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Évincé des grands réseaux sociaux depuis l’assaut meurtrier du Capitole en janvier 2021 – au cours duquel certains ont cru voir la démocratie américaine vaciller –, l’ancien président américain Donald Trump a porté plainte contre Facebook, Twitter et Google. Cette ingérence des géants américains du numérique dans une campagne électorale a marqué un tournant dans l’histoire des réseaux sociaux, rappelant en quoi ces derniers jouaient désormais, de fait, un rôle politique. Nous avons voulu dès lors rappeler en quoi les démocraties et les États autoritaires n’en faisaient pas le même usage, en nous arrêtant sur le modèle chinois, où l’accès à l’internet mondial n’est pas possible, et où les réseaux sociaux sont au cœur de la stratégie communiste d’un contrôle étroit de la population. Mais également sur le modèle de l’État libéral américain, qui en donnant carte blanche aux Gafam sans chercher à les réguler ni encadrer la question cruciale de l’utilisation des données personnelles, s’est retrouvé dépassé. En regardant enfin comment l’Europe est à la pointe de la réflexion règlementaire, sans avoir su développer sa propre puissance numérique.
11/09/2001 : il y a vingt ans, 3 000 personnes ont trouvé la mort après le détournement de quatre avions de ligne par les terroristes d’Al-Qaida, menés par leur leader Oussama ben Laden. Le dessous des cartes revient sur deux décennies de lutte contre le terrorisme islamiste, d'Al-Qaida à Daech, sans oublier Boko Haram et d’autres organisations djihadistes. Une rétrospective par les cartes pour décrypter ce fléau qui touche de nombreux pays du nord au sud, et a surtout fait, ces quarante dernières années, des victimes dans les pays musulmans.
Au nord de l’Amérique du Sud, la situation géographique de la Colombie est unique, entre la mer des Caraïbes et l’océan Pacifique, à cheval entre l’Amazonie et l’extrémité nord de la cordillère des Andes. En 2016, la Colombie a signé un accord de paix historique avec les FARC. Objectif : dépasser enfin les clivages profonds d’une société colombienne tiraillée depuis trop longtemps entre deux extrêmes : guerilla marxiste révolutionnaire d’un côté, droite ultra conservatrice et milices paramilitaires de l’autre. Pourtant, la Colombie n’en a pas fini avec les tensions sociales, dans un pays inégalitaire, émaillé de violences liées notamment au trafic de la cocaïne.
On estime à 1 500 le nombre de volcans actuellement en activité sur Terre. Au XXe siècle, 437 d’entre eux ont connu une éruption, aux États-Unis, en Russie, en Indonésie ou au Japon, pour ne citer que les pays les plus concernés. À la fois source de menaces et bienfaiteurs, ces cratères ont façonné l’histoire de nombreux territoires, qu’ils émergent sur terre ou sous la mer. Pour son numéro de rentrée, Le dessous des cartes vous entraîne dans un tour du monde des volcans.
2011-2021 : en bientôt dix ans, le conflit en Syrie a fait plus de 500 000 morts et 22 millions de déplacés. Le dessous des cartes analyse le sinistre effet domino qui a conduit le clan Assad à laisser le pays glisser d’une guerre civile à une guerre confessionnelle, puis à un conflit international. À défaut d’avoir gagné la paix, cette dictature plus que jamais corrompue, sous l’influence croisée de Moscou et de Téhéran, a-t-elle vraiment remporté la victoire ?
Stratégique, la mer de Chine est l’une des principales routes maritimes de la planète. Principale puissance de la région, la Chine colonise aujourd’hui cet espace maritime, défiant le droit international et les États-Unis. La bataille navale sino-américaine aura-t-elle lieu ? Et que nous dit-elle de la concurrence entre ces deux superpuissances ?
Les mouvements de grèves qui ont secoué le Royaume-Uni à partir d’août 2022 poussent certains analystes à parler "d’été du mécontentement". En parallèle, l’artisan du Brexit, Boris Johnson, a cédé sa place de premier ministre.
Pourquoi donc les Britanniques sont dans la rue ? La guerre en Ukraine suffit-elle à expliquer la hausse des prix de l’alimentation et de l’énergie ? Le Dessous des Cartes propose un panorama de l’économie britannique après une superposition de crises : Covid, Guerre en Ukraine et surtout, Brexit. En quittant l’UE, l’un des paris de l’ancien Premier ministre Boris Johnson était de reconstruire un lien privilégié -politique et économique- avec les États-Unis, mais aussi avec l’ancien Commonwealth. Pari gagnant ou pari manqué ?