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Pour commémorer le 30ème anniversaire de sa disparition, ce coffret regroupe pour la première fois la chronologie musicale de tous les longs-métrages de François Truffaut. L'occasion d'un vaste voyage musical dans l'univers d'un cinéaste qui a travaillé avec Georges Delerue, Bernard Herrmann, Antoine Duhamel, Jean Constantin ou Maurice Jaubert. Un cinéaste également épris de musique baroque (Bach, Vivaldi) et de chansons, qui jalonnent cette promenade sentimentale : Jeanne Moreau et son éternel Tourbillon, Boby Lapointe, Charles Trenet, Alain Souchon avec L'Amour en fuite. Le CD 5 est consacré à des reprises et relectures par des artistes d'aujourd'hui : Alexandre Desplat et le Traffic Quintet, Héléna Noguerra, Vincent Delerm...

Le playboy français Michel Marnay et la chanteuse américaine Terry McKay tombent follement amoureux à bord du paquebot qui les ramène à New York. Malgré leurs mariages respectivement prévus, ils décident de se laisser du temps et de se retrouver six mois plus tard en haut de l'Empire State Building...

Entre thriller métaphysique sur le pouvoir et l'argent et méditation sur les faiblesses d'une société capitaliste... Une distribution irréprochable pour cette adaptation audacieuse... Infos DVD : DVD 9 / 1.66, 16/9 compatible 4/3 / LG : Fra / Film inédit de la version unplugged tournée pour les acteurs pendant les répétitions du film (90'), présentation du réalisateur. ; Prêt individuel uniquement

Groupe multidirectionnel et pluridisciplinaire, Les Ogres de Barback est depuis environ vingt ans une sorte de rêve éveillé du rock alternatif français. Capable d'évoluer dans différents styles (rock, world music, chanson pour enfants, chanson engagée), d'établir maintes connexions avec d'autres artistes et d'avoir réalisé le rêve d'une vraie indépendance commerciale, Les Ogres de Barback est -à bien des égards- une forme de modèle. Pour que le tableau des éloges soit complet, il faut ajouter que Les Ogres de Barback est une formidable machine à spectacle où la musique n'est que l'élément central de shows inventifs et colorés. Alors pour fêter ses 20 Ans ! d'agitation musicale, Les Ogres de Barback était obligé d'offrir à son public un cadeau hors du commun, comme une tournée avec les Béninois de la Fanfare Eyo'nlé, fidèles complices des aventures barbackesques. Mais ce n'est bien sûr pas tout, cette seule présence paraissant bien chiche pour une entité aussi tentaculaire que Les Ogres de Barback. Le clou de ces spectacles, la cerise sur les gâteaux, c'est la participation d'intervenants variés passés pousser la chansonnette au gré des dates. Les Ogres de Barback a ainsi divisé en deux le double CD 20 Ans ! (Également disponible en DVD pour en prendre plein les mirettes), pour consacrer entièrement un CD à ces visites amicales. Il y a effectivement de la matière avec un défilé où se croisent Melissmell, Anne Sylvestre, Tryo, Winston McAnuff et Fixi, Les Ogrillons ou Guizmo. Christian Olivier et Grégoire Simon de Têtes Raides aident à tourner les pages du "Journal", Guizmo et Daniel de Tryo préfèrent braver l'emblématique " Société tu m'auras pas " de Renaud. Quel que soit le registre choisi, tout ce monde là fait la fête aux Ogres de Barback. 10 ans de carrière était un rêve éveillé, 20 Ans ! une forme de consécration, il est permis de se demander où en sera Les Ogres de Barback dans une décennie. Encore dix ans à patienter en guettant leurs nouvelles aventures scéniques et discographiques.

Ah, si tous les programmes étaient aussi bien agencés que celui-ci ! Dans une tonalité générale qui aurait pu lasser par son uniformité (" stille Klagen "), éditeur et musiciens réalisent un petit miracle : impossible de s'échapper de cette heure de musique tant la progression des cantates entrecoupées de musique instrumentale est calculée avec précision. L'introduction de " O dulcis Jesu " de Buxtehude semble émaner de la sonate BuxWV254 avant que la voix n'entre dans un mode qui rappelle le haut Moyen-Âge, pour adopter ensuite la forme du madrigal italien ; l'attaque brusque du " Jesu, meine Freude " BWV1105 répond à la fin abrupte du " Herr, strafe mich nicht " pénitentiel d'un Telemann qui intensifie l'usage rhétorique des figuralismes ; enfin le " Mein Herze schwimmt in Blut " de Bach confine à l'opéra avec sa succession de récitatifs hyper-expressifs et d'arias da capo très développés. Seule la thérapie du choral met fin à l'affliction au profit d'une conclusion dansante, apaisée et confiante. Les qualités littéralement oratoires (diction, articulation, phrasé) du chant de Griet de Geyter donnent vie aux émotions même aux limites du silence, et il gardellino réussit un accompagnement d'une très grande finesse. L'orgue est au diapason, si l'on peut dire, et Jean-Daniel Noir signe une prise de son fouillée qui capture avec précision l'acoustique de l'église de Hilversum : le résultat est un remarquable moment de musique.

Le guitariste serbe a gravi patiemment les marches de la gloire, en passant par la Royal Academy of Music de Londres, jusqu'à la signature de son contrat d'artiste chez Deutsche Grammophon et en 2011 le succès fulgurant de son premier album, Mediterraneo. Sur ce deuxième effort il reprend à la fois des grands succès populaires de la musique d'Amérique Latine, tels Libertango et Oblivion de Piazzolla ou encore Quizás quizás et La Cumparsita mais aussi des oeuvres du répertoire pour guitare classique, tel le magnifique Prélude n?1 de Villa-Lobos.

Une fille de fermiers épouse un châtelain avant de se rendre compte qu'il se drogue, exploite ses paysans et a assassiné sa première épouse... Un premier film "gothique" très réussi de Mankiewicz...