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La jeunesse est une invention sociale récente. Au fil du XXe siècle, elle acquiert de plus en plus de place dans la société.
Pendant les Trente Glorieuses, elle conteste les modèles anciens, s'invente des codes et des noms (des zazous aux rockers en passant par les yé-yé) jusqu'à l'explosion de Mai-68. Dans les années 1970, elle se politise, les rébellions se succèdent. Ensuite, tout s’accélère… Retraçant le fil des mouvements de jeunesse au cours d’une histoire pleine de musique et de révolte, le film compose un puissant tableau de ce qui est à la fois un état personnel transitoire et un groupe social.
Auberge des jeunes
Ayant grandi puis vieilli au fur et à mesure que la société se "jeunifiait", à une époque où la jeunesse passait du rôle de figurante de l’histoire à celui de vedette, Cédric Klapisch et Jacques Royer surfent avec bonheur sur une histoire qui est en partie la leur, tout à la fois amusés et un brin mélancoliques. De même que la jeunesse est une entité plurielle, difficile à cataloguer, voire insaisissable par des adultes qu’elle fascine et agace, leur récit adopte un ton qui lui ressemble : très sérieux quant à la chronologie, mais sans jamais vraiment se prendre au sérieux ! Pour raconter cette histoire impossible, Jacques Royer s’appuie sur des extraits d’archives télé judicieusement choisis ainsi que sur les travaux d’une historienne de la jeunesse, Ludivine Bantigny, auteur en 2007 du livre Le plus bel âge ? (Fayard). Pour épicer cette évocation de quelques interprétations décalées, il fait appel aux jeunes humoristes Norman et Hugo, stars du Web dont les vidéos (Norman fait des vidéos, Hugo tout seul) affichent des millions de vues sur Internet. Entre étude argumentée et délires réjouissants, entre légèreté et souvenirs personnels, le réalisateur de L’auberge espagnole et son complice parviennent ainsi à saisir le caractère kaléidoscopique de cette chose que l’on n’apprend vraiment à apprécier qu’au moment où on la perd.
L’histoire de la fin de l’Algérie française commence en Janvier 1960, avec l’affaire des Barricades, suivi par le putsch des généraux, en avril 1961, contre ce qu’ils considéraient comme la trahison du général de Gaulle. Pendant quelques jours, la France vacille mais le putsch est un échec. C’est la fin de l’armée traditionnelle et le début d’une année de désespoir et de violence et la conclusion dramatique de l’exode de 400.000 Français d’Algérie.
Cinquante ans plus tard, Jean-Michel Meurice et Benjamin Stora retracent cette histoire dramatique. Le jeune militaire de 22 ans envoyé à l’État-major d’Alger au moment des événements, et l’enfant exilé de Constantine, devenu un historien spécialiste de la question algérienne, reviennent dans un film à la première personne, sur leurs souvenirs de ces événements déchirants.
Trentenaire légèrement paumé, Vincent a suivi Barbara à New York. Problème : Barbara ne veut plus de lui. Obsédé à l'idée de la reconquérir, il décide de ne reculer devant rien, pas même devant le nouveau compagnon de son ex, Murray, un homme stable, aux antipodes de son caractère tourmenté. Dans les rues de Manhattan, Vincent écume les quartiers un à un, prenant les passants à témoin de sa détresse amoureuse. Prêt à tout pour décrocher l'impossible, il fonce tête baissée dans des situations aussi cocasses que graveleuses. Au point de se laisser broyer petit à petit dans les méandres de la ville qui ne dort jamais...
Ils partirent à 151 et arrivèrent à 15… Qui connaît la véritable histoire du Radeau de La Méduse ?
Peint en 1819, le chef-d'œuvre romantique de Théodore Géricault a atteint une telle renommée qu'il a depuis occulté le fait divers réel qui l'a inspiré. En juin 1816, un navire français, La Méduse, quitte le port de Rochefort en direction du Sénégal. Son équipage, composé de civils, fonctionnaires, marins et soldats doit s'installer dans cette ancienne colonie restituée par l'Angleterre. Mais par la faute de la cartographie aléatoire de l'époque et de l'imprévoyance de son commandant, La Méduse s'échoue sur un banc de sable, au large de la Mauritanie. Les canots de sauvetage se révélant en nombre insuffisant, 151 passagers sont sommés de prendre place sur un radeau de fortune de 20 mètres sur 12, avec cinq tonneaux de vin en guise de vivres. Seuls 15 d'entre eux survivront, secourus par un autre navire français, L'Argus, après treize jours de dérive. Quels terribles événements expliquent ce décompte macabre ?
Plus fort que la mort
Le documentaire fiction d'Herlé Jouon raconte l'histoire d'une métamorphose : celle d'un des faits divers les plus dramatiques de la marine militaire en un des chefs-d'œuvre les plus percutants de la peinture française. Pour remonter le cours de ce fascinant processus et tirer toute la richesse de son potentiel narratif, le film tisse en simultané trois temporalités : une enquête rétrospective éclairant les angles morts du quotidien hallucinant du radeau, des séquences fictionnelles suivant pas à pas la conception du tableau par le génial Géricault, et le projet tout aussi fou de l'équipe du musée de la marine de Rochefort aujourd'hui de reconstruire l'embarcation à l'identique. Trois épopées complémentaires, qui s'imbriquent harmonieusement pour donner au film toute son ampleur documentaire. La véritable histoire du radeau de La Méduse devient alors un hommage très incarné à l'instinct de survie des naufragés allés jusqu'au bout de leur humanité – voire au-delà –, à la rage de créer chez Géricault et à la volonté indéfectible de comprendre de la part des chercheurs contemporains. Un récit émouvant qui sonde la mort, l'art et la mémoire.
Sur l'île de Bora-Bora, un pêcheur de perles s'éprend d'une jeune fille vouée à être sacrifiée...
Matahi et Reri vivent à Bora-Bora et s'aiment d'amour tendre. Mais les dieux décident que la jeune fille deviendra prêtresse, et qu'aucun homme n'aura plus le droit de l'approcher...
Dans sa version restaurée, le dernier film de Murnau alors exilé aux États- Unis. Tourné en décors naturels et avec des acteurs amateurs, un chef-d'oeuvre du cinéma.