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Depuis plus de soixante ans, la Corée est divisée en deux États, deux sociétés diamétralement opposées. Une réunification est-elle encore possible ? Au-delà des stéréotypes, des Nord et Sud-Coréens racontent ensemble leur histoire. Passionnant.
D'un côté, Pyongyang, capitale de la Corée du Nord : un royaume ermite ruiné, une dynastie coupée du monde et un bastion communiste doté de la quatrième armée du monde. De l'autre côté, Séoul, capitale de la Corée du Sud : une société civile bouillonnante, un capitalisme triomphant, la treizième puissance mondiale, le pays où les enfants ont des téléphones Samsung et des casquettes de base-ball. Comment, au-delà de ces clichés, raconter l'histoire de la Corée quand il y en a deux ? Pour comprendre comment on en est arrivé là, Pierre-Olivier François a convaincu des membres de l’élite des deux États de raconter ensemble leur histoire. Leurs témoignages, ainsi que ceux de diplomates et d'historiens, sont enrichis d'archives rares venues de Séoul, Pyongyang, Pékin, Moscou et Washington. Un passionnant voyage dans les mentalités, qui déroule un siècle histoire, des débuts de l’occupation japonaise, en 1910, aux derniers rapprochements en date, notamment entre Kim Jong-un et Donald Trump.
Épisode 1 : Frères ennemis
Épisode 2 : Si proches, si loin
"Le dessous des cartes" s’associe à "Reporters sans frontières" (RSF) pour une émission sur l’état de la liberté de la presse dans le monde.
Le Vietnam, la Chine et la Corée du Nord sont les trois pays qui offrent les pires conditions pour l’exercice du métier de journaliste selon RSF. Aujourd’hui, dans le monde, plus de cinq cents journalistes sont derrière les barreaux, vingt-sept ont été tués depuis le début de la guerre en Ukraine, plus de quatre-vingt-dix dans le cadre de la guerre Hamas-Israël : autant d’indicateurs alarmants pour une profession qui doit en plus faire face à la l’explosion de la désinformation. Tour d’horizon.
Fondée en 1945, l’Organisation des Nations Unies s’est peu à peu élargie, pour aujourd’hui rassembler 193 pays, avec le principe théorique : « Un État, une voix ». Ainsi réunie, la « communauté internationale » est censée prévenir les conflits et échanger sur les grands enjeux mondiaux. Mais force est de constater que certains dirigeants désinvestissent cette institution et qu’elle ne semble plus avoir suffisamment de poids politique.
En cause notamment, le Conseil de sécurité de l’ONU et le principe du droit de véto que beaucoup aimeraient réformer. En cause également, la fragmentation croissante du monde en plusieurs blocs, qui semble rendre les Nations Unies moins incontournables. Malgré tout, en attendant une refonte de ses institutions, l’Organisation reste irremplaçable pour rappeler la norme commune censée s’imposer à tous : le Droit International.
C’est là, en Crimée, que l’invasion russe de l’Ukraine a réellement commencé en 2014, au moment de l’annexion illégale de la péninsule par Vladimir Poutine. La Crimée, une région stratégique parce qu’elle permet le contrôle de la mer d’Azov et offre une ouverture sur la mer Noire. Mais désormais aussi un territoire hautement symbolique,pour les Russes comme pour les Ukrainiens : preuve de la puissance retrouvée pour Moscou, symbole de la violation de leur souveraineté territoriale pour Kiev, dès 2014, avant l'invasion russe plus massive encore de 2022.
Par sa situation au coeur de la mer Noire et son climat quasi-méditerranéen, la Crimée a souvent attiré les convoitises à travers l’histoire. Grecs, Byzantins, Génois, Mongols, Tatars et Russes s’y sont tous intéressés tour à tour. Depuis le XVIIIe siècle, pour son plus grand malheur, la péninsule est balancée entre l’Ukraine et la Russie, au gré des guerres et des changements de régime.