Certains secrets devraient rester enterrés, se dit Murray Watson, enfoncé jusqu’aux genoux dans la boue du cimetière de Lismore, au nord de l’Écosse, en compagnie d’une femme qui avait toujours refusé de lui parler. Pourquoi s’est-il obstiné à chercher la vérité sur ce poète mort noyé à vingt-cinq ans et à peu près inconnu ? Peut-être parce que la vie d’un enseignant à l’Université de Glasgow manque de piment ? Pourquoi a-t-il fallu qu’il s’acharne à vouloir dévoiler la vie de ce groupe d’étudiants des années 70, devenus des universitaires respectables et ennuyeux ?