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Un hasard professionnel met entre les mains d'Elisabeth Bathori, une historienne de la photographie, les lettres et l'album d'Alban de Willecot. Ce lieutenant, mort au front en 1917, a été l'ami d'un des plus grands poètes de son temps, Anatole Massis, et a entretenu avec lui une abondante correspondance. D'abord aiguillonnée par l'espoir de retrouver les réponses de Massis, Élisabeth, qui reprend le travail après de longs mois de deuil, se prend peu à peu d'affection pour Willecot, que la guerre a arraché à ses études d'astronomie et qui vit jour après jour la violence des combats. Elle se lance à la recherche de Diane, la jeune femme dont le lieutenant était éperdument amoureux, et scrute chacune des photographies qu'il a prises au front, devinant que derrière ces visages souriants et ces régiments bien alignés se cache une autre tragédie, dont les descendants croiseront à leur tour la grande Histoire durant la Seconde guerre mondiale. L'Odeur de la forêt est une traversée de la perte, à la recherche des histoires de disparus, avalés par la guerre, le temps, le silence. Mais il célèbre aussi la force inattendue de l'amour et de la mémoire, lorsqu'il s'agit d'éclairer le devenir de leurs traces : celles qui éclairent, mais aussi dévorent les vivants. L'Odeur de la forêt est le quatrième roman d'Hélène Gestern. Si l'on y retrouve ses thèmes de prédilection, la mémoire, l'énigme, le pouvoir de la photographie, c'est de loin le plus ample. C'est à un véritable voyage qu'elle nous convie et on embarque avec elle dans ce texte prolifique, multiple, surprenant dans ses rebondissements, avec toujours ce sentiment d'être au plus près de l'émotion. Texte multiple donc, d'abord par ce qu'il donne à voir : l'horreur physique et psychologique de la guerre des tranchées, la période trouble et héroïque de l'occupation, et le présent de la narratrice. Multiple aussi par les formes d'écriture choisies : journal, correspondance, narration directe.
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Julienne, 85 ans, s'installe dans l'établissement pour personnages âgées Les Mouettes. Elle espère y finir ses jours de façon heureuse mais y découvre un climat peu serein et une vie quotidienne qui l'infantilise. Elle décide de tenir un journal dans lequel elle relate cette privation de liberté d'action. Premier roman.
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Lorsque Vera confie sa petite fille de quatre ans à ce qui va devenir, dans son imaginaire d enfant, la « maison-guerre », un lieu silencieux occupé par de vieilles personnes, elle ne songe qu à la protéger de la cruauté des temps. Mais le lieu, si présent, si fort, dans une époque si tourmentée, deviendra dans l esprit de la fillette une ressource de mystères et d émotions, une blessure et un refuge, un apprentissage de la vie qui n aura pas d équivalent. Dans ce huitième livre, Marie Sizun écrit avec une tendresse poignante une enfance dans la guerre, marquée par le secret et le non-dit, par la violence des choses qui ne devraient pas être, de celles qui sont tues et soudain révélées, et qui résonnent aujourd hui encore dans le coeur de la narratrice. Elle dit la troublante vérité des enfants solitaires, et renoue ainsi avec le monde du Père de la Petite et de La Femme de l Allemand.
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"Ton père pour la vie" : ce sont les mots sur lesquels Michel Chrestien concluait invariablement les très nombreuses lettres qu'il écrivait à son fils. Antoine Silber qui en a fait le titre de ce livre l'a conçu comme une longue adresse d'un fils à un père aujourd'hui disparu, et un retour sur la vie d'un homme qui vivait parmi les livres et qui avait choisi à la fin de sa vie de ne plus quitter son lit, dans le petit appartement qu'il occupait rue de l'Odéon. C'est là que nous remontons le temps, de confidences en anecdotes, suivant en témoins discrets les derniers mois de cette relation père fils, souvent bouleversante dans sa simplicité. Il faut dire que la vie de ce père est à elle seule un roman. Mort en 1991, Michel Chrestien - de son vrai nom Jacques Silberfeld - était un homme de lettres né dans une famille de diamantaires juifs polonais installée à Anvers. De là, il vint à Paris pour y faire ses études et n'a plus quitté ensuite le sixième arrondissement où il habitait rue de l'Odéon. Ecrivain, traducteur, proche d'Alexandre Vialatte ou de Jean Dutourd qu'il rencontra lors de son engagement dans la Résistance pendant la seconde guerre mondiale, il était un personnage tout à fait singulier du Paris littéraire des années soixante. Antoine Silber qui, après avoir publié son premier livre, Le Silence de ma mère, où il s'attachait à la figure maternelle, consacre ce roman, tout en pudeur et retenue, à son père mais où l'on peut dire sans emphase que l'homme paie sa dette envers celui qui a fait ce qu'il est. Ce livre est un texte d'amour. Le temps a passé qui ne reviendra plus. Il s'est rétréci aux dimensions d'une chambre, pleine de souvenirs, d'où Antoine Silber nous livre une réflexion profonde sur l'amour filial, long fleuve intranquille plein de malentendus et de regrets doux-amers, de souvenirs d'enfance heureux, de questions irrésolues, avec toujours la certitude d'appartenir à une même histoire, celle d'une famille. Mais si Ton père pour la vie est un récit de vie, c'est aussi un livre de questionnement ou plutôt de positionnement. Antoine Silber, en nous livrant son histoire particulière, nous fait réfléchir sur un thème plus universel : l'appartenance. A une histoire familiale d'abord, puis, par extension, à une histoire collective, ici, celle de la judéïté. Il nous donne un texte vibrant qui, tout en restant extrêmement pudique, est à classer dans les textes de maturité.
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Hélène cherche la vérité sur sa mère, morte quand elle avait 3 ans, à partir de quelques indices : deux noms et une photographie d'elle avec deux hommes. Stéphane, un scientifique, reconnaît son père. Ils mènent alors leurs investigations dans les archives familiales. Premier roman. Prix René Fallet 2012. ©Electre 2024
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Octobre 1936. Samuel Beckett a trente ans. Il entreprend un étonnant voyage en Allemagne nazie afin de s'y confronter à l'art au moment même où le régime évacue des collections publiques les oeuvres dites dégénérées. Le 14 février 1937 à Dresde, il note laconiquement dans un carnet sa prédilection pour un petit tableau de Caspar David Friedrich, Deux hommes contemplant la lune, dont il dira plus tard qu'il est la source d'inspiration d'En attendant Godot. À partir de cet énigmatique et unique repère, Stéphane Lambert, comme dans ses précédents livres sur Nicolas de Staël ou Mark Rothko, creuse la relation qui peut s'établir entre deux créateurs de disciplines différentes, et nous dit comment un artiste parvient à éclairer sa voie grâce à ce que l'oeuvre d'un autre lui révèle. Au-delà de la création (qui n'est jamais qu'une métaphore de la vie), Stéphane Lambert explore la place déterminante de l'autre dans notre propre cheminement, et voit dans la rencontre la source d'une force qui nous permet d'outrepasser la paralysie du doute, et d'avancer. Son approche érudite, sensible, visionnaire est une réflexion sur la manière dont on devient soi grâce à l'autre.
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Au crépuscule, deux soeurs se retrouvent dans le pavillon de Ville-d'Avray. L'une confie à l'autre l'incroyable rencontre qu'elle a vécue dans cette ville et lui raconte son errance entre les bois de Fausses-Reposes, les étangs de Corot, les gares de banlieue ainsi que les dangers qu'elle a frôlés. ©Electre 2019
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En 1892, Camille Claudel installe son atelier estival au château de l'Islette où elle poursuit son travail sur La Valse, l'une de ses sculptures. Comme Auguste Rodin tarde à la rejoindre, elle trouve réconfort dans sa correspondance avec Claude Debussy. Elle attire l'attention de la jeune châtelaine Marguerite et de la préceptrice Eugénie.
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L'auteure tente de définir le lien qui l'unit à son père, le dessinateur Georges Wolinski, tué lors de l'attentat de Charlie Hebdo le 7 janvier 2015. Entre refus et acceptation, elle fait appel à ses souvenirs pour lui dire adieu et lui exprimer son affection. ©Electre 2020
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Une quarantaine d'histoires courtes autour du thème du téléphone et de la place qu'il occupe dans le quotidien des hommes et des femmes du XXIe siècle. ©Electre 2020
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Dans ce texte intime et tendre, Pascal Quignard écrit comme une partition le mystère et l engagement de la vie d un lettré solitaire. Il chante la ligne mélodique du Dernier Royaume, les rois sans couronne et les ruines du Havre qui le virent naître.
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Souvent teintées d'humour et porteuses d'une morale, les Fable furent publiées en 12 livres entre 1668 et 1694. Elles puisent essentiellement leur source chez d'autres fabulistes ou dans des récits populaires. Met en parallèle deux fables commentées, une de La Fontaine, l'autre extraite du fablier arabe Le livre de Kalila et Dimna.
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Dédiée à son ami de toujours Atticus, une réflexion teintée de stoïcisme sur l'art de vieillir. ©Electre 2022
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Souvent réduit à un simple auteur pour la jeunesse ou bien à un chantre du colonialisme et de la morale, ces lettres à ses enfants montrent un Rudyard Kipling débordant d'amour et d'humour. Émaillée de dessins humoristiques, constellée de jeux de mots, cette correspondance mélange les menus faits du quotidien et les événements officiels les plus importants, que l'auteur des Histoires comme ça raconte avec un formidable sens de l'exagération et du grotesque. Dans la plus pure tradition du nonsense anglais, il manie l'absurde et croque avec une délicieuse férocité amis et membres de la famille. Il singe également la langue des enfants et tourne en dérision leur orthographe approximative. Qu'il parle de la réception du prix Nobel ou d'un voyage en grandes pompes au Canada, il a le sens du détail qui fait mouche, trouve toujours l'élément qui fera rire ses enfants, surnommés affectueusement « le vieil homme » et « l'oiseau », et qui leur fera oublier aussi l'ennui et la rigueur du pensionnat – Kipling ayant lui-même connu une douloureuse période dickensienne dans son enfance, il faut peut-être y chercher cette capacité d'empathie paternelle qui le caractérise. Mais ces lettres à l'inventivité affectueuse et joyeuse pourraient n'avoir qu'un intérêt anecdotique, si on ne les savait encadrées par deux drames : la perte prématurée de deux de ses trois enfants. Le choix de Thierry Gillyboeuf, sa présentation et sa traduction rendent merveilleusement le charme de cette correspondance qui porte en elle le « secret d'enfance magique de la vie ».
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Eté 1953. Une femme se réfugie avec sa fille chez sa sœur, elle-même mère d'une fillette et épouse d'un soldat parti combattre en Indochine. Dans la maison isolée du sud de la France, le quotidien de ces quatre personnages féminins est tourmenté par la présence obsédante des maris et des pères, pourtant absents des lieux.
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Claire, Parisienne bientôt quinquagénaire, prend une semaine de vacances pour vendre la maison familiale du Finistère. Seule, elle n'en a plus l'usage et les souvenirs qui se rattachent à ce lieu sont loin d'être heureux pour elle. A son arrivée, une surprise l'attend qui bouleverse ses projets et lui offre une occasion de faire le point sur elle-même et ses proches. ©Electre 2021
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Jeanne et Gaëlle se rencontrent par hasard sur la route de Compostelle. D'âge, d'éducation et de milieu social différents, elles se lient pourtant rapidement d'amitié et marchent ensemble. Elles s'éloignent des chemins de randonnée pour explorer l'Aubrac, ses pâturages et ses champs de narcisses, en quête de paix et de lumière. ©Electre 2022
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En juin 1745, trois dames de la cour du roi Stanislas, souverain de Pologne et de Lorraine, se rendent en villégiature dans les Vosges. Elles y rencontrent un enfant nain, grand comme une poupée. Elles le ramènent à la cour où Bébé, ainsi qu'il a été surnommé, passe vingt années de sa vie et devient connu à travers l'Europe. ©Electre 2021
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