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Chaque soir, Yona parcourt les rues, habillée d'un costume de pingouin, certaine qu'elle finira par voler. Un jour, elle rencontre Chaleyk, qui l'entraîne dans un village de gobelins. Ils la prennent pour le valeureux "Oiseau-sans-aile" qui viendra un jour les sauver. C'est en tout cas ce que dit la légende...
Dès 6 ans
Il était une fois Sergio Leone… Retour sur la vie et la carrière de l'inventeur du western-spaghetti, qui dynamita un genre en désuétude pour lui insuffler son style baroque, son goût de la farce, de l'amitié et de la démesure.
Au milieu des années 1960, le western se meurt. Un jeune Italien venu tenter le destin à Hollywood va revivifier le genre, en misant sur un quasi-inconnu, Clint Eastwood, dont il étoffe la mince silhouette d'un poncho. Sorti en 1964, Pour une poignée de dollars ulcère la critique mais remporte un immense succès grâce au bouche-à-oreille. La carrière de Sergio Leone est lancée. Ce premier western à l'italienne contient déjà tout l'univers du cinéaste : une Amérique fantasmée, de sales types réjouissants, une irrévérence totale pour la conquête de l'Ouest, une ampleur baroque et un cocktail explosif de lyrisme et d'humour potache. De film en film, Sergio Leone affirme son style, son goût de la lenteur, voire de la suspension, ses thèmes de prédilection – la famille, l'amitié –, et noue de précieuses collaborations. L'architecte Carlo Simi fait ainsi surgir de saisissants décors dans le désert d'Almería, en Espagne, tandis qu'Ennio Morricone compose d'inoubliables bandes-son.
Montée en puissance
Ce documentaire retrace les influences multiples (le cinéma américain, bien sûr, mais aussi la BD, les marionnettes napolitaines…) qui ont orienté la vie personnelle et la carrière mouvementées du cinéaste. De son enfance pauvre sous le fascisme, dans le quartier romain du Trastevere, dont les voyous lui inspireront certains de ses antihéros, jusqu'à l'épopée de la trilogie fleuve Il était une fois…, on suit la montée en puissance de l'œuvre. Un récit haut en couleur, porté par des archives dans lesquelles le réalisateur se raconte avec truculence, aux côtés de Claudia Cardinale ou de Clint Eastwood, et par les interviews de proches, comme le réalisateur Luca Verdone ou l'historien du cinéma Noël Simsolo.
Narré par Laurent Lafitte de la Comédie Française, Douglas Fairbanks se raconte en témoin de la création d’Hollywood.
On l'a oublié, mais Douglas Fairbanks fut l'un des rois d'Hollywood. Jugé mauvais acteur, il démarre par des galipettes dans des comédies bas de gamme. Devenues sa marque de fabrique, ses cascades, associées à son énergie et à son inamovible sourire, font de lui une immense star. En 1916, deux rencontres majeures changent le cours de sa vie déjà mouvementée : Charlie Chaplin, qui deviendra son meilleur ami, et Mary Pickford, "petite fiancée de l'Amérique" et grande vedette de l'époque, dont il tombe éperdument amoureux. En 1919, le trio Fairbanks/Pickford/Chaplin envoie valser Famous Players (la future Paramount) en créant United Artists, premier studio indépendant capable de distribuer ses films. Dès lors, Fairbanks a les mains libres. Le signe de Zorro, Les trois mousquetaires (un vieux rêve), Robin des Bois, Le voleur de Bagdad… : les tournages s'enchaînent, toujours plus ambitieux, dans une débauche de décors grandioses et de folles acrobaties. Fairbanks, acteur et producteur, vit un âge d'or, jusqu'à l'avènement du parlant, à la fin des années 1920.