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Cherchant à échapper à l'atmosphère d'affliction qui règne chez lui, Juan, un garçon de 16 ans, accidente la voiture familiale. Alors qu'il tente de la réparer, il rencontre Don Heber, un mécanicien dont le seul compagnon est Sica, un chien boxer ; Lucia, une jeune mère qui veut aller à un concert de rock ; et David, un jeune mécanicien obsédé par les arts martiaux. Les univers absurdes et déconcertants de ces personnages entraînent Juan dans le périple d'une journée, durant laquelle il finira par accepter un événement aussi naturel et inexplicable que la mort.
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Nouveauté

Une immersion dans le quotidien d’un hôpital israélien auprès de blessés syriens qui y ont été soignés pendant la guerre civile. 

 

Depuis quatre mois qu’il est soigné à Nahariya, centre médical israélien de Tsfat, à l’ouest de la Galilée, Majid, un jeune Syrien au visage bandé après avoir eu la mâchoire arrachée par un tir de sniper dans son pays en guerre, est un peu devenu la mascotte du service : "un grand dignitaire", plaisante une infirmière. Après avoir tenté, à son arrivée, de mettre fin à ses jours, Majid, qui chronique en dessins son quotidien, est même tombé amoureux d’une jeune informaticienne arabe rencontrée dans le service. Avec le temps, le docteur Eyal Sela, le chirurgien qui l'a opéré pendant neuf heures, le considère un peu "comme son fils". D’une beauté grave, Rachid, 9 ans, lui, a été touché par un éclat de bombe et doit être amputé de sa deuxième jambe, sous le regard aimant de sa mère qui l’accompagne. Au fil des semaines, l’enfant, pourtant, reprend espoir, brûlant les étapes pour réapprendre à marcher avec ses prothèses.

Parenthèse protégée 
De ce petit couloir d’humanité en temps de guerre – qui n’est pas dénué d’intérêt pour l’État hébreu en termes d’image −, Racheli Schwartz tire un film en immersion et le portrait choral d’une attachante communauté, soignants israéliens et victimes syriennes qui apprennent à vivre ensemble, le temps d’une parenthèse protégée. Malgré l’obstacle de la langue – un sabir qui mêle arabe et hébreu −, et au-delà des appréhensions, des liens de confiance et des complicités se tissent, entre humour et émotions, la parole se libère, les protagonistes se livrant dans l’urgence. 

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Un portrait haut en couleur de l’actrice Jane Fonda, en résonance avec l’histoire récente des États-Unis, ses rêves et ses désillusions. 

 

Comment se faire une place dans le cœur du public, lorsqu’on est la fille d’une star d’Hollywood ? À l’aube de sa carrière, la jeune Jane Fonda étudie à l’Actors Studio, la méthode la plus éloignée du jeu de son père, acteur populaire par excellence. Très vite, le mannequinat qu’elle pratique pour payer les cours lui fournit l’opportunité d’un premier film, mais dans la posture d’une pom-pom girl, fantasme sexuel offert à l’appétit du spectateur masculin. Dans un extrait de Sois belle et tais-toi, le documentaire de Delphine Seyrig, l’actrice raconte les tentatives du réalisateur et du producteur pour lui faire subir de la chirurgie esthétique et briser sa mâchoire, de manière à creuser ses joues. Pendant dix ans, elle portera à l’écran faux seins et faux cils. Son interprétation de prostituée vagabonde durant la Grande Dépression dans La rue chaude d'Edward Dmytryck lui permettra enfin de tourner la page de rôles creux où elle ne trouve pas son compte. La guerre du Viêtnam, qui fait douter l’Amérique d’elle-même, atteint Jane Fonda à Paris, où l’opposition est vive après les traumatismes de l’Indochine et de la guerre d’Algérie. Lorsque l’actrice réapparaît dans l’univers médiatique, elle est transfigurée. La star modelée par les fantasmes des salles obscures se révèle en activiste habitée, le rôle d’une vie qui ne la quittera plus.

De tous les combats 
Féministe, prêtresse de la reconquête du corps comme symbole émancipateur, militante antinucléaire, virulente opposante à la guerre du Viêtnam, symbole de la nouvelle gauche américaine théorisée par son ex-mari Tom Hayden... : au-delà de la fantastique carrière cinématographique de Jane Fonda, les combats politiques de l’actrice ont épousé les convulsions d’un ogre américain traumatisé par sa propre autodestruction, des années 1960 à nos jours. Au travers de nombre d’extraits d’interviews où l’actrice se livre dans un français impeccable, Florence Platarets brosse le portrait édifiant d’une femme engagée, et de tous les combats, qui n’a jamais hésité à mettre son pays natal face à ses propres contradictions.

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À bord d’un majestueux voilier, l’écrivain voyageur Sylvain Tesson part en Méditerranée sur les traces d’Ulysse, héros de l’Odyssée d’Homère.

Dans les vestiges d'Hissarlik, en Turquie, où se dressa peut-être jadis l'antique cité de Troie, Sylvain Tesson cherche les traces de la longue guerre que le héros de l’Odyssée laisse derrière lui pour regagner Ithaque.

 

Sylvain Tesson s’empare de l’Odyssée d’Homère pour retracer les dix ans d’errance du vainqueur de la guerre de Troie. S'inspirant des reconstitutions cartographiques de l'helléniste Victor Bérard (1864-1931), cette quête géopoétique l’entraîne sur les lieux jalons du poème qu’il arpente en compagnie d'habitants et de spécialistes (philosophes, vulcanologues, archéologues…). À la lumière des enseignements tirés du récit homérique, écrit au VIIIe siècle avant J-C, ce fascinant carnet de voyage livre aussi une puissante réflexion sur l’homme et la société contemporaine.

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7 pays et plus de 8000 km... Muammer et Milan, les "Optimistic Traveler", ont traversé l’Afrique en stop, en bus et en avion, afin de réaliser les rêves d’hommes et de femmes rencontrés au hasard de leur route. Ils ont ouvert leurs cœurs, et avec leur énergie et leur enthousiasme, ils ont parfois même changé des vies.

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En extraits de films et d’archives qu’elle commente elle-même, Isabelle Huppert transmet sa vision et son amour du jeu. Un (auto)portrait à la fois pudique et intime, qui fait renaître derrière le monstre sacré les multiples visages de l’actrice.

 

C’est l’hiver dans les jardins du Palais-Royal. À la journaliste qui l’interroge sur sa "plus grande ambition", la débutante rétorque en souriant : "Toutes." Premier ou second degré ? Malice ou rêverie ? Dans son gros gilet de laine, avec ses joues rondes et ses cheveux blond-roux, cette Isabelle Huppert à peine sortie de l’adolescence possède déjà l’art de se tenir à distance, tout en restant vigoureusement présente. Son mystère, son ironie, son intensité ont marqué un demi-siècle de cinéma, dans une extraordinaire filmographie de près de cent cinquante œuvres. On les retrouve avec bonheur au fil des vingt extraits de films qu’elle a choisis pour composer avec William Karel cet (auto)portrait mosaïque, entremêlés d’archives (films de famille, entretiens) et commentés par elle-même, de Malina, de Werner Schroeter, qui sert de fil rouge à ce "message personnel" adressé au spectateur, à Elle, de Paul Verhoeven, en passant par Les valseuses, La dentellière, Violette Nozière, La porte du paradis, Loulou, Sauve qui peut (la vie), La cérémonie ou La pianiste… Ce tourbillon de visages et d’histoires, qu’elle émaille de ses souvenirs et de la perception de son métier, installe peu à peu avec l’actrice une intimité d’autant plus émouvante que ses incarnations successives font palpiter en nous de bouleversantes réminiscences de cinéma.

"L’art du vrai"
Par le montage s’esquisse ainsi une biographie atypique, entre allégorie cinématographique et réflexion sur l’art, ou peut-être "l’artisanat" des comédiens, dit-elle en citant une phrase glissée par Yves Montand sur le tournage de César et Rosalie. Y sont évoqués Claude Chabrol, Michael Haneke, Jean-Luc Godard, Maurice Pialat, Benoit Jacquot ou Michael Cimino, comme le plaisir qu’elle a eu de tourner avec sa fille Lolita Chammah ou son rapport au théâtre – cet "art du faux", par opposition à "l’art du vrai" que serait, selon Bresson, le cinéma. Isabelle Huppert ne franchit pas pour autant la frontière qu’elle a toujours préservée entre "son occupation préférée", c’est-à-dire "faire des films", et sa personne privée. Mais l’ambivalente alchimie entre l’écran et la vie, qui fait la magie du septième art, porte de bout en bout ce voyage au plus près d’une femme qui entend "rester [elle]-même" dans chacun de ses rôles, et ne peut s’imaginer arrêter de jouer. "J’y pense souvent, s’amuse-t-elle. Mais je ne le ferai jamais."

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Retour sur l’affaire Laëtitia Perrais, loin d’être un simple fait divers, qui a ému le pays et mis en lumière une France silencieuse, encline à une violence ordinaire.

 

Laëtitia, 18 ans, disparaît du jour au lendemain.

 

En compétition au Festival du film de Sundance 2020

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En négociant avec les talibans leur désengagement après dix-neuf ans de conflit, les Américains ont sacrifié les droits d'une population afghane exsangue. Le bilan éloquent d'une guerre pour rien.

 

Ce poignant voyage dans une terre ravagée par dix-neuf ans de guerre commence aux portes de Kaboul, dans le Wardak, à la rencontre des miliciens talibans qui tiennent la zone. Après avoir contraint Donald Trump, en février 2020, à négocier un accord de désengagement militaire, les combattants islamistes, qui contrôlent de fait une large partie du territoire, espèrent bientôt reprendre la totalité du pouvoir en Afghanistan. Après 250 000 morts, des centaines de milliers de blessés, des déplacements de population massifs, que sont devenues les promesses brandies par George W. Bush quand, au lendemain du 11 septembre 2001, il a lancé l'offensive qui allait chasser Al-Qaïda du pays sans jamais venir à bout de la résistance de ses alliés locaux ?

Amertume
De la capitale ceinturée par les campements de réfugiés aux environs de Djalalabad, où le taux de malnutrition ne cesse de grimper, Alexandra Jousset (Avortement, les croisés contre-attaquent) capte le dénuement et l'amertume d'une population exsangue, tout en disséquant les termes d'un accord qui n'a prévu aucune garantie pour préserver les fragiles acquis de deux décennies de présence occidentale. Alternant entretiens officiels (avec l'ancien président Hamid Karzaï, le porte-parole des taliban au Qatar Suhail Shaheen, le très critique inspecteur général américain pour la reconstruction de l'Afghanistan John Sopko…) et éloquentes rencontres de terrain, elle dresse un bilan sans ambiguïtés de ce faux accord de paix, auquel le peuple afghan, une fois de plus, a été sacrifié. Une enquête aussi fouillée que sensible, portée par de splendides images, dont les photographies de la reporter Véronique de Viguerie.  

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Un passionnant retour sur les grandes étapes de la conquête des profondeurs sous-marines, de la fin des années 1950 au pari réussi de Laurent Ballesta, à l’été 2019. 

 

L’expédition "Gombessa V", détaillée dans le documentaire qui précède, a marqué en juillet 2019 une étape qui fera date dans l’histoire de la plongée. C’est en effet la première fois que des hommes parviennent à évoluer à leur guise, à de telles profondeurs et durant une si longue période : vingt-quatre jours, suivis de quatre jours de décompression progressive, avec de nombreuses heures d’exploration quotidiennes. Le documentaire de François de Riberolles retrace l’histoire de cette conquête "bathyale" (qualificatif de la zone située au-delà de 200 mètres de profondeur), qui pour avoir été plus discrète que la course à l’espace, a dépendu elle aussi d’une succession d’innovations techno-scientifiques et du courage mêlé d’obstination de quelques pionniers.   

 

De l’azote à l’hélium
Jusque dans les années 1950, au-delà de 30 à 40 mètres sous la surface de la mer, les plongeurs se heurtent à un phénomène appelé "ivresse des profondeurs" : sous la pression de l’eau, l’azote contenu dans l’oxygène des bonbonnes altère le système nerveux et met leur vie en danger. C’est en 1959 que le jeune mathématicien suisse Hannes Keller a l’idée de substituer de l’hélium, plus léger, à l’azote : il ouvre ainsi la voie à des plongées de plus en plus profondes, mais aussi à des expériences inédites d’immersion au long cours. Cette quête culmine avec le record, jusqu’ici inégalé, de Théo Mavrostomos, qui en 1992 passe trois heures à 701 mètres de profondeur. Près de trois décennies plus tard, il supervisera le dispositif qui permettra à Laurent Ballesta et à ses coéquipiers d’écrire un nouveau chapitre de la saga. En passant aussi par les "maisons sous la mer" de l’incontournable commandant Cousteau, dans les années 1960, les caissons habitables des travailleurs du pétrole offshore une décennie plus tard ou les expérimentations de la marine américaine, un passionnant voyage dans le temps, au fil d’étonnantes archives. 

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L’histoire européenne des soixante-dix dernières années est indissociable de celle des migrations. Des transferts de population de l’après-guerre à ceux de la décolonisation jusqu'à la politique appliquée tant bien que mal par l’UE aujourd’hui, l'immigration fait constamment débat. D’autant que certains leaders politiques en ont fait leur préoccupation principale, agitant leur thèse sur le risque de "submersion migratoire" du Sud vers le Nord pour réveiller les peurs. Décryptage en chiffres et en cartes. 

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De Marseille à Monaco, une éblouissante découverte de la zone des 100 mètres de profondeur, au prix d’un exploit technologique et humain orchestré par le biologiste et photographe sous-marin Laurent Ballesta.

 

La mission fut exceptionnelle : pendant vingt-huit jours, entre Marseille et Monaco, le biologiste et photographe sous-marin Laurent Ballesta et trois autres plongeurs chevronnés sont restés confinés dans un caisson de 5 mètres carrés, afin de pouvoir explorer sans limite de temps la zone des 100 mètres de profondeur, et révéler ainsi les trésors naturels des fonds méconnus de la Méditerranée. Un défi humain, technique et scientifique suscité par le désir, chez un aventurier chercheur qui ne cesse de repousser plus loin les limites de la plongée, de faire advenir un rêve jusque-là inaccessible : vagabonder dans les profondeurs sous-marines en liberté, des heures durant. "Gombessa V", puisque Laurent Ballesta a baptisé chacune de ses expéditions de l’autre nom du cœlacanthe, poisson que l’on a longtemps cru mythique, a mobilisé une équipe de trente professionnels aguerris au cours de deux années de préparation intensive et a totalisé quatre cents heures de plongée. Ce film en retrace l’épopée collective au jour le jour, au fil d'éblouissantes images.

Aquanautes 
Parce que les hommes y voyagent depuis des millénaires, et qu’elle est devenue l’un des tristes symboles de leur capacité à saccager la nature, on pouvait croire jusque-là la Méditerranée sans secrets. Bardés des appareils de pointe qui leur ont permis de photographier et filmer vingt et une espèces jamais recensées auparavant, mais aussi d’effectuer une batterie de mesures scientifiques, les quatre "aquanautes" sont descendus quotidiennement entre 60 et 120 mètres de fond, dans la zone crépusculaire où parvient moins de 1% de la lumière du soleil. Pour regagner ensuite, à la surface, un caisson pressurisé qu’ils n’ont pu quitter qu’à la fin de la mission. Dans leur sillage, on arpente de merveilleux territoires restés jusque-là inexplorés, des jardins luxuriants dignes des plus beaux récifs coralliens tropicaux, peuplés de créatures fabuleuses : calmar veiné, gorgonocéphale, barbier perroquet, morue cuivrée, sole perdrix, poisson-lune, limace pourpre, ou encore sabelles, ces vers marins semblables à des champs de fleurs blanches... De la surface aux profondeurs, entre les mille événements du quotidien de la mission et ces "portes ouvertes sur les étoiles", ce documentaire plein de souffle nous promène dans les splendeurs de la Méditerranée, tout en restituant avec autant de verve que de pédagogie les multiples et complexes facettes du projet. Il rappelle aussi, en filigrane, combien ce patrimoine à peine dévoilé reste menacé par l’activité humaine. 

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2014. La vie rangée d’Antoine bascule le jour où il croit reconnaitre sa sœur, qu’il pensait morte, sur une vidéo de combattantes kurdes en Syrie. En partant à sa recherche, il rejoint cette unité de femmes et va voyager avec elles à travers le territoire syrien pour tenter de découvrir la vérité...

 

Entre drame familial et thriller d’espionnage, No Man’s Land nous entraîne dans la quête, en plein conflit syrien et aux côtés des combattantes kurdes, d’un jeune Français à la recherche de sa sœur présumée morte. Un regard singulier et intime sur les événements tragiques aux répercussions mondiales que connaît cette région du monde. Dotée d’un casting international emmené par Félix Moati et Mélanie Thierry, la série est le fruit d’une collaboration entre des talents français et la fine fleur de la télévision israélienne.

 

La série est créée par les producteurs Maria Feldman (False Flag) et Eitan Mansuri (Foxtrot, When Heroes Fly) et les scénaristes Amit Cohen (False Flag) et Ron Leshem (Euphoria), avec la collaboration du Français Xabi Molia (Comme des rois, Les Conquérants). Loin de se poser en leçon de géopolitique, la série est un voyage de France jusqu’en Syrie en passant par la Grande-Bretagne et l’Égypte, une fresque qui mêle subtilement espionnage, guerre et drame familial. Le parcours d’Antoine à la recherche de sa sœur aux côtés d’un bataillon de combattantes kurdes, mais aussi celui de trois jeunes Anglais engagés dans le djihad, nous permet d’approcher, de l’intérieur, des mondes méconnus. Félix Moati (Si tu vois ma mère, Deux fils, Le Grand Bain), Mélanie Thierry (La Douleur, Au revoir là-haut), Souheila Yacoub (Les sauvages), James Purefoy (Altered Carbone, Following, Rome) et leurs partenaires rendent cette découverte crédible et passionnante, car à visage humain. Derrière la violence des affrontements se dessinent les trajectoires de femmes et d’hommes qui ont décidé, pour diverses raisons, de transformer radicalement leurs vies. L’intrigue, qui progresse entre présent et passé à la manière d’un puzzle, fait remonter à la surface chacune de leur zone d’ombre. No Man’s Land, réflexion sur l’engagement fondée sur une approche très documentée, dessine aussi, en miroir, un portrait de notre époque.

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Plus riches et plus puissantes que jamais, les firmes pharmaceutiques orientent la recherche et le remboursement des soins. Enquête sur une industrie hors de contrôle, dont les intérêts ne coïncident pas toujours avec les impératifs de santé publique.

 

On les surnomme les "Big Pharma" : à eux seuls, les suisses Novartis et Roche, les américains Pfizer et Johnson & Johnson, et le français Sanofi contrôlent la majeure partie de la fabrication de médicaments. Pour conserver leur monopole, ces grands laboratoires minimiseraient, voire occulteraient, certains effets indésirables causés par leurs produits. En Europe, la Dépakine, un antiépileptique responsable de malformations congénitales et de troubles neurodéveloppementaux chez des enfants exposés in utero, est au cœur d’un retentissant scandale. Soupçonné d’avoir tardé à alerter les autorités sanitaires et les consommateurs sur ces risques pourtant connus, Sanofi a été mis en examen pour "tromperie aggravée", "blessures involontaires" et "homicides involontaires". Aux États-Unis, où la crise des opioïdes fait des ravages (plus de cent morts par jour), les multinationales pharmaceutiques sont accusées d’avoir encouragé la prescription massive de ces antidouleurs en dissimulant leur caractère hautement addictif.


 

Course au blockbuster
À l’heure où la lutte contre le Covid-19 aiguise les appétits des mastodontes pharmaceutiques, Luc Hermann (Starbucks sans filtre) et Claire Lasko éclairent le nouveau paradigme à l’œuvre dans le secteur, entre concentration, financiarisation et course effrénée aux profits. À l’aide d’exemples documentés et de nombreux témoignages (de médecins, patients, journalistes, victimes et avocats, ainsi que d’un représentant de Sanofi et de l’ancienne ministre de la Santé Marisol Touraine), leur enquête met en lumière la puissance démesurée des Big Pharma – "comparable à celle d’un État", selon le professeur François Chast –, les menaces qu’ils font peser sur les systèmes de santé publique, mais aussi les élans de résistance qu’ils suscitent, entre multiplication des procédures judiciaires et constitution de collectifs de médecins luttant contre la corruption dans le domaine de la santé.

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Des premières sanctions économiques américaines, en 1979, à la récente escalade des tensions entre Washington et Téhéran, les coulisses d'une guerre de l’ombre qui asphyxie la population iranienne.

 

Depuis la révolution islamique et la prise d’otage de l’ambassade américaine de Téhéran, en novembre 1979, l’Iran vit sous le coup de sanctions économiques dont l’intensité varie au gré des politiques de confrontation des deux pays. En 2015, l’accord de Vienne, signé par la République islamique, les États-Unis, la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Chine et la Russie suscite une vague d’espoir sans précédent : l’Iran renonce à acquérir l’arme nucléaire en échange de la levée partielle de l’embargo. Moins de trois ans plus tard, en mai 2018, l’administration Trump annonce son retrait unilatéral de l’accord et le rétablissement des sanctions, durcies au fil des mois. Acculé, l’Iran s’affranchit de ses engagements pour forcer ses partenaires à réagir. Mais les contrats signés par les grands groupes européens, qui craignent les foudres du Trésor américain, restent lettre morte, tandis que la Chine se contente de contourner aussi discrètement que modestement l’embargo sur le pétrole. Frappée de plein fouet par le chômage, une inflation galopante et une pénurie de médicaments, la population étouffe. Le régime, de son côté, s’enferme dans une attitude belliqueuse qui menace la stabilité du Moyen-Orient et favorise les courants extrémistes. Après l’invasion de l’ambassade des États-Unis en Irak par des milices chiites pro-iraniennes, Donald Trump riposte en ordonnant l’assassinat, le 3 janvier 2020, du général Ghassem Soleimani, chef de l’unité d’élite des Gardiens de la révolution.

Bras de fer 
Entrelaçant décryptages d’acteurs et d’observateurs de premier plan (le ministre des Affaires étrangères iranien Mohammad Djavad Zarif, son ancien homologue français Laurent Fabius, le PDG de Total Patrick Pouyanné, un ex-conseiller de la Maison-Blanche…), images d’archives et immersion aux côtés de citoyens et de médecins en butte aux pénuries, Magali Serre lève le voile sur les enjeux commerciaux qui sous-tendent cet affrontement politique aux conséquences humanitaires désastreuses. 

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Un portrait du peintre Gérard Garouste et une plongée intime dans son œuvre. 

 

Auteur de plus de six cents toiles, dont des séries consacrées à La divine comédieDon Quichotte ou Faust, Gérard Garouste s'impose comme un des artistes français majeurs de la scène internationale. Son œuvre puise dans la littérature puis, progressivement, dans les grands thèmes liés à l'histoire et aux mythes, mais aussi dans ses tourments intérieurs – il a effectué plusieurs séjours en hôpital psychiatrique. Quant à sa quête, ardente, elle l'a mené de son enfance dans un pavillon de banlieue, dominée par un père marchand de meubles antisémite, ayant spolié des biens juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, à sa conversion, adulte, au judaïsme, auprès d’Élisabeth, sa femme, rencontrée en 1964 au lycée. Depuis plusieurs années, le peintre explore la philosophie, les traditions et les textes hébraïques : une réflexion qui nourrit des toiles immenses. Chaque vendredi, il poursuit, avec le rabbin et philosophe Marc-Alain Ouaknin, une lecture érudite du Talmud dont il tire sujets et motifs pour ses tableaux. Aujourd'hui, Gérard Garouste se partage entre la peinture, l'étude et son engagement pour l'association "La Source", qu'il a fondée il y a plus de vingt ans, et qui invite des enfants cabossés par la vie à la résilience par la pratique artistique. "L'art, pour l'enfant que j'ai été, a ouvert un chemin vers le rêve. Si bien que, pour moi, l'utopie, l'art de rêver, est la première des choses à permettre à un enfant.
 
"Mes mains, mon identité" 
Emmené par l’artiste lui-même – lequel conçoit son œuvre comme "un roman dont chaque tableau serait un mot" –, ce film retrace son parcours, émaillé de basculements et de ruptures, et plonge au cœur de son processus de création. "Mes mains, affirme-t-il, ont été mon identité." Éclairé par les témoignages d’Élisabeth, sa femme, et de son ami d'enfance Philippe Starck, qui le voit comme un "loup-garou", un portrait attachant, entre éclats de rire et gravité, en même temps qu’une traversée d’un demi-siècle de sa production artistique.

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En archives et éclairages d’historiens, un décryptage de cette "Nuit" de trois jours qui vit les nazis commettre une vague d’assassinats politiques l'été 1934, aspirant l’Allemagne dans la barbarie.  

 

À l’été 1934, Hitler, qui a liquidé la démocratie allemande en un temps record, se retrouve pourtant pris en étau entre deux forces antagonistes : d’un côté, la frange révolutionnaire de son parti, le NSDAP (Parti national-socialiste des travailleurs allemands), incarnée par son ami Ernst Röhm, le chef de la Sturmabteilung (SA), formation paramilitaire du parti nazi ; de l’autre, les milieux conservateurs, révulsés par les excès de cette faction qui menace la Reichswehr, l’armée régulière. Cofondée par Hitler et Röhm en 1921 à Munich, la SA a joué un rôle fondamental dans l’ascension des nazis. Si le putsch manqué du 9 novembre 1923, qui a amené le futur dictateur à viser une conquête du pouvoir par les urnes, avait éloigné ce dernier de Röhm, les deux hommes se sont retrouvés en 1930. Surfant sur les ravages de la Grande Dépression, le premier a fait campagne devant des foules grandissantes, pendant que le second tenait la rue par la terreur. 

Basculement
Mais en juin 1934, les services rendus ne comptent plus. Göring, le numéro deux du régime, Himmler, le chef de la SS, et Heydrich, son adjoint, pressent le Führer de neutraliser Röhm, en inventant un projet de coup d’État. Au matin du 30 juin, à Bad Wiessee, Hitler, revolver au poing, procède à l’arrestation de son ancien frère d’armes – abattu le lendemain dans sa cellule – et déclenche une vague d’assassinats à travers le pays, qui se déchaînera jusqu’au 2 juillet, ciblant les dignitaires de la SA mais aussi des opposants conservateurs et catholiques. Présentés comme une purge interne, ces meurtres seront légalisés rétroactivement. Après la mort du président Hindenburg, le 2 août 1934, Hitler, désormais soutenu par les élites conservatrices et l’armée régulière, peut précipiter l’Allemagne dans la barbarie.
Entrelaçant images d’archives et passionnantes analyses d’historiens français et allemands, ce documentaire retrace l’ascension commune, mêlée de fascination réciproque, d’Hitler et de Röhm, le tribun et le militaire. Il déroule la chronologie détaillée et expose les conséquences de ces trois jours sanglants qui, par des compromissions insidieuses au plus haut sommet de l’État, ont légitimé la terreur nazie. 

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Dans un quartier populaire de Naples, deux amis se filment et se confient, le temps d'un été. Une immersion poignante dans une jeunesse privée d'avenir.

 

Alessandro et Pietro, 16 ans et "meilleurs amis", ont grandi et vivent à Traiano, une banlieue populaire de Naples. Alessandro, surnommé "Alessa", travaille comme serveur dans le café en bas de chez lui, et livre le ristretto en Vespa, plateau en main. Pietro, devenu obèse après la mort de trois de ses cousins, voudrait maigrir et gagner sa vie comme coiffeur. Alors que certains de leurs copains du quartier dealent et manient des armes, eux tiennent à suivre la "bonne voie". La mort d'un autre de leurs amis, Davide Bifolco, un garçon sans histoires, mais qui roulait sans casque, comme eux, et qu'un carabinier a abattu par erreur après une course-poursuite, les hante comme le symbole de leur quartier et de leur jeunesse méprisés. Condamné depuis le tournage du film à quatre, puis deux ans de prison en appel pour homicide involontaire, l'auteur de cette bavure ordinaire n'a pas été incarcéré, sa peine ayant été "suspendue".

Cadre propice
Venu à Traiano avec le désir de rendre hommage "à tous les Davide Bifolco du monde", le réalisateur Agostino Ferrente a proposé aux deux garçons de devenir les cameramen de leur propre vie, le temps d'un été. Il leur a fixé une règle : toujours se placer eux-mêmes à l'intérieur du cadre, façon selfie. Alessandro et Pietro se confient (en dialecte napolitain), se montrent et conversent avec une confiance et une spontanéité désarmantes. Au lieu d'exclure le spectateur, le narcissisme naïf propre à l'exercice le place en prise directe avec ces garçons à peine sortis de l'enfance, auxquels la conscience de leur destin entravé insuffle un sérieux plein de mélancolie. Ce cadre dans lequel leurs yeux nous regardent, et se regardent, offre un espace inédit à la rencontre. Drôle, tendre et triste, à leur image, une histoire d'amitié profondément touchante.

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Ça va passer. On s’en remet. Jean fête son anniversaire, boit trop et se souvient du week-end désastreux qui a mené à sa rupture avec Mathilde... Après "Le Repas dominical", Céline Devaux utilise une nouvelle fois l'animation, mêlée à des prises de vues réelles, pour dédramatiser des situations teintées de mélancolie. Le festival de Venise 2018 lui a décerné le prix du meilleur court-métrage.
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Nouveauté

Sur la côte pacifique du Canada, des chercheurs décryptent les modes de communication des orques dans l’espoir de mieux les protéger. 

 

Dans le détroit de Johnstone, qui relie le continent canadien à l’île de Vancouver, en Colombie-Britannique, le navire de recherche Vector largue les amarres. À son bord, Thomas Doniol-Valcroze et une équipe de chercheurs du ministère des Pêches, des Océans et de la Garde côtière s’apprêtent à effectuer le recensement annuel des orques résidentes de la région. Plus facilement observables que les orques nomades, ces mammifères marins sédentaires sont depuis plusieurs décennies l’objet d’études scientifiques. Dotées d’un cerveau parmi les plus complexes du monde animal, les orques, appelées aussi épaulards, émettent comme leurs cousins les dauphins des vocalises qui leur permettent de chasser, mais aussi de communiquer entre elles. Un langage sonore particulier que les scientifiques s’attellent à décrypter en étudiant, notamment, les corrélations entre leurs déplacements en groupe et la fréquence de leurs vocalises.   

Secrets 
Capturées dans les années 1960 et 1970 pour amuser les touristes des parcs aquatiques, les orques de la côte Ouest du Canada sont menacées de disparition. En cause principalement, la surpêche, la pollution des eaux et l’augmentation du trafic maritime qui perturbe, par ses bruits parasites, leurs modes de communication. À l’aide de superbes prises de vues aériennes et sous-marines, ce documentaire nous entraîne dans le sillage de plusieurs équipes de chercheurs, au plus près d’un géant des mers dont l’organisation sociale matriarcale est, elle aussi, loin d’avoir livré tous ses secrets. 

 

 

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