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De plus en plus d’athlètes de haut niveau ont recours à des “préparateurs mentaux” afin d’améliorer leurs performances. Un décryptage scientifique passionnant sur l’apport des neurosciences dans le domaine sportif, à l’approche des JO de Tokyo.
Derrière les prouesses physiques des athlètes se cache une performance mentale encore plus impressionnante, préparée des années durant, et devenue un nouvel enjeu pour le haut niveau. L’intérêt pour la psychologie du sport est né au début du XXe siècle avec les écrits de Pierre de Coubertin. Ces réflexions ont rencontré l’engouement de l’armée américaine, qui a enrôlé dès 1941 celui que l’on considère comme le premier “préparateur mental” à part entière, Bud Winter, chargé de regonfler le moral des pilotes engagés dans la terrible bataille de Pearl Harbor. Depuis, le souci de la santé psychique a gagné les sportifs européens, aujourd’hui accompagnés, pour les meilleurs d’entre eux, par des coachs spécialisés. Grâce à des méthodes dont la science a prouvé l’efficacité, les champions entraînent leur esprit à contrôler les émotions, réduire le stress, mieux gérer la douleur et mettre en place la concentration nécessaire pour parvenir à des performances optimales.
Toujours plus fort
Ce documentaire suit la préparation psychique de plusieurs habitués des podiums – dont le nageur français Florent Manaudou, le pentathlonien allemand Marvin Dogue ou la championne du monde de sabre Cécilia Berder – en vue des Jeux olympiques de Tokyo. Le premier a débloqué ses freins intérieurs grâce à un travail d’association entre une émotion positive et un mot. Le deuxième, qui souhaite améliorer sa technique en escrime, combine visualisation et observation du mouvement avec l’aide d’une psychologue. Enfin, la troisième a trouvé dans la méditation un moyen d’améliorer nettement ses performances. Pour compléter ces témoignages, plusieurs chercheurs à travers le monde décryptent, schémas à l’appui, les effets concrets de différentes techniques forgées par les neurosciences sur les cerveaux des médaillés.
Portrait d'un animal politique qui a fait de la provocation une arme, avant de la voir se retourner contre lui. Du Brexit à la pandémie, une radiographie du pouvoir selon "BoJo".
Pris dans la tourmente du "scandale des fêtes" données en violation des restrictions sanitaires, au sein de son gouvernement et jusqu'à Downing Street, mis en cause par son propre camp conservateur, Boris Johnson parviendra-t-il à surmonter la crise qu'il affronte aujourd'hui, la plus grave depuis qu'il a pris, en juillet 2019, les rênes du pouvoir ? Comparé alors à Donald Trump pour ses pitreries et ses prises de position violemment anti-UE, "BoJo" s'est-il démarqué de son homologue américain, une fois devenu Premier ministre, puis avoir gagné quelques mois plus tard, sur un brillant coup de poker, une majorité à sa main ? De sa promesse, tenue, de mettre rapidement le Brexit en œuvre, qui lui a permis de triompher lors de ces élections anticipées de décembre 2019, aux succès et aux impasses de sa gestion parfois chaotique de la pandémie, ce documentaire révèle, derrière le bouffon, un stratège et sa vision, et en pointe les défaillances. Qu'il ait ou non déjà perdu la partie, ce joueur à l'instinct redoutable, qui use de la provocation comme d'une arme, a engagé son pays dans un chemin difficilement réversible. Dans un royaume désuni par le Brexit qu'il a si ardemment promu, et alors que le nombre des décès du Covid-19 y apparaît parmi les plus élevés au monde, malgré une campagne vaccinale éclair, celui qui rêvait de donner à son pays une cohésion nouvelle se voit désormais rattrapé par ses outrances.
Les choix et les silences
De son éducation dans les meilleures écoles de l'establishment britannique à son ascension au sein du parti tory, de ses premières diatribes anti-UE dans la presse de droite à son élection à la mairie de Londres, Alice Cohen retrace le parcours personnel de Boris Johnson pour décrypter les choix et les zones d'ombre de ses deux mandats consécutifs à Downing Street. Avec les témoignages de certains de ses proches (dont sa sœur Rachel), de collaborateurs ou d'adversaires (Tim Montgomerie, son ancien conseiller à la Justice sociale, Michel Barnier, qui a durement négocié avec lui pour l'UE un accord commercial préalable au Brexit...), mais aussi d'observateurs plus distanciés, elle signe le portrait en forme de bilan, nuancé et documenté, d'un animal politique bien de son temps.
Nino ne fait plus rien si ce n'est promener le chien de Lucie, la grand mère de son meilleur ami Romain, décédé il y a quelques mois. Pour s'émanciper de ce marasme, il va voler Lucie. Tête de Chien est le troisième film de Tommy Weber après Quand je ne dors pas et Callao.
Été 1984 à Livourne, ville natale d'Amedeo Modigliani. Sous l'impulsion de Vera Burdé, conservatrice du musée de la ville, la mairie décide de draguer le fond du canal. Elle espère découvrir des sculptures de Modigliani, qui les y aurait jetées soixante-quinze ans plus tôt, vexé, dit la légende, par les remarques désobligeantes de ses amis. Les pelleteuses sont installées et les Livournais, mi-fascinés, mi-goguenards, observent les ouvriers à l'œuvre.
On repêche un pot de peinture ("C'est le pot de peinture de Modigliani !" s'écrient les badauds), un vélo, une mobylette ("C'est la mobylette de Modigliani !"), quelques revolvers mais pas de sculpture. Les recherches infructueuses se prolongeant, trois étudiants décident de façonner leur propre tête, avant de la jeter, la nuit tombée, dans le canal. Dès le lendemain, leur œuvre émerge des eaux, immédiatement saluée par les critiques et les historiens de l'art comme une découverte exceptionnelle. Mais une deuxième tête, puis une troisième, sont repêchées. La ville et le monde de l'art entrent en ébullition…Vingt-cinq ans après, Giovanni Donfrancesco ressuscite cette épopée burlesque grâce aux images filmées alors et au récit de ses principaux protagonistes. Un régal.
Mais ses mensonges ne tardent pas à le rattraper, au point de mettre sa vie et celle de son entourage en danger… Inspirée de l’œuvre de Jo Nesbø, une savoureuse comédie policière au rythme haletant et aux personnages bien troussés.
Épisode 1
Oslo, 2002. Grâce à son bagou et à son art du mensonge, le jeune Roger Brown est parvenu à décrocher un poste de chasseur de têtes chez Alfa, un prestigieux cabinet de recrutement. Il fait très vite merveille, notamment suite au décès du PDG de Njord Oil, qu’il faut remplacer au pied levé. Roger se rend à Londres rencontrer Sander, un candidat potentiel pour le poste, et fait la connaissance de Diana, une jeune commissaire d’exposition dont il tombe sous le charme. Pour obtenir rapidement beaucoup d’argent et ainsi impressionner la jeune femme, Roger entre en contact avec Ove, une petite frappe sans envergure et amateur d’armes à feu, qu’il convainc de participer à un vol d’œuvre d’art…
Maria Grazia Chiuri est la première femme à être nommée à la tête de la prestigieuse maison de couture Dior. Depuis 2016, cette directrice artistique venue d'Italie révolutionne le monde de la mode. Pendant des mois, Loïc Prigent a suivi Maria Grazia Chiuri et ses équipes pour la confection de la collection " Croisière ", dont le défilé grandiose s'est déroulé cette fois-ci au mythique Stade panathénaïque d'Athènes en mai 2021. De Paris à Athènes, en pleine pandémie, la caméra de Loïc Prigent s'est immiscée dans toutes les étapes de la création : des dessins aux premiers essayages, des premières idées de Maria Grazia Chiuri jusqu'aux coulisses de ce défilé spectaculaire.