconde Guerre mondiale et occuper une grande partie du territoire européen ? Nourri d’archives rares et illustré d’originales animations d’inspiration dadaïstes, Les nazis et l’argent - Au coeur du IIIe Reich décrypte la manière dont les questions économiques ont joué un rôle majeur dans la mise en œuvre de la funeste idéologie du IIIe Reich, des foyers allemands poussés à l’épargne aux bureaux d’études sommés de rationaliser les productions d’armement, en passant par un ravitaillement des troupes allemandes au détriment des populations des territoires occupés. S’appuyant sur les travaux récents d'historiens européens (les Britanniques Adam Tooze et Richard Overy, l’Allemand Frank Bajohr et la Française Marie-Bénédicte Vincent), Gil Rabier met en lumière la façon dont ce régime monstrueux, lancé dans une guerre idéologique à outrance, a surmonté ses difficultés économiques, industrielles, monétaires et alimentaires par la manipulation financière, la prédation, la corruption, la spoliation, le travail forcé et le crime de masse.
Adapté d'une bande dessinée, un film d'animation léger, drôle, et poétique à la fois.
Nonoko Yamada, une petite fille espiègle au franc parler, nous présente chaque membre de sa famille peu ordinaire: son père, Takashi Yamada, homme d'affaires un peu bougon ; sa mère, Matsuko, au naturel spontané, un peu fainéante, vite démoralisée par les tâches ménagères et autres travaux domestiques. Quant à Naboru, son grand frère, il déteste étudier. Et enfin Shige, sa grand-mère, une septuagénaire bien bavarde qui ne rate pas une occasion de donner son avis sur tout et de s'amuser des querelles du couple.
À partir de 7 ans
Sasha, 7 ans, née garçon, se vit comme une petite fille depuis l’âge de 3 ans. Sébastien Lifshitz suit sa vie au quotidien et le combat incessant de sa famille pour faire comprendre sa différence. Un film bouleversant remarqué à la Berlinale 2020.
"Quand je serai grand, je serai une fille", répète Sasha depuis qu’il a 3 ans. "Sasha est une petite fille, née dans un corps de garçon. Elle déteste son zizi et regrette de ne pas pouvoir un jour porter un bébé dans son ventre", confie sa mère, Karine, au médecin de famille. Celui-ci s’avoue incompétent concernant les enfants présentant une dysphorie de genre, c’est-à-dire ceux qui ne se reconnaissent pas dans leur sexe de naissance. Il l’oriente vers Paris où Karine trouve, à l’hôpital Robert-Debré, une pédopsychiatre spécialiste de la question, qui la reçoit avec Sasha et leur prête enfin une oreille attentive : une éclaircie dans l’incessant combat que doivent mener Karine, son mari et l’aimante fratrie autour de Sasha pour que l’enfant soit enfin reconnue et acceptée comme une fille, notamment à l’école et au cours de danse. C’est aussi pour la jeune mère la fin d’une lourde culpabilité. Non, ce n’est pas parce qu’elle a désiré une fille lors de sa grossesse que Sasha se trouve aujourd’hui dans un tel bouleversement. Les causes de la dysphorie de genre demeurent inconnues. Oui, elle a bien fait de laisser Sasha s’habiller en fille. Armée d’un certificat médical attestant la dysphorie de genre de l’enfant, Karine poursuit son combat auprès du directeur de l’école qui refuse obstinément que Sasha soit considérée comme une petite fille. Le début d’une longue course d’obstacles…
Pudeur et empathie
À force de douceur et de patience, le cinéaste Sébastien Lifshitz (Les invisibles, César du meilleur film documentaire 2013, Adolescentes) a apprivoisé la famille de Sasha, obtenant le privilège de suivre l’enfant dans son quotidien pendant une année. Avec pudeur et empathie, il a placé sa caméra à sa hauteur pour capter les moments passés en famille dans sa maison du nord de la France, tout autant que les séances chez la pédopsychiatre à Paris. Pas à pas, dans ce magnifique portrait d’enfant, l’épanouissement de Sasha affleure à mesure qu’elle remporte des victoires sur l’hostilité du monde extérieur à tout ce qui s’écarte de la norme. Avec Petite fille, le réalisateur réussit un vibrant hymne à la tolérance et à la liberté, autour d’une famille unie dans un même combat pour faire comprendre et accepter la différence.
Un film d'animation philosophique, animiste et poétique. L'un des plus grands chefs-d'oeuvre de Miyazaki.
Au XVe siècle, durant l'ère Muromachi, la forêt japonaise, jadis protégée par des animaux géants, se dépeuple à cause de l'homme. Un sanglier transformé en démon dévastateur en sort et attaque le village d'Ashitaka, futur chef du clan Emishi. Touché par le sanglier qu'il a tué, celui-ci est forcé de partir à la recherche du dieu Cerf pour lever la malédiction qui lui gangrène le bras.
À partir de 10 ans
Au cœur des services d'urgences et de réanimation de l’hôpital Bichat AP-HP, à Paris, frappés de plein fouet par la première vague de l'épidémie de Covid-19. Une saisissante immersion au plus près des soignants.
Avril 2020. Le Covid-19 se répand depuis quelques semaines en Europe. Le surgissement de la pandémie frappe les hôpitaux français, et parmi eux l'immense établissement parisien Bichat AP-HP, qui a pris en charge les premiers patients. Par sa taille comme par sa position, dans le nord de la capitale en bordure de la Seine-Saint-Denis, l'un des départements les plus touchés, il offre un regard unique sur les débuts d’une tempête dans laquelle le monde se débat toujours.
Tourné entre le 10 avril et le 10 mai 2020, ce film propose une expérience hors norme d’immersion entre les murs d'un hôpital en pleine tourmente. Il dévoile de façon crue la réalité de la vie, de la mort, des décisions médicales prises sur le fil et qui engagent la survie – ou non – des patients. Il témoigne aussi du combat ordinaire des soignants et des malades, de l'héroïsme qui tente de faire barrage à cette "nouvelle normalité" et des mauvais chiffres qui s'accumulent chaque jour. Au-delà des statistiques, le réalisateur Ilan Klipper (Sainte-Anne, hôpital psychiatrique, Affaires familiales) donne à voir le réel dans toute sa force et place l’humain au centre. Alors que l'Europe est frappée par la troisième vague de l'épidémie, et que partout les mêmes histoires se reproduisent, son récit touche à l'universel.
Un documentaire puissant qui lève le voile sur le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi.
En 2018, le journaliste du Washington Post, Jamal Khashoggi, disparaît au consulat saoudien d’Istanbul. Qui se cache derrière ce crime ?
Bryan Fogel propose un regard puissant et effrayant sur une dissimulation internationale. Appuyé de preuves, d’images inédites et d’intervenants comme la fiancée de Jamal, Hatice Cengiz, la police et les procureurs turcs, tout désigne le prince héritier Mohammed Ben Salmane.
The Dissident illustre qu’une personne allant à l’encontre de forces puissantes n’est jamais en sécurité…