Au cours de l'histoire, on a toujours dénié aux fous la qualité d'êtres humains. On les a brûlés au Moyen Âge, parqués à l'hopitâl sous Louis XIV, enfermés à l'asile, on les a laissés mourir de faim durant l'Occupation, exterminés sous le régime nazi. Pourtant, la folie appartient à l'humanité : elle concerne l'existence même, et pas seulement des symptômes ou ce qui pourrait être leur fondement biologique. Oublier cela, c'est se condamner à ne jamais la comprendre - et à ne jamais entendre ce qu'elle dit de notre monde. Patrick Coupechoux montre que cela n'a rien d'une fatalité