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À quoi ressemblaient les ancêtres des oiseaux ? Comment et quand le vol est-il apparu ? En sommeil tout au long du XXe siècle, le débat a été relancé il y a une vingtaine d’années par la découverte en Chine de fossiles de reptiles à plumes, dont l’Anchiornis huxleyi, véritable pièce manquante dans le puzzle de l’évolution entre le dinosaure et l’oiseau. Plus récemment, l’exhumation d’une nouvelle espèce herbivore en Sibérie a révélé que les dinosaures auraient arboré des plumes depuis leur apparition sur Terre.
Il y a trois cent vingt millions d’années, des libellules et des mille-pattes XXL régnaient sur Terre. Pourquoi ces insectes ont-ils rapetissé ou disparu au fil du temps ? Longtemps, les paléontologues ont attribué leur extinction à la raréfaction de l’oxygène. Depuis la mise au jour en 2009, dans le sud de la France, de fossiles de Meganeura géants (libellules) datant d’il y a deux cent cinquante millions d’années, d’autres causes ont été identifiées : l’apparition de concurrents convoitant les mêmes proies et de prédateurs (reptiles planeurs, puis volants, et oiseaux préhistoriques), ainsi que la naissance des plantes à fleurs, qui ont modifié l’écosystème des lacs dans lesquels grandissaient les larves de libellules.
Au cours des années 2000, une autre série de découvertes venues de Chine a révolutionné nos connaissances sur les mammifères anciens, jusqu’alors étudiés uniquement à partir de leurs dents. À travers les fossiles d’Eomaia scansoria ou de Repenomamus, les chercheurs ont ainsi pu traquer l’origine des caractères évolutifs qui ont permis aux mammifères de survivre aux dinosaures : lactation, fourrure, dentition, oreille externe. Mais à quand remonte la lignée des placentaires, dominante aujourd’hui ? La question a divisé paléontologues et généticiens jusqu’à la découverte en 2011 de Juramaia sinensis, le plus ancien spécimen du genre placentaire, datant d’il y a cent soixante millions d’années.