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Année de parution :
2018
La fin de l'esclavage colonial a été un long processus, complexe et conflictuel, qui mérite une attention spécifique. Le « siècle des abolitions » (1793-1888), qui a concerné une grande partie des « Nouveaux Mondes », a donné naissance à des sociétés post-esclavagistes contrastées. Les sociétés caribéennes sont bien différentes de celles du « vieux Sud » des États-Unis, qui sont elles-mêmes différentes des sociétés afro-brésiliennes ou cubaines. Quant au « cas » particulier d'Haïti, il ne peut se comprendre aujourd'hui en dehors d'une prise en compte du caractère unique du processus d'abolition tel qu'il a eu lieu dans ce qui était la colonie de Saint-Domingue, la « Perle des Antilles ».Dans ces pages, Marcel Dorigny s'efforce de présenter le plus clairement possible les débats – des Lumières aux mouvements abolitionnistes du XIXe siècle – et les combats qui ont fini par imposer l'abolition dans les colonies des principales puissances européennes, après plus de quatre siècles d'esclavage.
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Année de parution :
2021
De quoi le « bonapartisme » est-il le nom ? À force d'en parler, on en oublierait presque celui qui lui a donné son nom. Les célébrations du bicentenaire de la mort de Napoléon sont l'occasion de revenir sur le destin et la doctrine politique de l'Empereur. Institutions, fonctionnement de l'État, organisation de la société… Arthur Chevallier brosse pour nous le tableau d'une période fondatrice de la France contemporaine. À partir d'une analyse inédite de l'Empire, c'est d'un siècle entre bruit et fureur qu'il retrace la fresque idéologique. Si le bonapartisme passe aujourd'hui pour une doctrine de droite parce qu'il est dans la continuité de l'expansionnisme français, dont les lointaines origines remontent à Louis XII, il s'inscrivait au départ dans le sillage des politiques menées par les gouvernements les plus à gauche : ce sont les nostalgiques de la Révolution française qui, à partir des années 1820, ont invoqué la mémoire de Napoléon pour restaurer les idéaux de 1789. Un essai revigorant qui montre que, pour autoritaire qu'il ait été, Napoléon n'en a pas moins été le fondateur de ce qu'on appelle aujourd'hui l'État de droit…
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