Le 31 janvier 2025 les médiathèques intercommunales seront exceptionnellement fermées.
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En proie à une crise existentielle, une quadragénaire revisite son passé lors d’un retour dans la maison familiale. Dans son deuxième long métrage, tourné pour la télévision, Michael Haneke livre le portrait tourmenté d’une femme à la croisée des chemins.
Photographe renommée, Elisabeth Matrei est de retour à Klagenfurt, en Autriche. Elle vient passer quelques jours de vacances auprès de son père, veuf, dans leur demeure familiale. En proie aux interrogations, la quadragénaire revisite, à la faveur de leurs discussions et des marches qu’elle entreprend, sa jeunesse et les rencontres décisives qui ont jalonné son existence : l’immense amour qu’elle voue depuis toujours à son très jeune frère et qui l’a résolue à ne jamais devenir mère ; sa collaboration avec Trotta, un maître de la photographie passionnément aimé, qui lui a permis de trouver sa voie professionnelle ; son bref mariage avec un fantasque Américain ou encore la liaison qu’elle entretient aujourd’hui avec Philippe, un jeune Parisien de plus de vingt ans son cadet…
Dédale
Marcher pour faire le point, marcher pour continuer d’avancer. Au cours de son retour dans son village d’origine, où elle retrouve un père vieillissant, Elisabeth refait à pied les trois chemins qui mènent au lac de la région. Ses pérégrinations, parfois contrariées par les bouleversements de la topographie, laissent libre cours à son introspection, ses pas ou les paroles du présent ramenant à son esprit, sous forme de fragments, les souvenirs qu’elle a conservés des événements traversés. Adaptant dans son deuxième long métrage, tourné pour la télévision, une nouvelle de la romancière autrichienne Ingeborg Bachmann, parue en 1972, Michael Haneke mêle les temporalités pour ausculter le dédale dans lequel une femme cherche sa route vers une émancipation possible, égratignant au passage – et à touches discrètes – un pays, le sien, qui a cru se dédouaner d’un passé nazi qui n’en finit pas de l’entraver. Tous les ferments ou presque de son œuvre à venir sont déjà là.
Première partie : en 1959, dans les environs de Vienne, des jeunes gens peinent à trouver l’amour et à avoir confiance dans l’avenir…
Automne 1959. À Wiener Neustadt, une petite ville aux environs de Vienne, des voitures sont vandalisées à la nuit tombée. Chez elles, deux adolescentes révisent leurs cours de catéchisme. Christian et Fritz, deux autres jeunes, se retrouvent dans un bar de la ville. Dans une famille bourgeoise, Sigurd et sa sœur Sigrid jouent de la musique tout en veillant sur leur mère, une femme paralysée, condamnée à rester alitée. Dans un bal, Christian danse avec Eva, une fille de son âge qui fait battre son cœur. De son côté, Fritz vit une liaison tempétueuse avec Gisela, la femme de son professeur et pasteur…
Elevé au sein d'une famille bourgeoise, Benny communique très peu avec ses parents trop souvent absents. Plongé dans l'univers de la vidéo, il voit son sens des réalités et des valeurs se déformer peu à peu. Sa rencontre avec une jeune fille dont il est amoureux va dériver vers l'horreur...
Avec "Le Septième continent" et "71 fragments d'une chronologie du hasard", "Benny's video" forme la trilogie dite de «la glaciation émotionnelle» (ou de «la guerre civile») qui vise à dépeindre l'horreur telle qu'elle existe dans notre société moderne.
Le film raconte trois ans de la vie de Georg, de sa femme Anna et de leur fille Eva : c'est l'histoire d'une famille, l'histoire d'une réussite professionnelle, l'histoire du prix à payer pour le conformisme, l'histoire d'un aveuglement mental.