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Portrait sensible de l'un des plus grands photographes du siècle passé, au regard toujours aiguisé.
Il a beau figurer parmi les photographes incontournables du XXe siècle, avec certains de ses clichés devenus iconiques, Elliott Erwitt, à plus de 90 ans, demeure toujours insatiable. Le travail reste sa motivation quotidienne et composer un plan ou orchestrer la sortie de son prochain livre l'occupe presque dix heures par jour. C'est cette passion incandescente pour la "prochaine image" à saisir, cet esprit toujours en marche, que ce film, réalisé par son assistante Adriana Lopez Sanfeliu, se propose d'accompagner, non sans une tendresse manifeste.
Ironie libre
Ancien directeur de l'agence Magnum, devenu célèbre pour ses portraits de onze présidents des États-Unis ou de stars du cinéma, cet Américain, né à Paris en 1928, s'est aussi distingué par des choix plus politiques (la ségrégation raciale, le Che) ou humanistes (les enfants, les chiens et leurs maîtres), non sans un certain humour. "Je mets beaucoup de sérieux à ne pas être sérieux", a-t-il avoué lors d'une rare interview accordée à un journaliste de télévision. Une ironie douce, souvent adressée à lui-même, que parvient à capter Adriana Lopez Sanfeliu en suivant le quotidien de son mentor. Portrait sensible, libre, son film rare – Elliott Erwitt n’aime pas être regardé – fait de la lenteur de son vieux personnage un motif récurrent, et aussi un motif d'étonnement, tant la force qu'il dégage derrière son appareil impressionne. "Le succès, c'est la liberté de pouvoir faire ce qu'on veut à tout moment."
Une remarquable série documentaire qui explore la Convention internationale des droits de l'enfant à travers des histoires singulières.
Le 2 septembre 1990 entrait en application la Convention internationale des droits de l'enfant, élaborée quelques mois plus tôt à Genève par l'Assemblée générale des Nations unies. Au nom de tous les mômes illustre quelques-uns de ses articles fondamentaux à travers des histoires d'enfants dont les droits ont été bafoués.
Les épisodes :
Épisode 1 : Feifei - Partie de cache-cache
Épisode 2 : Merlijn et la pomme rouge
Épisode 3 : Imraam est libéré
Épisode 4 : Joëlla - BFF (Best Friends Forever)
Épisode 5 : Queen - Une lettre à la reine
À partir de 10 ans
Au programme, deux courts métrages pour les tout-petits : - "Opération Père Noël". Âgé de dix ans, William vit avec ses parents dans leur gigantesque manoir. Bien trop gâté par ces derniers, le garçon souhaite cette fois-ci obtenir un cadeau particulier pour les fêtes de Noël : le Père Noël en personne. Pour satisfaire la demande de son fils, son père s'offre les services d'un redoutable chasseur prêt à honorer ce contrat. - "Au pays de l'aurore boréale". Elevé dans le Grand Nord par son grand-père Karl depuis la disparition de ses parents, Colin doit apprendre à surmonter seul ses peurs quand ce dernier part à la chasse au narval.
À partir de 3 ans
Un assassin s'attaque aux femmes au hasard et leur coupe les mains. Face à cette situation, l'officier de police Will Ren se voit adjoindre le vétéran Cham Lau afin d'enquêter sur cette série de crimes. Leurs recherches sont infructueuses jusqu'au jour où Cham recroise Wong To, une délinquante toxicomane, qui est responsable de la mort de sa femme et de son fils. Il décide d'utiliser la jeune femme comme appât pour tenter d'attirer le meurtrier, en mettant en place un plan qui selon lui doit être imparable. Face au manque de pistes crédibles, il espère obtenir l'arrestation de l'homme qui se cache derrière tout cela...
Grand prix & Prix de la critique - Festival Reims Polar 2023
Cette semaine, le Dessous des Cartes vous emmène à la découverte du Nigeria, leader de l’Afrique à plus d’un titre. C’est le pays le plus peuplé du continent et celui avec le PIB le plus important. Nous visiterons Lagos, principale ville du pays et véritable poumon commercial et financier de l’Afrique. Le Nigéria c’est aussi le cœur battant du continent sur le plan culturel, de l’afrobeat au cinéma, avec Nollywood.
Importante puissance diplomatique et militaire de la région, le Nigeria pourrait devenir le troisième pays le plus peuplé de la planète d’ici 2050, juste derrière l’Inde et la Chine. Mais avant de s’imposer sur la scène internationale, le pays a encore de nombreux défis à relever : inégalités criantes, rivalités inter-ethniques, corruption endémique, violences djihadistes…
S'appuyant sur les témoignages de prisonniers des ghettos institués dès 1939 par les nazis en Europe de l'Est, un poignant documentaire sur ce rouage déshumanisant de la machine génocidaire hitlérienne.
Que faire des juifs d'Europe ? Si, en réponse à cette odieuse question, l'idée d'une extermination organisée a germé dans les esprits des hauts dignitaires nazis dès les pogroms de la Nuit de cristal, en 1938, elle ne sera formulée ouvertement que quatre années plus tard. C'est d'abord par l'intermédiaire de lois antisémites, puis, dans les pays occupés, par la décision de parquer les juifs dans des ghettos, que le régime hitlérien les exclut progressivement de la société. Peu après l'invasion de la Pologne, les premiers de ces "quartiers juifs" sont institués à Lodz, en février 1940, puis à Varsovie, Lublin ou encore Cracovie, au prix d'expropriations et de déplacements de populations massifs. Administrées par des Judenräte, "conseils juifs" imposés par les nazis, composés de leurs propres habitants, ces villes dans la ville, où sévit la faim, la misère et les maladies comme le typhus, voient malgré tout se reconstituer un semblant de vie culturelle et sociale. Les habitants s'organisent, bravant la féroce répression. Peu à peu, les ghettos s'intègrent dans la logique de mise à mort des juifs d'Europe : quand la "Solution finale" est engagée, ils deviennent les sinistres salles d'attentes des camps d'extermination. Les rafles se multiplient, avec la collaboration – souvent contrainte – des conseils juifs, malgré les tentatives de résistance comme celle du ghetto de Varsovie, qui se soulève en avril 1943.
Antichambres de la mort
Dawid Sierakowiak, Miriam Wattenberg, Emanuel Ringelblum, Calel Perechodnik, Abraham Sutzkever, Simche Polakiewicz, Henryk Ross ou Mendel Grossman ont connu l'un des 1 200 ghettos d'Europe de l'Est. La plupart y ont laissé leur vie. Dans leurs journaux intimes, retrouvés dans les vestiges de ces antichambres de la mort, ou dans les Mémoires publiés après-guerre par celles et ceux qui en ont réchappé, tous témoignent de l'enfer qu'ils ont vécu. Narré par la voix de Léa Drucker, et riche d'images d'archive, ce film revient sur l'histoire des ghettos comme rouages à part entière de la machine de mort nazie. Insistant sur une mécanique génocidaire fondée sur la déshumanisation des juifs européens, affamés, expropriés, condamnés au travail forcé puis déportés et tués, le documentaire de Barbara Necek fait œuvre d'un salutaire devoir de mémoire.