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Le 18 mai 2007, au lendemain de l'élection de Nicolas Sarkozy, Rachida Dati est nommée ministre de la Justice. Femme, jeune, d'origine maghrébine, elle ne fait pas partie du personnel politique classique. Elle n'a pas fait l'ENA, n'a jamais été ministre, et devient aussitôt un symbole de l'intégration. Un an et demi plus tard, c'est la désillusion : Rachida Dati est sur la sellette. Que s'est-il passé ? En retraçant l'étonnant parcours de cette femme née de parents immigrés dans une banlieue pauvre, parvenue jusqu'aux sommets de la République, les réalisateurs cherchent à comprendre quels sont les ressorts de son ascension et pourquoi l'exercice du pouvoir s'est finalement révélé difficile. Ils retournent sur les lieux de son enfance, donnent la parole à ceux qui l'ont croisée tout au long de son parcours : amis, professeurs, personnalités politiques, journalistes. Amis ou adversaires, ils dressent un portrait tout en ombre et lumière d'une femme politique en ce début de XXIe siècle.
Ils prétendent parler au nom du peuple, dont ils épousent habilement les attentes. À chaque problème, ils offrent invariablement les mêmes réponses : haro sur l'immigration, l'Europe et les élites.
Marine Le Pen en France, Geert Wilders aux Pays-Bas, Beppe Grillo en Italie… : à grand renfort de formules chocs et de rhétorique simpliste, les leaders de ces mouvements, qui ont réussi à se construire une façade respectable, captent l'adhésion de citoyens toujours plus nombreux. À l'échelle européenne, certains d'entre eux choisissent désormais de s'allier pour conquérir le Parlement, comme la présidente du Front national et le chef de file de l'extrême droite néerlandaise, qui espèrent triompher lors des élections de mai 2014. Comment expliquer le succès grandissant de leurs formations ? Sont-elles en marche vers le pouvoir ?
Radiographie
Antoine Vitkine (Mein Kampf, c'était écrit, La guerre invisible) a enquêté aux quatre coins de l'Ancien Continent, filmant à hauteur d'homme les principaux protagonistes de la campagne pour les élections européennes, des électeurs aux chefs populistes, qui se livrent ici avec une rare liberté de ton. Il analyse les discours et les méthodes de ces formations tout en sondant les colères, les peurs et les frustrations sur lesquelles elles prospèrent. Un documentaire coup de poing au cœur des rouages de ce nouvel extrémisme, qui fait peser une menace inédite sur l'Europe.
Finie l'époque des hackers solitaires. L'heure est aux équipes d'ingénieurs, parfois d'anciens pirates informatiques, et de militaires, recrutés par les États, qui leur allouent des moyens colossaux. À travers le monde, ils façonnent la guerre de demain, un conflit invisible et lourd de menaces, dont le terrain d'affrontement est le cyberespace.
Menée aux États-Unis, en Russie et en France, cette enquête captivante raconte les dessous de cette guerre souterraine. Elle revient sur le premier conflit en ligne, mené contre l'Estonie en 2001, et raconte la cyberguerre froide entre les États-Unis et la Chine, dans laquelle Internet sert à espionner mais aussi à nuire. Le Web est en effet devenu une redoutable arme de sabotage, la distribution de l'eau ou les transports en dépendant. Des opérations malveillantes, parties de simples ordinateurs, pourraient dès lors fragiliser les économies modernes voire les conduire à l'effondrement.
Levée de l'excommunication des évêques intégristes, critique de l'islam à Ratisbonne, béatification de Pie XII, réhabilitation de la messe en latin, sortie contre le préservatif... Comment interpréter les prises de position de Benoît XVI ?
Les réalisateurs ont pu pénétrer au sein du Vatican, rencontrer des hommes très proches du pape et des témoins clés de son histoire tel le théologien Hans Küng. Leur enquête décrit la nouvelle stratégie de l'Église catholique, sous la houlette de Benoît XVI. On le croyait simple pape de transition, dans la droite ligne de Jean-Paul II dont il fut le conseiller pendant vingt ans : il a en fait un agenda et un projet bien à lui. On le pensait gaffeur, mauvais communicant ; il applique un programme avec des méthodes nouvelles. Quitte à choquer l'opinion publique, voire certains catholiques.Son but ? Restaurer la puissance perdue de l'Église, défendre un Occident chrétien, lutter contre la laïcisation du monde et peser sur les sociétés. Pour cela, il ne craint pas de s'appuyer sur des mouvements parmi les plus durs du monde catholique, d'influencer les États ou de mettre l'Église à l'heure du lobbying et de la communication.
Une foisonnante plongée en trois volets au cœur de quatre des plus grandes triades chinoises au monde, alliées occultes du pouvoir dont l'influence sur la géopolitique et l'économie mondiales n'a cessé de croître au fil du temps.
Du "Vaurien" au "Tyran de fer"
Pour retracer en détail l'histoire récente des triades et la manière dont celles-ci s'appuient depuis près d'un siècle sur les pouvoirs à l'œuvre dans le monde chinois, cette passionnante enquête d'investigation s'appuie sur des entretiens exclusifs avec, entre autres, des membres des triades, du bas en haut de l'échelle, suivis pendant plusieurs mois. La petite et la grande criminalité y côtoient des enjeux politiques cruciaux. Derrière leurs pseudonymes "professionnels", le "Tyran de fer", "parrain des parrains" d'une des plus influentes organisations criminelles de Taïwan ; "Loup blanc", qui dirigea la rivale de celle-ci ; ou de petites mains d'hier et d'aujourd'hui surnommées "la Clope", "le Vaurien" ou "le Cogneur" se confient avec une étonnante liberté sur leurs activités. Comme tout droit sortis d'un de ces films hongkongais qui composent en partie l'extraordinaire matériau d'archives de la série, ces truands hauts en couleur, qu'ils soient retraités ou au sommet de leur carrière, nous plongent à la fois dans la réalité et la mythologie d'organisations criminelles aussi méconnues qu'influentes. De leur côté, des policiers, des victimes, des experts et des militants prodémocratie, ainsi que le "repenti" Holger Chen, devenu un fervent supporter de la république taïwanaise en butte à la pression de Pékin, exposent l'envers de cet empire occulte, qui s'étend désormais sur tous les continents.
Le 1er mai 1945, dans le bunker d’Adolf Hitler enterré sous Berlin, Magda Goebbels empoisonne ses six enfants. Avant de se donner elle-même la mort, elle justifie son geste dans une lettre : « La vie sans Adolf Hitler ne vaut pas d’être vécue ».
Comment Magda Goebbels, jeune femme émancipée, élevée par un beau-père juif, est-elle devenue cette fanatique ? Au fil d’une enquête historique mêlant témoignages des proches et interviews de spécialistes, s’appuyant sur des images d’archives exceptionnelles, le documentariste Antoine Vitkine nous fait entrer dans l’intimité de celle qui fut la véritable première dame du IIIème Reich.