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La Russie de Vladimir Poutine est un acteur majeur des relations internationales, incontournable pour qui s’intéresse aux équilibres géopolitiques. Mais lorsqu’on quitte le champ de la politique étrangère et que l’on regarde la Russie de l’intérieur, celle-ci demeure-t-elle une grande puissance ? Le dessous des cartes nous emmène visiter le plus grand pays du monde, marqué par de fortes disparités régionales et des inégalités criantes entre grandes métropoles, villes moyennes et zones rurales. Avec une économie fortement étatisée, contrôlée par le Kremlin et soumise à la corruption, mais qui cultive encore certains pôles d’excellence, dans le domaine industriel, militaire ou encore numérique. La Russie : grande puissance à l’extérieur, moyenne à l’intérieur ?
Sally Kelton, une jeune femme de dix-neuf ans, s'empare d'un bébé dans un landau. La police l'arrête et la met en cellule. Mais, lorsqu'elle explique les motivations de son geste à la mère légitime, celle-ci refuse alors de porter plainte. Sally évoque le passé qui l’a amenée là. Il a eu une aventure avec Steve Ryan, un beau pianiste de night-club. Ses parents découvrent qu'elle a passé la nuit avec lui. Après une grosse dispute, la jeune fille fugue. Elle entame ensuite une sa relation sincère avec Drew Baxter, un brave garçon mutilé de guerre. Elle raconte également sa grossesse non-désirée…
Après des années de travail acharné, Carol Williams, une jeune danseuse, touche enfin à la consécration avec son partenaire. Soudainement frappée par la poliomyélite, elle est forcée de renoncer à son métier et à sa passion et entre en centre de rééducation pour se soigner. Malgré le soutien de son fiancé et partenaire Guy Richards, elle sombre dans le désespoir...
Le captivant récit de la genèse d'American Psycho et de l'immense polémique que suscita ce sanglant et visionnaire roman de Bret Easton Ellis, pris au premier degré lors de sa sortie en 1991.
"American Psycho me poursuivra jusqu’à ma tombe", soupire Bret Easton Ellis. L'écrivain américain pensait que ce récit expérimental, paru en 1991, plongeant dans le cerveau malade du charmant Patrick Bateman, trader le jour et tueur en série la nuit, ne connaîtrait qu'un tirage confidentiel. Mais la violence de ce roman halluciné, écrit à la première personne du singulier, horrifie ses lecteurs. Le scandale enfle et l'œuvre est mise au pilori dès sa sortie. Exception faite de Norman Mailer, qui lui reconnaît dans la sienne une certaine ambition littéraire, les critiques sont pour la plupart assassines et le livre est vilipendé par les mouvements féministes. On lui reproche sa misogynie, son racisme, sa haine des pauvres et des enfants. Yuppie dégénéré, Patrick Bateman n'épargne en effet personne dans ses vociférations, particulièrement ceux qu'il considère comme des faibles. Il s'étend sur ses meurtres, réels ou fantasmés, dans toute leur crudité. Pris au premier degré lors de sa parution, ce roman se révélera visionnaire au fil des années au point de devenir culte. La sortie en 2000 du film homonyme, réalisé par Mary Harron, qui en fait une satire féministe, contribue à lever le malentendu.
Capitalisme débridé
Retraçant la genèse de cette œuvre controversée, ce documentaire offre un passionnant tête-à-tête avec son auteur, ainsi qu'avec son confrère, ami et ancien compagnon de bringue, Jay McInerney. Membres distingués de la bande de turbulents jeunes écrivains qui bousculent les lettres américaines dans les années 1980, les deux oiseaux de nuit expérimentent précocement la célébrité. Devenu malgré lui le "bad boy" de la littérature américaine grâce à deux romans à succès, Moins que zéro et Les lois de l'attraction, Bret Easton Ellis s'était alors senti dépossédé de sa personnalité. Ce sentiment de perte, associé à son insatisfaction, son rejet du monde et sa fréquentation des traders inspirent ce livre choc à l'écrivain, qui avoue par ailleurs aimer déranger et explorer de nouveaux territoires. Grâce aux exégèses de chercheurs (en littérature, mais aussi neurosciences) et d'éditeurs, le film montre à quel point le roman avait vu juste. Sa peinture d'un capitalisme débridé, des tensions raciales, d'une société hyperconsumériste, l'idée qu'un psychopathe puisse parfaitement réussir en entreprise et jusqu'à la fascination de Patrick Bateman pour Donald Trump, tout fait écho non seulement au cynisme des années Reagan mais aussi à la frénésie chaotique qui leur succédera. Même si Bret Easton Ellis estime qu'il ferait aujourd'hui "une critique bien plus radicale de la société"…
L'ascension et la chute du défunt magnat de la com politique Timothy Bell, qui a promu tour à tour Margaret Thatcher et Jacob Zuma, Pinochet et Asma el-Assad. Une vertigineuse incursion dans la géopolitique de la désinformation.
Anobli pour ses hauts faits de communicant politique après des débuts fracassants en 1979 auprès de Margaret Thatcher, Timothy Bell (1941-2019) aura travaillé quarante ans à "vendre" aussi, avec un succès inégal, le dauphin de Pinochet, le dernier président du régime sud-africain d'apartheid Frederik De Klerk, l'épouse du dictateur syrien Asma el-Assad ou le projet américain de "nation building" en Irak. Mais en 2017, les basses œuvres de sa multinationale, Bell Pottinger, rappelée en Afrique du Sud pour redorer le blason des corrupteurs frères Gupta et de leur homme de paille, le président Jacob Zuma, sont exposées en pleine lumière. Vingt ans après avoir attisé en 1994 les rivalités entre le mouvement zoulou Inkatha et l'ANC de Mandela, au prix de sanglants affrontements, sir Bell a tenté cette fois d'orchestrer la colère des déshérités noirs contre les propriétaires blancs. Le scandale entraîne sa chute et celle de ses clients.
"Les gens qui réussissent"
Recueillant l'effarant testament du vieux mercenaire déchu, Richard Poplak et Diana Neille confrontent sa parole à une fascinante pléiade d'anciens alliés, clients et adversaires. Si Lord Bell, refusant de s'avouer vaincu, déroule un an plus tard avec une forfanterie de façade ses précédents faits d'armes ("J'éprouve une sympathie innée pour les gens qui réussissent"), un autre spin doctor dévalué, Nigel Oakes, expose sa vision quasi mystique de la manipulation “scientifique” des masses. Ébloui dans les années 1980 par les performances du KGB russe, “trente ans en avance sur tout le monde”, il est le fondateur de la société SCL, dont la filiale Cambridge Analytica a siphonné en 2016 les données de millions d'utilisateurs de Facebook dans le but de faire élire Donald Trump. Face à ces “vieux hommes blancs riches” (dont Frederik De Klerk), deux des tombeuses sud-africaines de Bell Pottinger, la pétulante ex-députée Phumzile Van Damme et la journaliste Marianne Thamm, apportent une touche d’espoir combatif. Tissées avec un art consommé du cadre et du montage, les voix de cette vingtaine de témoins de première main racontent l’émergence et l'essor d’un des secteurs commerciaux les plus lucratifs de notre temps, souvent légal, toujours occulte : la subversion de la démocratie. Une incursion vertigineuse dans la géopolitique mondiale de la désinformation.
Difficile pour Virginie de concilier sa vie d’agricultrice avec celle de mère célibataire. Pour sauver sa ferme de la faillite, elle se lance à corps perdu dans le business des sauterelles comestibles. Mais peu à peu, ses enfants ne la reconnaissent plus : Virginie semble développer un étrange lien obsessionnel avec ses sauterelles...
Comment le laisser-faire sur les réseaux sociaux permet aux nationalismes populistes de propager la haine et le mensonge. Cette enquête dévoile la partie immergée de l'iceberg fake news dans quatre pays "écoles" : États-Unis, Inde, Brésil et Italie.
Il y a quinze ans encore, on percevait les réseaux sociaux comme un ferment démocratique nouveau qui, en favorisant la diffusion de l'information et la communication horizontale entre citoyens, aiderait les peuples à briser leurs chaînes, de l'Europe orientale au monde arabe. L'histoire s'est écrite autrement : l'assaut sur le Capitole des partisans de Donald Trump, le règne chaotique de son homologue Jair Bolsonaro, les offensives ciblant les musulmans dans l'Inde de Narendra Modi ou le succès fulgurant des mots d'ordre racistes du leader de la Ligue italienne Matteo Salvini ont mis en évidence le pouvoir dévastateur à l'échelle planétaire des appels à la haine et de la désinformation qui circulent en temps réel sur les médias sociaux. Au travers de ces quatre cas d'école, Philippe Lagnier et Alexandra Jousset dévoilent de façon précise et détaillée comment, et avec qui, fonctionne cette vaste fabrique de propagande si difficile à contrer. Explorant les coulisses de ce mouvement qui a pour logiciel commun la dénonciation virulente du "mondialisme", des élites ou du socialisme, sur fond de xénophobie et de conservatisme sociétal, leur enquête montre comment, sous l'égide de conseillers de l'ombre experts en propagande numérique, des armées de hackers, de sondeurs d'opinion et de spécialistes du big data s'emploient à attiser les colères dormantes.
Les ingénieurs du chaos
Tels Luca Morisi, très discret conseiller de Matteo Salvini, ou Arvind Gupta, architecte de la foudroyante force de frappe en ligne du BJP, le parti nationaliste hindou de Narendra Modi, ces "ingénieurs du chaos", parmi lesquels figurent aussi les trois fils de Jair Bolsonaro, ou l'ex-conseiller de Trump Steve Bannon, jouent sur le "microciblage" des peurs, des frustrations et des fragilités de millions d'individus, identifiées par leurs multiples traces laissées en ligne. Même si les vidéos sont fabriquées de toutes pièces, même si la violence des mots et des images se concrétise parfois en lynchages et en émeutes, Facebook, Instagram et désormais Whatsapp continuent de relayer massivement ces messages sur mesure. Politiquement comme en termes commerciaux d'audience, cela marche : les sociétés se polarisent, la vérité devient toute relative et les tribuns progressent. Philippe Lagnier et Alexandra Jousset ont rencontré sur trois continents des artisans, des "petites mains" et des convertis de cette nouvelle propagande, mais aussi des cybermilitants, des journalistes et des chercheurs qui la combattent activement. En élucidant les tenants et aboutissants d'un phénomène opaque et omniprésent qui sape les fondements mêmes de la démocratie, ils démontrent que celui-ci ne relève pas d'une quelconque fatalité postmoderne, et qu'on peut le combattre. Ils soulignent aussi combien l'inertie volontaire des Gafam – illustrée entre autres par le silence éloquent de Mark Zuckerberg, patron de Facebook et de Whatsapp, sur sa responsabilité dans l'attaque du Capitole face à la commission d'enquête américaine – constitue l'un des cœurs du problème.
Le chorégraphe Daniel Larrieu, 34 ans après la première de" Romance en stuc" au Cloître des Célestins (Festival d'Avignon), re-crée cette pièce insaisissable. Il convie les interprètes et créateur(rice)s de l'époque, travaille avec certain(e)s. Parmi tout ce monde là, il y a moi, Do Brunet, interprète de la pièce hier, réalisatrice aujourd'hui de ce film. Qu'est-ce que le geste raconte de cet hier et de cet aujourd'hui ? Comment les pièces vivent dans nos mémoires ? De la danse, comme marqueur de nos vies.
Angel vit dans un bidonville de la banlieue de Madrid. Sa vie change le jour où il rencontre la ravissante Estrella. Lors d’une rixe dans une boite de nuit, la jeune femme découvre qu’Angel a le don de s’attirer des ennuis mais surtout de s’en sortir avec panache. Aussi, elle l’encourage à rejoindre une bande de voleurs qui dévalise les bijouteries de la ville. Angel gravit rapidement les échelons de son nouveau milieu sans savoir qu’un inspecteur de police tenace est à ses trousses et souhaite mettre un terme à sa jeune carrière de malfrat…
De la traversée de la Manche par Louis Blériot, en 1909, à l’aventure de passionnés qui, de nos jours, reconstruisent pièce par pièce l’avion à bord duquel il a réalisé son exploit, une plongée dans les débuts héroïques de l’aviation.
Ce 25 juillet 1909, à Calais, Louis Blériot est las, blessé (une fuite d’huile de moteur lui a brûlé la jambe) et au bord de la ruine. L’ingénieur de 37 ans, que ses mésaventures aériennes ont affublé de surnoms peu flatteurs ("l’homme qui tombe", "Blériot la casse"), croit pourtant dur comme fer en son nouveau monoplan. Avec raison : à 4 h 42 du matin, le Français atterrit à Douvres, devenant le premier homme à réussir la traversée de la Manche en avion. Comment ce centralien taciturne, qui a prospéré grâce aux accessoires d’automobile, en est-il venu à engager sa fortune, sa réputation et même sa vie (il ne sait pas nager !) pour propulser l’aviation dans l’ère moderne ? Un peu plus d’un siècle plus tard, Didier Chable, instructeur retraité d’un centre d'essais en vol de l'armée de l'air, veille sur une collection d’appareils mythiques dans un hangar de Melun. Entouré d’une équipe d’experts (ingénieurs, menuisiers, mécaniciens, spécialiste de l’entoilage…) et de mordus, il s’est lancé le défi de reconstruire pièce par pièce le légendaire Blériot XI, avec les seuls matériaux et techniques de l’époque.
"Rêve ailé"
De son moteur Anzani, pas plus puissant que celui d’une mobylette, à la forme recourbée de ses ailes, ces passionnés tentent de percer les mystères de l’avion du succès, auquel ont contribué les recherches pionnières de Gustave Eiffel en matière d’aérodynamisme. Les étapes de ce chantier de longue haleine s’entrecroisent avec le récit captivant de l’épopée de Blériot, retracée à l’aide d’images d’archives, de reconstitutions numériques, ainsi que par ses propres mots ("Comment je suis devenu aviateur ? C’est pour être tout simplement venu à une époque heureuse de cette histoire humaine qui, depuis la légende d’Icare jusqu’à l’avion d’Ader, s’est poétisée d’un rêve ailé") et ceux de la présidente de l’Aéro-Club de France, Catherine Maunoury. Au carrefour de ces deux aventures humaines, le documentaire plonge dans les coulisses d’un exploit oublié, mais aussi dans la période d’ébullition extraordinaire qui l’a vu naître, la Belle Époque, où tout restait encore à inventer.
Portrait croisé des deux dictateurs les plus sanguinaires du XXe siècle.
L'un pense en termes de races, l'autre en termes de classes. Ils ont en commun leur antisémitisme et Staline a lu Mein Kampf. Tous deux sont animés par une forme de paranoïa. Chacun pratique une politique d'annexion territoriale et rêve d'imposer son idéologie… Ullrich Kasten met en parallèle les trajectoires des deux dictateurs - qui ne se sont jamais rencontrés. Il décrit notamment la terrible partie de poker menteur à laquelle ils se sont livrés au moment du pacte germano-soviétique. "Je sais que l'histoire se souviendra de Staline, mais elle se souviendra aussi de moi", déclarait Hitler. Lorsque l'Allemagne nazie envahit l'URSS, le 22 juin 1941, Staline est médusé. Il tarde à réagir, donne des ordres contradictoires. Pendant ce temps, les troupes allemandes, aguerries par plusieurs guerres éclair, triomphent. Le Führer se voit déjà à Moscou, qu'il dit vouloir raser et remplacer par un immense lac artificiel. Il s'étonne que Staline reste enfermé dans son bureau, alors que lui passe son temps à se faire ovationner par son peuple et ses troupes. Puis, ayant échoué à prendre Moscou et Leningrad, il jure de détruire Stalingrad, "sanctuaire du communisme". Cette terrible bataille marquera le tournant de la guerre.
Lorsque la maladie de leur mère s’aggrave, deux sœurs se rendent dans le sud du Brésil à la recherche de leur père. Sur la route, entre fantômes, super pouvoirs et dinosaures, la plus jeune ne se doute de rien, mais sa grande sœur sait que plus rien ne sera jamais comme avant. Alors que l'astéroïde WF42 se dirige vers la terre, le paysage apparaît sous une lumière rose inconnue, le vent souffle et le voyage dissout la frontière entre le monde intérieur et extérieur.
Lorsqu'une unité spéciale de la police ouvre les portes du repaire de combat souterrain d'élite - le Club Knuckledust - ils découvrent sept niveaux d'enfer, remplis des cadavres d'innombrables combattants, assassins et hommes de main. Un seul homme, battu à mort, respirant à peine, est encore en vie : Hard Eight. Avec un fonctionnaire louche du gouvernement en route pour l'emmener, l'inspecteur en chef Katherine Keaton et son équipe ont 90 minutes pour interroger Hard Eight afin de savoir s'il s'agit du seul survivant ou d'un assassin multiple.
Le film est en version française
Milla n’est pas une adolescente comme les autres et quand elle tombe amoureuse pour la première fois, c’est toute sa vie et celle de son entourage qui s’en retrouvent bouleversées.
Prix Marcello Mastroianni du meilleur acteur pour Toby Wallace à la Mostra de Venise en 2019.