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Dans le cadre d'une vaste campagne de fouilles, la plus importante de ces vingt dernières années, les archéologues nous livrent un récit inédit sur la vie dans la cité et le quotidien des individus qui ont vécu la catastrophe.
Épisode 1 - Des corps et des vies
Pompéi fascine des millions de visiteurs chaque année. Mais sur le site de la ville détruite en 79 de notre ère par l’éruption du Vésuve, un tiers du périmètre reste encore à explorer. Dans la partie nord, un pâté de maisons est en cours d’excavation sous la direction d’une équipe de chercheurs italiens : l’Insula 10. Très vite, les fouilles mettent au jour un four en briques de dimensions inhabituelles, bien trop grand pour un usage domestique. Un examen plus approfondi révèle qu'il faisait partie d'une boulangerie prospère qui pratiquait la vente en gros. Dans une petite pièce à proximité, les archéologues découvrent trois squelettes aux os brisés, probablement des esclaves écrasés par l’effondrement du toit. L’universitaire Nicolas Monteix, spécialiste des boulangeries de l’Italie romaine, détaille la condition de ces travailleurs asservis qui faisaient tourner l’économie locale. Dans un bâtiment attenant, une luxueuse résidence révèle des fresques uniques…
Espagne, 1936. Dans une petite ville reculée d'Andalousie, Higinio, partisan républicain, voit sa vie menacée par l’arrivée des troupes franquistes. Avec l’aide de sa femme Rosa, il décide de se cacher dans leur propre maison. Commence alors pour le couple une longue captivité volontaire.
Prix du meilleur scénario au Festival international du film de San Sebastián en 2019.
Entre éclairages de spécialistes et plongée dans la matière même de ses œuvres, ce documentaire passionnant présente sous un nouveau jour le peintre Amedeo Modigliani, nuançant le mythe de l’artiste maudit.
Une documentation lacunaire, conjuguée à une soif de romanesque, a suffi à forger la légende tragique d’Amedeo Modigliani : celle d’un artiste miséreux diluant dans l’alcool son talent brut comme ses souffrances de tuberculeux, auxquelles il succombera à 35 ans. Sa compagne enceinte, Jeanne Hébuterne, se suicidera au lendemain de sa disparition. Né en 1884 à Livourne, dans une famille juive séfarade désargentée et cultivée, Amedeo Modigliani débarque à 22 ans dans la bohème parisienne, avec pour bagages sa formation classique et un modeste héritage, rapidement évaporé. Ses premières toiles, à la croisée des courants (La Juive, exposé au Salon des indépendants de 1908, emprunte à la fois à l’expressionnisme de Munch, à la palette d’un Picasso période bleue et au trait assuré de Toulouse-Lautrec), lui valent l’admiration du médecin Paul Alexandre, ami et mécène qui l’introduira dans sa colonie d’artistes montmartroise de la rue du Delta. C’est ici que l’Italien lettré fait la connaissance de Constantin Brancusi, fils de paysans roumains qui l’initie à la sculpture, laboratoire de formes dans lequel Modigliani esquisse les contours de son style unique. Dans le chaos de la Première Guerre mondiale, sa passion fiévreuse pour la poétesse et suffragette Beatrice Hastings se superpose avec son retour aux pinceaux. Allongement des cous, stylisation des formes, aplatissement des volumes, yeux asymétriques et sans pupilles, telles des fenêtres ouvertes sur l’âme… : Modigliani croque inlassablement l’avant-garde parisienne, avant de signer une série de nus sulfureux, puis de connaître, sous les douces lumières de la Côte d’Azur, une éclaircie aux couleurs cézaniennes, repoussoir éphémère des ténèbres…
Sous la surface
La légende de l’artiste maudit qui poursuivait Modigliani a parfois éclipsé son œuvre. Une poignée d’historiens de l’art tente aujourd’hui de la dissiper, en plongeant sous la surface des tableaux (grâce à d’innovantes techniques d’imagerie) et en revisitant son parcours. Suivant leurs travaux, cet élégant documentaire, narré par Pierre Deladonchamps, dévoile, au fil d’une envoûtante promenade dans son œuvre, un autre visage de cet admirateur des maîtres de la Renaissance italienne, qui a tracé dans l’art moderne un sillon sans égal.
Lors du 17ème Festival Jazz à Saint-Germain-des-Prés, Linda Lee Hopkins, accompagnée par la formation « The spirit and truth singers » crée pour l’occasion, présente ses deux nouveaux albums « The Soul of Gospel » et « The Road Ahead ».
Jamais Cecilia naurait dû lire cette lettre trouvée par hasard dans le grenier. Sur lenveloppe jaunie, quelques mots de la main de son mari : «À nouvrir quaprès ma mort ». La curiosité est trop forte, elle louvre et le temps sarrête John-Paul y confesse une faute terrible dont la révélation pourrait détruire non seulement leur famille mais la vie de quelques autres. À la fois folle de colère et dévastée par ce quelle vient dapprendre, Cecilia ne sait que faire : si elle se tait, la vérité va la ronger, si elle parle, ceux quelle aime souffriront.
Liane Moriarty brosse un tableau nuancé et émouvant de lamour (marital et familial) et se révèle bien mieux quun simple auteur de best-sellers : une romancière dont les personnages attachants pourraient être vos amis ou vos voisins, avec leurs qualités et leurs failles.
Découvert par Amy Einhorn, léditrice américaine de La Couleurs des sentiments, Le secret du mari est un immense succès aux U.S.A : Nº 1 sur la liste des best-sellers du New York Times, il figure toujours sur les listes des meilleures ventes deux ans après sa sortie.
Le Secret tient en haleine deux millions de lecteurs dans le monde dont un million aux USA.
En vacances à Buenos Aires, une femme est confrontée à la mort soudaine de son mari. Les procédures funéraires, la chaleur et une voisine qui vient arroser les plantes se réunissent dans un périple émotionnel dans lequel il est impossible de distinguer le réel de l’irréel. Vergel est le portrait émouvant d’une femme déboussolée et durement éprouvée par le deuil. Cloîtrée dans son appartement, elle reprend peu à peu goût à la vie grâce à sa rencontre avec sa voisine, qui fera office de confidente, assistante et bientôt amante.
En 2015, bouleversée par l’attentat de «Charlie Hebdo», la chorégraphe Nadia Vadori-Gauthier danse chaque jour avec la ville, les gens, les matériaux, les environnements. Ses danses, parfois traversées d’échos de la violence de l’actualité, distillent une douceur infinitésimale dans les espaces du quotidien. Ce geste poétique et engagé déplace le regard, invitant à rêver autrement le monde.
Olivia, transgenre, travaille comme soignante auprès d’Olga, une grand-mère russe ashkénaze de Brighton Beach à Brooklyn. Fragilisée par sa situation d’immigrante philippine, elle paie secrètement un Américain pour organiser un mariage blanc. Alors que celui-ci se rétracte, elle rencontre Alex, le petit fils d’Olga, avec qui elle ose enfin vivre une véritable histoire d’amour… Grand prix du festival Chéries-Chéris 2019.
En quatre épisodes, cette série vous fait découvrir des plantes d'apparence discrète et banale, qui recèlent pourtant des qualités insoupçonnées. Découvrez les vertus extraordinaires de l'ortie, du lotus, de l'if et de l'arabette.
Connaissez-vous "L'effet lotus" ? C'est une étonnante combinaison entre fonction chimique et physique à l'échelle du nanomètre. Voilà qui stimule l'avènement de la "biomimétique", cet art qui consiste à copier la nature et à reproduire artificiellement des systèmes biologiques.
Ces plantes sont de véritables partenaires biologiques, emblématiques d'une nature 'sauvage' salvatrice et de 'faits de nature' actuels, vitaux, globaux. On les découvre à travers la planète, dans des contextes aussi étonnants qu'inattendus, dans le jardin de Versailles, dans la brousse australienne, dans un temple indien, dans les laboratoires suisses, danois, allemands, français, japonais ou anglais, des champs et forêts en Afrique, Espagne ou au Canada.
Épisode 1 : L'ortie, vers un jardin sauvage
Épisode 2 : L'arabette, le mécano génétique
Épisode 3 : Le lotus de la spiritualité à l'hypertechnologie
Épisode 4 : L'if aux frontières de la vie
Clé de voûte de l'écosystème en Antarctique, le krill voit sa population dangereusement décliner. Une équipe de scientifiques lance une expédition inédite en plein hiver austral pour percer ce mystère.
Le krill, une crevette de la taille d'un doigt, est le maillon clé de la chaîne alimentaire de l'océan austral. En termes de biomasse, c'est l'espèce la plus abondante de la planète et toute la vie en Antarctique en dépend. Mais, depuis trente ans, ses effectifs déclinent dramatiquement, de l'ordre de 90 % dans certaines zones, ce qui menace l'ensemble des êtres vivants du continent blanc, qui s'en nourrissent. Quelles sont les raisons de cette disparition inquiétante ? Pour le découvrir, un groupe des meilleurs experts en biologie de l'Antarctique et de l'océan austral embarquent sur le Polarstern, un brise-glace capable de pénétrer l'épaisse banquise qui encercle l'Antarctique, pour une expédition hivernale dans l'hémisphère sud inédite dans les annales de la science. Objectif : mieux connaître les liens qui relient cette minuscule crevette à cette gigantesque étendue de glace, et tenter de mieux évaluer la quantité de krills évoluant dans ces mers en hiver. Après avoir installé un camp sur la banquise, les scientifiques entament une série de plongées inédites. Sous la glace, ils rencontrent d'importantes colonies de krills en formation, se nourrissant de phytoplancton, une algue microscopique contenue dans la banquise. Celle-ci fournit ainsi en hiver un habitat vital pour le développement des jeunes populations.
Conséquences dramatiques
Mais, en Antarctique Ouest, principale zone de reproduction de l'espèce, le changement climatique a entraîné un raccourcissement de la période hivernale, réduite de quatre-vingt-dix jours en trente ans. La banquise est plus fragile, moins étendue, et la nourriture hivernale, principalement le phytoplancton, n'est plus aussi abondante. Les scientifiques font le lien entre cette évolution et la disparition du krill. Pour eux, le futur de l'espèce dépend désormais de notre capacité à rétablir un équilibre écologique. Si jamais le krill s'éteignait, de nombreuses espèces seraient elles aussi condamnées dont les baleines, les phoques, les manchots, etc. Par ailleurs, si le phytoplancton, véritable piège à CO2, est moins abondant, c'est tout l'écosystème de l'Antarctique, et au-delà, qui s'en trouverait bouleversé. Extrêmement documenté, le film suit l'expédition dans ses préparatifs, ses plongées et ses découvertes et donne la parole aux scientifiques. Il offre aussi de magnifiques images prises sous la glace dans une lumière irréelle. Krill, le secret de la banquise témoigne de l'incroyable palette des paysages sous-marins faits de saillies, de falaises et de caves, abritant un riche écosystème, qu'il est urgent de préserver.
Dans un bouleversant journal intime filmé, Rémi Delescluse, né d'un donneur anonyme, enquête sur son géniteur et rencontre celles et ceux qui militent pour la levée du secret.
La compagne de Rémi Delescluse va bientôt mettre au monde une fille. À l’approche de l’heureux événement, le futur papa prend soudain conscience qu’un vide s’invite à la fête : "Ma fille porte déjà en elle une part de cet homme et je ne sais absolument rien de lui", constate-t-il. Lui, c’est le donneur anonyme dont le sperme a servi à l’insémination artificielle de la mère de Rémi. Le désir d’humaniser cet homme, mais aussi de connaître ses antécédents médicaux, la moitié de son patrimoine génétique lui étant inconnu, pousse le réalisateur à partir en quête de ses origines dans un film en forme de bouleversant et instructif journal intime filmé.
Deux cents enfants à lui seul
En France, depuis le début des années 1970, environ 70 000 enfants ont été conçus par insémination avec donneur anonyme, et la loi leur interdit toujours d’obtenir la moindre information sur leur géniteur. Dans les banques de sperme (les CECOS), les médecins avaient imaginé un dispositif construit autour du secret pour dissimuler la présence du donneur, car ils bousculaient alors l’ordre naturel de la conception et la société française n’y était pas encore disposée. Rémi Delescluse dévoile un système opaque, longtemps resté sans réel contrôle, comme l’atteste le témoignage d’un "serial donneur" qui aurait permis la conception d’environ deux cents enfants. Le cinéaste rencontre également des femmes et des hommes venus au monde de la même manière que lui. Une première génération devenue adulte qui, après avoir suivi en vain la voie légale, s’empare en derniers recours de tests ADN (interdits en France) pour retrouver leurs donneurs. À travers cette quête intime, le film explore le poids des secrets de famille et interroge les frontières de la filiation.