Partenaire recherché et leader d'un orchestre à géométrie variable, Claude Tchamitchian est présent sur tous les fronts mêlant jazz, musiques improvisées et musiques traditionnelles.
Gerald Wilson fut l'un des derniers représentants des grands orchestrateurs issus de "l'ère swing", ce temps où le jazz était une musique de danse acrobatique et poétique.
Complice de longue date de David Linx, Diederik Wissels s'est affirmé comme un pianiste sensible et un compositeur à l'univers raffiné empreint de références classiques, typique d'un jazz européen.
Si le terme de métissage peut s'étendre au champ musical et notamment au jazz, s'il peut trouver sa signification dans une trajectoire individuelle, c'est sans nul doute dans celle d'Abdullah Ibrahim.
Charles Gayle aura attendu la fin des années 1980 pour être reconnu comme l'une des voix les plus ferventes du free jazz noir-américain, après un parcours à la fois discret et chaotique.
"Pour l'avant-garde des années 1960, Archie Shepp fut l'apôtre d'une révolution sonore au coeur des luttes politique et sociales, exemplaire de l'équation ""free jazz = black power"". "
Ayant développé une technique à quatre baguettes d'une virtuosité exceptionnelle, Gary Burton a ainsi contribué à renouveler en profondeur l'approche du vibraphone.
Après des débuts en tant que batteur, David Linx se tourne vers le chant. Doté d'une large tessiture et d'une aisance rythmique impressionnante, il fait preuve d'une grande liberté vocale.
A l'aube du XXIe siècle, un courant alternatif souffla sur le jazz français. Une génération de trentenaires bousculait les genres, se jouait des académismes. Christophe Monniot en est l'emblème.
Tout en accompagnant certaines fortes personnalités du jazz hexagonal, Bojan Zulfikarpasic a imposé un jeu original et puissant qui tire en partie sa force de ses colorations folkloriques.
Longtemps partagée entre les Etats-Unis et la France, la carrière de Laurent de Wilde prend ensuite une tournure esthétique très différente, en s'intéressant aux sonorités des musiques électroniques.
Le pianiste Eric Watson cultive un univers éminemment personnel, qui s'impose par sa puissance inspirée et des couleurs sombres et tourmentées propres à leur créateur.
Emblématique de l'éveil d'un intérêt pour la musique sinti en Allemagne, Titi Winterstein s'est imposé sur le violon dans un style où prédominent la guitare et l'héritage de Django Reinhardt.
Considéré comme l'un des plus fidèles légataires de l'héritage de Django Reinhardt, Tchavolo Schmitt demeure peu connu du grand public, du fait d'une carrière menée avec modestie.
D'origine algérienne, Camel Zekri a entrepris la réunion de deux mondes, celui des musiques improvisées où il est actif en France, et celui de ses racines, l'Afrique et les musiques traditionnelles.
En quelques années, tout est allé très vite pour Baptiste Trotignon, qui s'est affirmé comme l'un des pianistes les plus brillants à émerger en France depuis la disparition de Michel Petrucciani.
Pianiste venu au jazz sur le tard, Jens Thomas s'est distingué sur la scène allemande et en Europe grâce à plusieurs projets transversaux, notamment une relecture de chansons du groupe de pop Police.
Henri Texier a été le catalyseur inépuisable d'aventures musicales, occupant un rôle déterminant tant par sa capacité à fédérer les énergies créatives qu'à encourager les musiciens en devenir.
Des Jazz Messengers jusqu'à son quartet des années 2000, de Miles Davis à Weather Report, Wayne Shorter est demeuré lui-même en ne cessant de s'immerger dans des contextes différents.
Entre blues, jazz, funk, rock, fusion et expérimentations électroniques, John Scofield couvre, dans un va-et-vient régulier entre l'acoustique et l'électrique, un très vaste champ de musique.