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Une rue de Paris… qui a fait le tour du monde.
« Daguerréotypes n’est pas un film sur la rue Daguerre, pittoresque rue du 14e arrondissement, c’est un film sur un petit morceau de la rue Daguerre, entre le n°70 et le n°90, c’est un document modeste et local sur la majorité silencieuse, c’est un album de quartier, ce sont des portraits stéréo-daguerréotypés, ce sont des archives pour les archéo-sociologues de l’an 2975. C’est mon Opéra-Daguerre. »
Evocation de la vie et de la carrière de Jacques Demy.
"Après avoir fait un film de fiction sur l'enfance de Jacques ("Jacquot de Nantes"), mon intention a été de faire un documentaire – relativement objectif – sur Jacques Demy, adulte et cinéaste. J'ai recueilli des témoignages et suscité des réactions. J'ai moi-même apporté des souvenirs et des documents sur lui mais j'ai souvent passé le relais à ses amis, à ses proches, aux acteurs et actrices qui ont travaillé avec lui, à des " fans " et à trois demoiselles qui ne l'ont pas connu mais qui circulent naturellement dans son univers." Agnès Varda
Un couple sur le point de se séparer se retrouve là où l'homme a été élevé, un petit village de pêcheurs près de Sète ; La Pointe Courte. Des pêcheurs de coquillages s'organisent pour défendre leurs droits, les familles ont des tracas et des histoires de voisinage. C'est une double chronique - un couple et un groupe, dans la lumière éblouissante de l‘été.
Agnès Varda et JR ont des points communs : passion et questionnement sur les images en général et plus précisément sur les lieux et les dispositifs pour les montrer, les partager, les exposer.
Agnès a choisi le cinéma. JR a choisi de créer des galeries de photographies en plein air. Quand Agnès et JR se sont rencontrés en 2015, ils ont aussitôt eu envie de travailler ensemble, tourner un film en France, loin des villes, en voyage avec le camion photographique (et magique) de JR. Hasard des rencontres ou projets préparés, ils sont allés vers les autres, les ont écoutés, photographiés et parfois affichés. Le film raconte aussi l’histoire de leur amitié qui a grandi au cours du tournage, entre surprises et taquineries, en se riant des différences.
Il était une fois un garçon, élevé dans un garage où tout le monde aimait chanter. C'était en 1939, il avait 8 ans, il aimait les marionnettes et les opérettes.
Puis, il a voulu faire du cinéma, mais son père lui a fait étudier la mécanique. C'est de Jacques DEMY qu'il s' agit et de ses souvenirs. C'est une enfance heureuse qui nous est contée, malgré les évènements de la guerre et de l'après-guerre. « Tout ce que l’on aime voir au cinéma : l’authenticité et le rêve, la tendresse et l’intelligence. »
Françoise Maupin, Figaroscope, mai 1991