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Le Dessous des cartes vous emmène pour une croisière géopolitique sur le Nil, un fleuve qui compte dix pays riverains. L’Égypte s’est longtemps autoproclamée propriétaire de ce fleuve. L’historien Hérodote au Ve siècle avant J.-C. disait d’ailleurs de l’Égypte qu’elle était "un don du Nil", et des pharaons à Nasser, le Nil a été l’indispensable allié des ambitions égyptiennes. Sauf qu’aujourd’hui, un autre pays riverain, l’Éthiopie, a bien l’intention de rappeler aux dirigeants du Caire que le Nil n’est pas qu’un fleuve égyptien.
Des beaux jours ? Caroline, fraîchement retraitée, n'a que ça devant elle : du temps libre et encore du temps libre. La belle vie ? Pas si simple... Comment alors tout réinventer ? Transgresser les règles, provoquer de nouvelles rencontres, ou bien simplement remplir son agenda ? A moins que tout soit déjà là ? ...
Pipi tout seul !
Chaque nuit, c’est pareil. Léon le petit pingouin a envie de faire pipi. Alors, il appelle : "Maman ! "
Et Maman l’emmène jusqu’aux toilettes de l’igloo. Souvent, Léon se réveille une deuxième fois, et Papa se lève pour l’accompagner. Chaque matin Papa et Maman sont très fatigués.
Alors, ils disent à Léon : "Tu sais mon Léon, pendant la nuit, les grands pingouins comme toi, ils vont faire pipi tout seuls.Tu vas essayer?" "Euh ... Oui ! " répond Léon.
La nuit est bien noire pour un petit pingouin de la banquise.
Dès 2 ans
Le stade Maracanã brille de mille feux. Nous sommes en août 2016, et toutes les caméras sont braquées sur l’inauguration des Jeux olympiques de Rio de Janeiro. À quelques rues de là, c’est un tout autre monde que filme Émilie B. Guérette. Assis sur un toit, des gamins regardent de loin les feux d’artifice. Nous sommes dans un bâtiment fédéral en ruine, sous le joug des trafiquants. Là vivent une centaine de familles miséreuses, dérobées au regard des prestigieux visiteurs internationaux. Au gré des rencontres les habitants se dévoilent, dessinant ensemble le portrait d’un Rio oublié et occulté. Grâce à son approche chaleureuse et attentive, "L’Autre Rio" salue la dignité et la résilience de ces laissés-pour-compte.
À la suite d'une opération chez le vétérinaire, une jeune chatte commence à prendre du poids, beaucoup de poids... Elle que ses maîtres avaient l'habitude d'appeler "Bambou", devenait de plus en plus "Bouboule". Puis un jour, on l'a surnommée "Bamboule"...
Françoise Hardy n’en finit plus d’être en vogue. Propulsée idole des jeunes en un seul tube, "Tous les garçons et les filles", "la discrète", comme la surnommait Jean Gabin, conserve avec classe, un demi-siècle plus tard, son statut d’icône de la pop, dont la mélancolie a su charmer l'Europe entière. "Anomalie" dans le paysage musical hexagonal, élue autrefois "femme idéale" par Mick Jagger, objet d'un poème de Bob Dylan, couverte d'or par Paco Rabanne, Françoise Hardy tient de la référence absolue, tant en matière de style que de musique. Comment, avec un tel départ dans la vie, est-elle parvenue à se renouveler, à durer sans se faner ? Mystère À travers le témoignage de la chanteuse, mais aussi de ceux qu'elle a influencés, sans oublier une savoureuse séquence de prise de bec par interviews interposées avec Jacques Dutronc, son compagnon de toujours, ce film dresse un portrait sensible de la femme et de son mystère. Musiciens, producteurs, couturiers, chanteurs : partout en Europe, des artistes qu'elle a côtoyés et inspirés, comme Élodie Frégé, La Grande Sophie, ou encore l'écrivain Pierre Mikaïloff, nous livrent leur vision de Françoise Hardy, de son apport à la musique, de sa singularité. Un hommage d'une élégance rêveuse à une grande artiste, qui comme tout ce qui la touche, lui va comme un gant.
Mon père est atroce, ma mère est atroce, mes sœurs aussi, et moi je suis la pire de tous. Les profs me haïssent, j’avais une copine mais j’en ai plus, et mes parents rêvent de m’expédier en pension pour se débarrasser de moi. Franchement, quelle fille de treize ans est aussi atrocement malheureuse que moi ? Une adaptation malicieuse du "Journal d'Aurore" de Marie Desplechin.
À toutes les époques, les sculptrices ont bravé les interdits pour conquérir leur place. Une réflexion passionnante, jalonnée d'oeuvres sublimes et souvent méconnues.
Dès l'Antiquité grecque, le mythe de Pygmalion a cristallisé une répartition des rôles entre le sculpteur et la muse. Car Pygmalion incarne cet artiste amoureux de Galatée, la statue qu'il a sculptée, corps de femme qui prend vie sous ses yeux, comme voué à exaucer ses désirs. Le message est clair : l'homme est le créateur, la femme, la muse.
Pourtant, depuis toujours, les femmes sculptent, taillent, fondent et frappent. Oubliées, engagées, affranchies, elles connaissent un destin qui relève du parcours du combattant. De Properzia de' Rossi, pionnière de la Renaissance, à Niki de Saint-Phalle et ses monumentales "Nanas", en passant par Camille Claudel et son art tourmenté, Marcello et sa Pythie sensuelle et furieuse, la radicale Jane Poupelet ou encore Germaine Richier, toutes produisent des œuvres dont la puissance ne cesse de surprendre.
Au travers de sublimes images invitant à la contemplation, ce passionnant documentaire fait jaillir des chefs-d'œuvre, parfois oubliés, de l'histoire de l'art. Du XVIe siècle à nos jours, il révèle l'apport considérable des femmes dans la sculpture.
Au-delà de son intérêt historique, la réflexion d'Émilie Valentin et Tristan Benoit porte aussi sur la réappropriation du corps – longtemps façonné par l'imaginaire des hommes – par les femmes. Au fil du temps, elles dessinent des lignes inédites et s'emparent de nouveaux matériaux. Au XIXe siècle, ces artistes comprennent notamment que le nu – qui leur était interdit – constitue un terrain de revendication à conquérir.
Souvent éclipsée par Camille Claudel, Hélène Bertaux, qui a permis l'ouverture de l'École des beaux-arts aux femmes en 1897 puis l'accès au prix de Rome en 1903, s'empare avec virtuosité de ce sujet. Gracieux, énigmatique, androgyne, Psyché sous l'empire du mystère, son nu en bronze, saisit par son extrême beauté.