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Après entre autres Marguerite Duras, Guillermo Del Toro, Pam Grier ou James Cameron, Alexandre Vuillaume -Tylski consacre sa chronique "Génériques de films" à ceux de Sofia Coppola.
Bob Harris, acteur sur le déclin, se rend à Tokyo pour tourner un spot publicitaire. Il a conscience qu'il se trompe - il devrait être chez lui avec sa famille, jouer au théâtre ou encore chercher un rôle dans un film -, mais il a besoin d'argent. Du haut de son hôtel de luxe, il contemple la ville, mais ne voit rien. Il est ailleurs, détaché de tout, incapable de s'intégrer à la réalité qui l'entoure, incapable également de dormir à cause du décalage horaire. Dans ce même établissement, Charlotte, une jeune Américaine fraîchement diplômée, accompagne son mari, photographe de mode. Ce dernier semble s'intéresser davantage à son travail qu'à sa femme. Se sentant délaissée, Charlotte cherche un peu d'attention. Elle va en trouver auprès de Bob...
Une jeune suédoise de 20 ans arrive à Los Angeles dans le but de faire carrière dans l’industrie du porno. Sa détermination et son ambition la propulsent au sommet d’un monde où le plaisir cède vite la place au risque et à la toxicité.
Plusieurs scènes de violences et d’agression sexuelles sont susceptibles de troubler gravement le public.
Dans les hautes montagnes de l’Atlas, Abdellah, un jeune berger et son père, sont bloqués par la neige dans leur bergerie. Leurs bêtes dépérissant, Abdellah doit s’approvisionner en nourriture dans un village commerçant à plus d’un jour de marche. Avec son mulet, il arrive au village et découvre que celui-ci est déserté à cause d’un curieux événement qui a bouleversé tous les croyants.
Un petit groupe d'ados tente de tromper l'ennui à la fin du mois d'aout dans la Cité des Choux. Un matin, Kenza, une fille de la bande, ne vient pas au rendez-vous et ne répond plus au téléphone...
César du meilleur court métrage de fiction 2021.
En donnant la parole à certaines de ces femmes et à leurs proches, ce documentaire jette un regard neuf sur un phénomène sociétal encore tabou.
Lorsque la tempête intérieure s’accentue au point que sa puissance devient insupportable, alors s’impose pour elles une seule décision : se tuer, et emporter les enfants avec elles. Hélène s’est pendue après avoir tué son fils de 4 ans ; Cécile a tenté de se suicider après le meurtre de son fils ; Christelle s’apprêtait à ôter la vie à ses deux filles avant de renoncer. À chaque fois, les mêmes mots reviennent : "Je n’avais pas le choix." Qu’importe l’âge ou le milieu social, les récurrences surprennent lorsqu’il s’agit de comprendre les motifs des infanticides commis par des mères pourtant aimantes et fusionnelles, bien loin des monstres imaginés. "Dans l’ombre de la femme qui tue, explique le psychiatre Mathieu Lacambre, il y a souvent un homme qui a participé aux violences ou qui n’a pas vu." Viol, inceste ou violences conjugales émergent dès lors que les parcours de vie se révèlent. Rattrapées par leur souffrance, ces femmes perdent peu à peu pied, finissant par planifier le passage à l’acte. L’inéluctable s’enclenche…
Tabou absolu
D’une grande pudeur, ce documentaire livre un récit bouleversant de l’engrenage des infanticides, qui, selon un rapport ministériel, tueraient un enfant tous les dix jours en France. Désireuse de s’éloigner des faits criminels pour mieux en comprendre les causes, la réalisatrice et journaliste Sofia Fischer a contacté des dizaines de mères, la plupart encore en prison, dont les raisonnements frappent par leur similitude. Face caméra, les paroles de ces femmes, visages cachés ou invisibles, et de leurs proches modifient la perception d’un phénomène resté tabou tant il questionne la société, la toxicité des injonctions dictées aux mères, les manquements de notre système de santé et le poids des violences masculines.
L’histoire se passe en France dans un pensionnat désaffecté, reconverti en locaux pour stages de danse, et situé au cœur d’une forêt. Nous sommes au milieu des années 90, avant l’utilisation généralisée des téléphones portables. Toute l’action du film se déroule sur une nuit d’hiver, entre 20h et 8h le lendemain matin.
Jeux Olympiques d'Athènes, été 2004. Misha, 11 ans, quitte la Russie pour retrouver sa mère, Sofia. Ce qu'il ne sait pas, c'est qu'un nouveau père l'attend aussi à Athènes. Alors que la Grèce vit au rythme des jeux olympiques, Misha est violemment projeté dans le monde des adultes...
Dans ces lieux où on se côtoie sans jamais se rencontrer. Où la musique gère la pulsion des corps. Il danse, lui, son fiancé, le regard tourné vers lui-même. Il ne la regarde pas. Il est bien trop occupé à fondre son corps à l'hydre primordiale faite du corps des autres. Ils sont tous beaux, ils n'aspirent qu'à se reconnaître dans la beauté de l'autre. Elle est la fille, habillée de noir. Si jeune et déjà vêtue du deuil d'elle-même. Dans les toilettes, elle prend un rasoir et entaille son poignet. C'est ainsi qu'ils se rencontrent. Désormais, elle prend sur lui le pouvoir des victimes. Elle paiera le prix qu'il faut pour qu'il la regarde : "Par là où elle n'est pas regardable". Car c'est du regard des hommes qu'est constituée l'obscénité des femmes. Elle l'a choisi parce qu'il n'aime pas les femmes. De ce tête à tête naissent le désir et la haine meurtrière qui l'accompagne.
Lors d’un rendez-vous avec son banquier, un petit entrepreneur qui travaille comme chauffeur de taxi pour arrondir ses fins de mois découvre que le montant du pot de vin qu’il doit verser pour obtenir son prêt a doublé. Désemparé, l’homme tue le banquier et se suicide. Le drame suscite un débat national à la radio au sujet du désespoir qui a saisi la société civile. Pendant ce temps, cinq chauffeurs de taxi et leurs passagers roulent dans Sofia la nuit, chacun dans l’espoir de trouver un avenir meilleur.