U n titre bien sage pour un roman qui lest moins. Claudine le reconnaît : Vrai, cette école nest pas banale ! Comment pourrait-elle lêtre ? Les élèves ont des personnalités peu communes : la grande Anaïs, que Claudine qualifie de menteuse, filouteuse, flagorneuse, traîtresse, possède en outre une véritable science du comique ; les Jaubert sont agaçantes à force de sagesse ; Marie Belhomme, bébête, mais si gaie ; Luce, charmeuse autant que sournoise ; et les autres, cest le vil peuple . Quant aux maîtresses Mlle Sergent, la rousse bien faite, aussi intelligente que laide, est tout yeux pour son assistante, Mlle Aimée, la bien nommée. Ajoutez les instituteurs des garçons, le pâle Duplessis et le vaniteux Rabastens, le médecin scolaire, le Dr Dutertre, aux dents de loup, qui aime sattarder auprès des grandes et vous obtenez un mélange détonant. Pour parfaire lensemble, cest une Claudine débordante de vitalité, excessive dans ses élans, qui mène la ronde