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ImpriméDisponible
Année de parution :
2015
L automatisation, liée à l économie des data, va déferler sur tous les secteurs de l économie mondiale. Dans vingt ans, pas un n aura été épargné. Les hommes politiques sont tétanisés par cette transformation imminente, qui va marquer le déclin de l emploi et donc du salariat. Faut-il s en alarmer ? N est-ce pas aussi une vraie bonne nouvelle ? Et si oui, à quelles conditions ?
Dans un dialogue très politique et prospectif avec Ariel Kyrou, Bernard Stiegler s emploie à penser le phénomène qui, nous entraînant dans un déséquilibre toujours plus grand, nous place au pied du mur. La question de la production de valeur et de sa redistribution hors salaire se pose à neuf : c est toute notre économie qui est à reconstruire et c est l occasion d opérer une transition de la société consumériste (la nôtre, celle de la gabegie, de l exploitation et du chômage) vers une société contributive fondée sur un revenu contributif dont le régime des intermittents du spectacle fournit la matrice.
Cela suppose de repenser le travail de fond en comble pour le réinventer comme production de différences redonnant son vrai sens à la richesse. Dans l Anthropocène que domine l entropie, et qui annonce la fin de la planète habitable, le travail réinventé doit annoncer et inaugurer l ère du Néguanthropocène où la néguentropie devient le critère de la valeur au service d une toute autre économie.
 
Bernard Stiegler est philosophe. Il vient de faire paraître La Société automatique, 1. L avenir du travail (Fayard, 2015).
Ariel Kyrou est essayiste, rédacteur en chef du site Culture Mobile. Son dernier livre, écrit avec Mounir Fatmi : Ceci n est pas un blasphème (Dernière Marge/Actes Sud, 2015).
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Année de parution :
2018
Dans cette analyse globale variant les échelles géographiques et les regards, une jeune historienne, Bibia Pavard, revient sur les événements de mai et juin 1968.S'arrêtant d'abord sur les contextes (locaux, nationaux, internationaux) d'émergence d'une contestation multiforme, elle décrit ensuite comment se sont embrasées les villes, mais également les campagnes. Après le temps suspendu de mi-mai à mi-juin, marqué par les grèves, les occupations, les violences et la créativité, vient le temps de la reprise du travail, des tensions politiques et des élections législative qui, fin juin, sonnent le retour à l'ordre.Or, pourquoi, un demi-siècle plus tard, cet événement suscite-t-il encore autant de polémiques ? Quels en sont les enjeux mémoriels ? Si le souvenir de cette période fondatrice, qui a « changé la vie » de toute une génération, perdure sous des formes politiques et culturelles diverses, c'est que Mai 68, plus qu'une date, est aussi et surtout un « esprit ».
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