Tout le monde connaît le champignon de Paris, agaricus bisporus, qui orne toute pizza digne de ce nom ou tuber uncinatum plus connue sous le nom de truffe de Bourgogne. Mais qui connaît pleurotus ostreatus capable de digérer des déchets pétroliers, glomus intraradices permettant aux arbres de pousser dans les déserts, sans oublier trichoderma reesei dont les puissants enzymes vont fabriquer les biocarburants du futur ou encore physarum polycephalum qui va sauver les mégapoles minées par la congestion des transports ? Ces champignons, aux noms aussi impossibles à prononcer qu'à retenir, sont pourtant au coeur des innovations technologiques de demain. Des biotechnologies qui pourraient sauver la planète. Du moins aider à sa dépollution, à sa reforestation, à la lutte contre le changement climatique et l'avancée des déserts, à la fluidification des réseaux modernes... Aucun domaine ne semble leur échapper.