Un père et son fils traversent l’Argentine par la route, comme en fuite. Où vont-ils ? À qui cherchent-ils à échapper ? Le petit garçon s’appelle Gaspar. Sa mère a disparu dans des circonstances étranges. Comme son père, Gaspar a hérité d’un terrible don : il est destiné à devenir médium pour le compte d’une mystérieuse société secrète qui entre en contact avec les Ténèbres pour percer les mystères de la vie éternelle.
Alternant les points de vue, les lieux et les époques, leur périple nous conduit de la dictature militaire argentine des années 1980 au Londres psychédélique des années 1970, d’une évocation du sida à David Bowie, de monstres effrayants en sacrifices humains. Authentique épopée à travers le temps et le monde, où l’Histoire et le fantastique se conjuguent dans une même poésie de l’horreur et du gothique, Notre part de nuit est un grand livre, d’une puissance, d’un souffle et d’une originalité renversants. Mariana Enriquez repousse les limites du roman et impose sa voix magistrale, quelque part entre Silvina Ocampo, Cormac McCarthy et Stephen King.
Fondée sur des années d'enquête et plus d'une centaine d'entretiens, une analyse consacrée au réchauffement climatique. L'auteur dresse un état des lieux de la situation actuelle, le bilan des actions manquées et détaille celles qui sont encore possibles pour inverser la tendance avant une catastrophe majeure.
Contrairement aux histoires imaginées par Arthur Conan Doyle, les douze enquêtes racontées par David Grann sont bien réelles. Que l’auteur se penche sur l’infiltration d’un gang de détenus dans le système carcéral américain ou la traque de l’un des grands imposteurs du XXe siècle, affabulateur caméléon aux multiples identités, qu’il retrace la folle cavale d’un vieux braqueur de banque, le démantèlement d’un empire mafieux dans une cité de l’Ohio surnommé « Crimetown », ou encore la disparition dans des circonstances mystérieuses d’un fanatique de Sherlock Holmes, ce recueil rassemble les meilleures enquêtes criminelles de David Grann.
Barney Panofsky, Juif canadien, expatrié dans les années 1950 à Paris, côtoie la bohème artistique avant de rentrer au Canada vendre des fromages puis des programmes télévisés. Il se marie trois fois, finit alcoolique et s'offre le luxe d'écrire une autobiographie époustouflante. Porté à l'écran en 2010 par R. Lewis.
Alors que le mouvement des Gilets jaunes se déploie depuis quelques mois, deux amis dessinateurs, Cyril Pedrosa et Loïc Sécheresse, souhaitent accompagner et comprendre, avec leurs outils, cette mobilisation inattendue et sans précédent. Refusant d'emblée toute position de surplomb, ils dessinent la foule, croquent des visages, dialoguent avec celles et ceux qu'ils côtoient, retranscrivent paroles et gestes.
A Nantes, à Paris, à Saint-Nazaire, à la fois acteurs et témoins, ils campent les manifs climat, la mobilisation contre la réforme des retraites, les actions féministes, etc. , ébauchant, sans dessein préalable, le portrait protéiforme d'une (autre) France, en marche - au pied de la lettre. S'y affichent des engagements individuels et des utopies collectives, mais aussi la répression institutionnelle, les violences policières et les mensonges d'Etat.
Ces carnets en témoignent, faisant leur ce mot d'ordre aperçu sur maintes banderoles : On n'oublie rien.
Gaspar, un petit garçon dont la mère a disparu dans des circonstances étranges, a hérité d'un don qui le destine, comme son père, à faire office de médium pour une obscure société secrète dont l'objectif est de percer les secrets de la vie éternelle. Ensemble, Gaspar et son père prennent la route, traversant le Londres psychédélique des années 1970 et l'Argentine des années 1980 sous la dictature.
Des discours romanesques dans lesquels des hommes, ni bons ni mauvais, partagent leurs doutes, leurs hésitations, leurs souffrances et leurs contradictions. Prix Goncourt de la nouvelle 2022.