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Une méditation cinématographique sur le conflit israélo-palestinien proposée par une réalisatrice qui brouille les pistes de la haine en affirmant sa double culture juive et arabe. Le film longe le tracé de séparation qui éventre l’un des paysages les plus chargés d’histoire du monde, emprisonnant les uns et enfermant les autres. Sur le chantier aberrant du mur, les mots du quotidien et les chants du sacré, en hébreu et en arabe, résistent aux discours de la guerre et se fraient un chemin dans le fracas des foreuses et des bulldozers.
Ce film nous emmène dans le sud de l'Inde, sur les pas d’un duo surprenant et improbable : le professeur Thomas Tursz, célèbre cancérologue français et directeur de l’Institut Gustave-Roussy, à Villejuif, mû par le désir de confronter ses connaissances, y est entraîné par Nella Banfi, son ancienne patiente qui a soigné son cancer grâce à la médecine indienne. Cette histoire est celle d’une femme qui a vécu le parcours éprouvant de la médecine moderne, de la chirurgie, des traitements et du doute. Et qui a finalement choisi une voie différente, mais complémentaire de celle qu'on lui proposait. Et a vaincu la maladie. C’est une démarche étonnante et inattendue : celle d’un éminent docteur au sommet de ses connaissances, qui part à la découverte d’une médecine qui, appremment diffère radicalement de la sienne.
Ni donneur de leçons, ni prescripteur, Mon docteur indien est aussi l’histoire d’un métissage de cultures, d’une mondialisation positive, où des approches différentes se rencontrent pour mieux s’enrichir. Le film explore les ponts qui existent entre la médecine traditionnelle, la science et la médecine moderne, qui s’accordent à repositionner le patient au cœur du processus de guérison pour soigner la personne et non la maladie.
Justus a 5 ans, il aime se mettre en robe pour jouer avec sa sœur. Lou a 2 ans, et il a deux mamans. Ils sont élèves dans les écoles maternelles Nicolaigården et Egalia, à Stockholm, dirigées par Lotta Rajalin.
Des écoles pionnières de la pédagogie neutre, depuis que le gouvernement suédois a demandé en 1998 de promouvoir l’égalité des sexes dès la petite enfance. Pour la première fois, Lotta Rajalin a accepté de nous ouvrir les portes de ces écoles qui suscitent tant de polémiques et de fantasmes. Pendant une année scolaire, les réalisateurs ont pu filmer des éducateurs, des enfants, des parents, tels qu’ils vivent au quotidien cette expérience pédagogique et humaine unique.
De la première réunion où Lotta accueille les nouveaux parents aux scènes de la vie scolaire, les réalisateurs montrent le travail des pédagogues, qui s’attachent à combattre les stéréotypes de genre. Ils évitent de prononcer les mots "garçon" et "fille" et utilisent, en plus de "il" et "elle", un troisième pronom personnel neutre : "Hen". Ils mettent à disposition de tous les enfants des jupes de danse, leur proposent toutes les couleurs, tous les jouets, tous les vêtements, sans distinction de sexe. Ce documentaire montre comment parents et éducateurs doivent faire avec les préjugés et les traditions. Il souligne aussi les charges parfois virulentes, comme cette émission de télévision australienne qui ironise sur ces écoles suédoises ou, pire, ces multiples lettres de menaces qui traitent les éducateurs de "féministes talibans". Il donne enfin la parole aux principaux concernés, les enfants : Justus a 5 ans et quand il sera grand, il veut être pompier.
“L’intelligence ne peut être menée que par le désir. Pour qu’il y ait désir, il faut qu’il y ait plaisir et joie... L’intelligence ne grandit et ne porte de fruits que dans la joie.” (Simone Weil) Femme indépendante à l’esprit brillant, telle apparaît la philosophe Simone Weil dans cette biographie très bien documentée, qui s’appuie notamment sur de nombreuses archives familiales. Née en 1909 à Paris dans une famille de la bourgeoisie juive (son frère surdoué deviendra un grand mathématicien), choyée durant son enfance, Simone Weil est reçue à l’École normale supérieure en 1925 après avoir eu pour professeur le philosophe Alain au lycée Henri IV. Très vite elle s’engage socialement et milite en faveur de la paix. Agrégée de philosophie en 1931, elle est nommée professeur dans un collège du Puy. Là elle s’inscrit à la CGT unifiée, soutient un mouvement de chômeurs avec lesquels elle partage son salaire.
Après avoir publié quelques articles dans La révolution prolétarienne et La critique sociale, rencontré Boris Souvarine et Léon Trotsky (qui lui conseille de s’engager dans l’Armée du salut !) et rédigé ses Réflexions sur les causes de la liberté et l’oppression sociale, elle travaille début 1935 comme ouvrière spécialisée chez Alsthom. L’été suivant, en vacances au Portugal, elle a la révélation du christianisme. Sans jamais se convertir, la jeune philosophe ouvrière élabore un “matérialisme spirituel” qui lui permet d’éprouver concrètement ses idées. En 1936, elle rejoint la colonne Durruti en Espagne pour combattre les franquistes. Pacifiste à la déclaration de la guerre en 1939, elle doit fuir avec sa famille à Marseille et entre en résistance en écrivant dans Les cahiers du témoignage chrétien. Après quelques mois passés aux États-Unis, elle revient en Angleterre en 1942 où elle est affectée au service de la France libre. Atteinte de tuberculose, refusant de se nourrir et de se soigner, elle meurt en août 1943 au sanatorium d’Ashford. Tout au long de sa courte vie, Simone Weil a écrit des textes qui relatent son expérience et sa réflexion : L’enracinement, La pesanteur et la grâce, Oppression et liberté, La condition ouvrière ou encore L’attente de Dieu, autant de titres qui traduisent sa profonde compassion à l’égard de l’homme souffrant ou sacrifié.
Manon, une adolescente de quinze ans, a rencontré Greg, un garçon de dix-sept ans. Lui habite Claviers, un petit village du Haut-Var, tandis qu'elle vit à Paris. La réalisatrice de "Coûte que coûte" et des "Bureaux de Dieu" filme leur romance : 800 kms de distance entre eux, mais surtout de différence...
Vincent est un chanteur de hard rock. Beau et charismatique, sur scène il domine tout. Seul face à son père, il redevient muet et semble soumis. L'arrivée de Julia, la nouvelle compagne de son père va réveiller certaines tensions. Il digère ainsi mal cette nouvelle relation, et pourtant il va subir les lois de l’attraction et s’engager dans un rapport ambigu avec la jeune femme.
Claire, alors qu'elle enquête sur une affaire de maltraitance d'enfants, découvre que la famille est tourmentée par une entité surnaturelle.
Élise à Brest, Alexia à Saint-Etienne, Cécile à Compiègne ou encore Jill à Marseille : elles sont des milliers de jeunes femmes à dénoncer les violences sexistes, le harcèlement de rue et les remarques machistes qu’elles subissent au quotidien. La nuit, armées de feuilles blanches et de peinture noire, elles collent des messages de soutien aux victimes et des slogans contre les féminicides. Certaines sont féministes de longue date, d’autres n’ont jamais milité, mais toutes se révoltent contre ces violences qui ont trop souvent bouleversé leurs vies. Le sexisme est partout, elles aussi !
De jeunes acteurs s'emparent des corps de mes grands-parents et rejouent leurs derniers moments ensemble. Accompagnés par la voix de mon grand-père ils racontent la mémoire qui s'échappe, les corps douloureux, la solitude. Ils racontent la perte, parlent de la vie.
Présenté à la Quinzaine des Réalisateurs du Festival de Cannes 2021.
Épisode 1 - Les origines
On a souvent pris Auto-Tune pour ce qu’il n’est pas. Si ce logiciel permet de corriger numériquement les fausses notes, il n’a rien à voir avec le vocoder ou la talkbox. Pour le comprendre, retour sur le lancement de ce programme avec son créateur, ses premières utilisations avec Teki Latex et la manière dont certains comme PNL l'ont détourné pour créer des nouvelles sonorités.
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Désormais ministre des Affaires étrangères sous le contrôle d’une jeune Première ministre intransigeante, Birgitte Nyborg voit sa carrière compromise lorsqu’un conflit pétrolier au Groenland menace de se transformer en crise internationale. Contrainte, elle va devoir lutter pour le pouvoir et faire les bons choix au milieu d’intrigues politiques, d’enjeux personnels et de tensions médiatiques.
La cultissime série politique danoise revient en force avec un regard toujours aussi aiguisé sur les coulisses de la démocratie.
Conflit intérieur
Neuf ans après avoir déferlé sur le monde, la série danoise phénomène revient pour une nouvelle saison, plus sombre que les précédentes. Adam Price, son créateur, confronte cette fois son iconique héroïne Birgitte Nyborg, ex-Première ministre danoise, à des enjeux géopolitiques et environnementaux en lien avec le réchauffement climatique et, plus encore, à un conflit intérieur. Désormais divorcée et sans charge de famille, la fraîchement nommée ministre des Affaires étrangères, hier respectée pour son humanité et son intégrité, se retrouve déchirée entre ses valeurs et l'ivresse du pouvoir auquel elle a pris goût jusqu'à l'addiction. Alors qu'un conflit pétrolier au Groenland, dont la banquise fond à vue d'œil, menace de se transformer en crise internationale et de lui coûter sa carrière, la cheffe de la diplomatie négocie sur la corde raide pour éviter un affrontement entre superpuissances – États-Unis, Chine et Russie. Entre la méfiance de sa rivale Première ministre, la défiance de son parti et l'aspiration du Groenland, territoire autonome, à l'indépendance, la charismatique ministre, popularité en berne, mobilise son sens de la stratégie et de la communication pour se maintenir à flot. Époustouflante de justesse, Sidse Babett Knudsen excelle une fois encore à incarner les tourments secrets que cette virtuose de la politique dissimule derrière un sang-froid à toute épreuve, jusqu'à la rupture. Une plongée au cœur de la solitude et du piège du pouvoir, qui explore aussi les ambivalences de la transmission.