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Élise à Brest, Alexia à Saint-Etienne, Cécile à Compiègne ou encore Jill à Marseille : elles sont des milliers de jeunes femmes à dénoncer les violences sexistes, le harcèlement de rue et les remarques machistes qu’elles subissent au quotidien. La nuit, armées de feuilles blanches et de peinture noire, elles collent des messages de soutien aux victimes et des slogans contre les féminicides. Certaines sont féministes de longue date, d’autres n’ont jamais milité, mais toutes se révoltent contre ces violences qui ont trop souvent bouleversé leurs vies. Le sexisme est partout, elles aussi !
Épisode 1 - Les origines
On a souvent pris Auto-Tune pour ce qu’il n’est pas. Si ce logiciel permet de corriger numériquement les fausses notes, il n’a rien à voir avec le vocoder ou la talkbox. Pour le comprendre, retour sur le lancement de ce programme avec son créateur, ses premières utilisations avec Teki Latex et la manière dont certains comme PNL l'ont détourné pour créer des nouvelles sonorités.
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Associé à la création "pure", l’art brut suscite aujourd’hui un fol engouement sur le marché de l’art. Comment, dès lors, préserver son authenticité ? À la rencontre d’artistes singuliers souvent vulnérables, une plongée dans des imaginaires foisonnants.
Primitif, infantile, obsessionnel, émouvant, troublant, angoissant, exaltant... Tout a été dit sur l'art brut. Mais qui sont les auteurs, marginaux et autodidactes, des œuvres désignées sous ce label, qui suscite aujourd’hui un fol engouement, des salles de ventes aux grands musées ? Ce concept a été inventé dans les années 1940 par Jean Dubuffet qui collectait, dans des asiles psychiatriques, des prisons ou des villages des œuvres dont les producteurs n’avaient nulle conscience d’être des artistes, et qui renouaient ainsi, selon lui, avec l’essence même de l’art : la pulsion créatrice sans filtre, aux antipodes de la culture académique. Emblématique, la Suissesse Aloïse Corbaz, qui peignait en série des couples fusionnels, ou Hassan, le clochard de Barcelone, auteur compulsif de fulgurants dessins sur des caisses de vin, s’intéressaient à leur seul processus de création. Comment, dès lors, protéger cet art de la disparition, sans le dénaturer ? À Francfort, l’atelier Goldstein s’emploie à maintenir ce délicat équilibre, en accueillant en résidence des artistes atteints d’un handicap ou d’un trouble cognitif, comme Julius Bockelt, dont les œuvres sur papier sont saturées des ondes et des vibrations qu’il perçoit, notamment dans la beauté éphémère des nuages.
Le prix de la liberté
Face à la loi du marché, cette "altérité", émanant d’une fragilité mentale ou sociale, va-t-elle se dissoudre ou résister, pour conserver son authenticité et sa radicale liberté ? Actuelle figure majeure du genre, l’Américain George Widener, atteint du syndrome d’Asperger et obsédé par les dates, a longtemps vécu dans la rue et se réjouit de sa reconnaissance. "J’espère qu’on voit en moi plus qu’un autiste surdoué du calendrier. J’aime être vu comme un artiste", insiste-t-il, fustigeant le prétendu romantisme de la pauvreté et des marges, auxquelles on voudrait l'assigner ainsi que ses pairs. Comme lui, Jill Galliéni, dont les "prières" s’arrachent, ou Marilena Pelosi, autrice de dessins intenses surgis de son inconscient, nous ouvrent leur univers intime en évoquant avec émotion leur différence. À leur rencontre, et aux côtés d’historiens, de collectionneurs et de marchands, Simon Backès plonge dans le prodigieux foisonnement de cette création "pure" et explore en profondeur l’évolution de sa place dans la société.
De jeunes acteurs s'emparent des corps de mes grands-parents et rejouent leurs derniers moments ensemble. Accompagnés par la voix de mon grand-père ils racontent la mémoire qui s'échappe, les corps douloureux, la solitude. Ils racontent la perte, parlent de la vie.
Présenté à la Quinzaine des Réalisateurs du Festival de Cannes 2021.