Le narrateur du Monde à peu près ressemble étrangement à Jean Rouaud : myope comme une taupe... Et inconsolable : quand il avait onze ans, un lendemain de Noël, son père est mort brutalement. Du coup, le monde s'est brouillé. Puis les années ont passé, l'adolescent s'est amouraché de la belle Théo et a enfourché son Solex pour atterrir dans les manifs de Mai 68, paumé, démuni, plus tourmenté que jamais. Le voici enfin, le grand roman qu'on attendait sur le printemps rouge : Woody Allen chez les enragés !