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Instrument privilégié de la cartomancie, encore utilisé aujourd'hui par les diseuses de bonne aventure, le tarot de Marseille exerce depuis des siècles un puissant pouvoir de fascination. Ses vingt-deux étranges figures d’atouts semblent poser autant d’énigmes. Que signifient-elles ? Qui les a créées ? Dans quel but ? Le film explore l’histoire secrète de ces cartes, à travers la Florence des Médicis, l’art de Botticelli et la philosophie de Platon. Au fil de l’enquête, le jeu énigmatique se révèle être le véhicule d’un enseignement ésotérique d’ancienne sagesse. Celui de Marsile Ficin, l'un des plus grands philosophes de la Renaissance, féru d'astrologie et qui dirigea l'Académie néoplatonicienne de Florence. Envoûtements Rythmé, fourmillant d'anecdotes et visuellement envoûtant, ce documentaire explore les bibliothèques, musées, châteaux et autres églises abritant des trésors de la Renaissance italienne et de l'Antiquité grecque. Dans un voyage aux allures de thriller, Philippe Truffault et Christophe Poncet nous emmènent en Hongrie, à Paris, à Berlin, et bien sûr, à Florence. S'offre ainsi à nos yeux une fresque botticellienne que l'on croyait disparue à jamais, retrouvée dans les profondeurs d'un château hongrois. Des ouvrages vieux de plusieurs siècles sont exhumés. De grands noms de la Renaissance italienne sont invoqués... Une plongée spirituelle et artistique dans un âge d'or révolu.
La torture est-elle un mal nécessaire ? Faut-il torturer quelqu’un si les aveux qu’on lui extorque sont de nature à sauver des dizaines de vies ?
Raphaël Enthoven reçoit Michel Terestchenko, auteur entre autre de l'essai "Du bon usage de la torture, ou comment les démocraties justifient l'injustifiable" (La Découverte, 2008). Michel Terestchenko, professeur agrégé de philosophie et diplômé de l'Institut d'études politiques et docteur ès-lettres, enseigne en tant que maître de conférences à l’Université de Reims, et également à l’Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence, où il dispense des cours de philosophie politique et morale.Il publie régulièrement des articles, en particulier dans la Revue du MAUSS.
Auteur de sept ouvrages, traitant principalement de philosophie politique et de morale, ses recherches portent notamment sur la contestation du paradigme de l’utilitarisme ou encore sur la torture et la démocratie.
Vie
La vie est-elle le contraire de la mort, ou bien, plus humblement, de la naissance ? Comment accepter que La vie ne s'arrête pas à ma vie, et qu'il est, somme toute, réconfortant de penser que la Terre continue de tourner après nous ? En quoi est-il parfois mortifère de sacraliser la vie ? Qu'est-ce que la vie ? Peut-on juger la vie sans être soi-même juge et partie ? L'invité : Professeur d'immunologie à l'Université Paris 7-Faculté de médecine Xavier Bichat, Jean Claude Ameisen est un spécialiste des mécanismes de mort cellulaire programmée. Depuis 2003, il préside le comité d'éthique de l'Inserm. Il est également membre du CCNE (Comité Consultatif National d'Ethique pour les sciences de la vie et de la santé). Jean Claude Ameisen est l'auteur de La sculpture du vivant. Le suicide cellulaire ou la mort créatrice (Seuil, 1999, Prix de l'Académie Française) ; Qu'est-ce que mourir ?, (Le Pommier/Cité des Sciences et de l'Industrie, 2003) ; Quand l'art rencontre la science (La Martinière, 2007) ; Dans la lumière et les ombres. Darwin et le bouleversement du monde (Fayard, 2008) ; Les couleurs de l'oubli, avec François Arnold (Ed. de l'Atelier, 2008).
Mort
Jamais nous ne connaîtrons notre propre mort, par définition, nous serons partis quand elle arrivera. Où est donc le problème ? Et si la crainte de mourir n’était qu’une des formes prises par la crainte de l’inconnu ? En quoi la conscience de mourir est-elle une préparation à mieux vivre ? Comment sortir du temps perdu ? PIERRE DULAU Né en 1978, Pierre Dulau est docteur de l’Université Paris 4 Sorbonne et agrégé de philosophie. Il enseigne actuellement au Lycée International de Strasbourg et à l’Université de Strasbourg. Il est l’auteur d’une thèse consacrée à Heidegger, ainsi que d’ouvrages d’introduction à la philosophie : Heidegger, pas à pas (Ellipses, 2008) ; Épictète, Manuel (Gallimard, 2009) ; Marc Aurèle, Pensées, livres II à IV (Gallimard, 2008) ; Aristote, Invitation à la philosophie, “Protreptique” (Gallimard, 2006). Dernier ouvrage paru : L’Arche du temps - Essai sur la structure harmonique de la temporalité (L’Harmattan, 2011
Initiez-vous à la philosophie de façon ludique ! En discutant librement avec de jeunes philosophes de sujets quotidiens et en les approchant d’images familières et de textes classiques, Raphaël Enthoven nous propose d’entrer en philosophie sans douleur ni démagogie. Vif et régénérant !
Raphaël Enthoven reçoit des philosophes en déambulant dans un décor original. Une traversée où la réflexion et la rhétorique s’appuient sur des images qui ont marqué leur temps. « Partant du principe que ce n’est pas la pensée qui donne un sens à la vie mais la vie qui donne des raisons de penser, et que tout ce que nous vivons a déjà été pensé, décrit, décrypté ; par les philosophes l’ambition de l’émission est moins d’enseigner quoi que ce soit que d’en appeler à la candeur du téléspectateur en se posant les questions que, peut-être, sans le savoir, il porte en lui. Loin de céder sur le fond, ou d’éluder la difficulté, Philosophie est une tentative de dire simplement, mais sans les simplifier, des choses compliquées, de remplacer la conviction par le dialogue, de répondre par le doute à l’actuelle « demande de sens ». Raphaël Enthoven
1. Vincent Peillon - Maurice Merleau-Ponty, le monde a-t-il un sens ?
2. Tristan Garcia - En quoi la bande dessinée donne-t-elle à penser ?
3. Emiliano Ferrari - Faut-il maîtriser ses passions ?
4. Robert Damien - Pourquoi obéit-on ?
5. Philippe Cabestan - Être ou ne pas être authentique ?
6. Daniel Cohen - Pour grandir, faut-il se passer de croissance ?
7. Agnès Spiquel - Quelle différence entre consentir et renoncer ?
8. Clotilde Leguil - La femme existe-t-elle ?
9. Olivier Assouly - Manger pour vivre, ou vivre pour manger ?
Initiez-vous à la philosophie de façon ludique ! En discutant librement avec de jeunes philosophes de sujets quotidiens et en les approchant d’images familières et de textes classiques, Raphaël Enthoven nous propose d’entrer en philosophie sans douleur ni démagogie. Vif et régénérant !
Raphaël Enthoven reçoit des philosophes en déambulant dans un décor original. Une traversée où la réflexion et la rhétorique s’appuient sur des images qui ont marqué leur temps. « Partant du principe que ce n’est pas la pensée qui donne un sens à la vie mais la vie qui donne des raisons de penser, et que tout ce que nous vivons a déjà été pensé, décrit, décrypté par les philosophes, l’ambition de l’émission est moins d’enseigner quoi que ce soit que d’en appeler à la candeur du téléspectateur en se posant les questions que, peut-être, sans le savoir, il porte en lui. Loin de céder sur le fond, ou d’éluder la difficulté, Philosophie est une tentative de dire simplement, mais sans les simplifier, des choses compliquées, de remplacer la conviction par le dialogue, de répondre par le doute à l’actuelle « demande de sens ». Raphaël Enthoven.
1. Pascal Sévérac - Qu’est-ce que prendre ses désirs pour la réalité ?
2. Marc Cerisuelo - Chaplin, peut-on dire que l’humour sauve le monde ?
3. Anne Dalsuet - Hannah Arendt, chercher l’avenir dans le retour aux anciens ?
4. Elsa Revcolevschi - Quand la révolte est-elle légitime ?
5. Robert Chenavier - Simone Weil, peut-on faire l'expérience de l'éternité ?
6. Geneviève Fraisse - Comment penser la condition féminine ?
7. Alain Sager - Voltaire, la tolérance est-elle politiquement incorrecte ?
8. Anastasia Colosimo - Qu'est-ce qu'un blasphème ?
9. Valéry Laurand - Est-on sincère quand on est en colère ?
10. Sylvie Catellin - Qu'est-ce que la sérendipité ?
Nouvelle formule pour le magazine "Philosophie". Désormais entouré de deux invités, Raphaël Enthoven aborde chaque semaine un thème qui fait débat.
"Philosophie" évolue avec un nouvel habillage et une formule éditoriale repensée. À une époque où l'information circule à toute vitesse, l'émission suit le cheminement de la pensée avec la même exigence mais s'enrichit de multiples points de vue. Désormais accompagné de deux invités, l'un issu du monde philosophique, l'autre de la société civile, Raphaël Enthoven explorera un sujet qui fait débat. Des échanges complétés par des vidéos, des images d'archives et des témoignages contribueront à faire avancer la réflexion.
1. Chantal Delsol - Pourquoi pas le populisme ?
2. Laurent Thirouin - Le pouvoir est-il illusoire ?
3. Luc Ferry - Demain, l'homme transformé ?
4. Dominique Lestel - Faut-il avoir honte d’être carnivore ?
5. Elsa Godart - Je selfie donc je suis ?
6. Charles Pépin - Les vertus de l'échec
7. Eric Fiat - Pudique or not pudique ?
8. Magali Bessone - Grandeur et misère de l'antiracisme
9. Cynthia Fleury - La douleur a-t-elle un sens ?
10. Danielle Moyse - Respect !
11. Matthieu Potte-Bonneville - Pourquoi punir ?
12. Sandra Laugier - Faut-il désobéir ?
13. Bruce Bégout - Laisse béton !
14. Marcel Gauchet - Que faire de la démocratie ?
15. Benoît Basse - La peine de mort : justice ou vengeance ?
16. Jean-Baptiste Hibon - Au-delà du handicap
17. Yann Perreau - Incognito, donc libre ?
18. Michael Foessel - Vivre la nuit ?
Jamais nous ne connaîtrons notre propre mort, par définition, nous serons partis quand elle arrivera. Où est donc le problème ? Et si la crainte de mourir n’était qu’une des formes prises par la crainte de l’inconnu ? En quoi la conscience de mourir est-elle une préparation à mieux vivre ? Comment sortir du temps perdu ? PIERRE DULAU Né en 1978, Pierre Dulau est docteur de l’Université Paris 4 Sorbonne et agrégé de philosophie. Il enseigne actuellement au Lycée International de Strasbourg et à l’Université de Strasbourg. Il est l’auteur d’une thèse consacrée à Heidegger, ainsi que d’ouvrages d’introduction à la philosophie : Heidegger, pas à pas (Ellipses, 2008) ; Épictète, Manuel (Gallimard, 2009) ; Marc Aurèle, Pensées, livres II à IV (Gallimard, 2008) ; Aristote, Invitation à la philosophie, “Protreptique” (Gallimard, 2006). Dernier ouvrage paru : L’Arche du temps - Essai sur la structure harmonique de la temporalité (L’Harmattan, 2011
Contrairement à l’humour, l’ironie est rarement gratuite. De Socrate à Pierre Desproges, l’ironie a toujours une idée derrière la tête… C’est au nom du bien qu’elle dénonce l’injustice, et au nom de la connaissance qu’elle déconstruit les convictions. Mais qu’en est-il, alors, de "l’ironie du sort" ? De ces mauvais coups du destin qui semblent nous avertir que nous n’avons pas pris le bon chemin ? Et si l’ironie était l’arme d’un Dieu volage pour nous faire rentrer dans le rang ?
Si Dieu existait, aurions-nous besoin de croire en Lui ? Dieu est-il au-delà du monde ou bien l'autre nom de la nature elle-même ? Pourquoi faut-il en passer par la religion pour venir à Lui ? Et si Dieu était une réalité qui se prend pour un rêve ? Avec le philosophe Abdennour Bidar.
La culture témoigne-t-elle du fait que l'homme n'est pas réductible au règne naturel, ou est-elle, à l'inverse, le signe distinctif d'une "nature" humaine ? Qu'est-ce qu'un fait de culture ? Que vaut la réduction de la culture aux murs ? Quelle est la différence entre LA culture et une culture particulière ? Le développement culturel est-il apte ou impuissant à résorber la barbarie ? L'invité : Docteur et agrégé de philosophie, ancien élève de l'Ecole Normale Supérieure (Ulm), Patrice Maniglier, enseigne la philosophie française du XXème siècle à l'université d'Essex, au Royaume-Uni. Il s'intéresse plus particulièrement aux enjeux à la fois philosophiques et théoriques du " structuralisme ", en linguistique, anthropologie ou psychanalyse. Membre du comité éditorial de la revue Les Temps Modernes, il a notamment publié Le Vocabulaire de Lévi-Strauss (Ellipses, 2002), La Culture, (Ellipses, 2003), Matrix, machine philosophique, (Ellipses, 2003), Antimanuel d'éducation sexuelle (avec Marcela Lacub, Bréal, 2005), La vie énigmatique des signes, Saussure et la naissance du structuralisme (Léo Scheer, 2006).
Qu'est-ce que l'esprit ? La somme de nos opinions, de nos idées ? Une substance diaphane abritée par le corps, ou emprisonnée en lui ? Si le corps et l'esprit sont différents en nature, comment penser leur interaction ? Très spirituelle! Invité : Julie Henry
Existe-t-il un hasard objectif, ou bien le hasard n'est-il que la mesure de notre ignorance ? Peut-on penser le hasard sans hasarder la pensée, en l'exposant à un désordre qu'elle réprouve ? Le hasard est-il, enfin, le contraire de la nécessité, ou bien le contraire de la providence ? Invitée : Baptiste MorizotAgrégé de philosophie, Baptiste Morizot est allocataire-moniteur à l‘ENS-LSH de Lyon. Il prépare une thèse de doctorat sur le rôle du hasard dans l'individuation du vivant - c'est-à-dire sur la manière dont le hasard, par l'intermédiaire de la rencontre, rentre en jeu dans le processus de constitution des individus. Cette étude est menée à partir d'une réflexion sur la philosophie de Gilbert Simondon, la biologie, la biographie et les théories de l'individu en sciences humaines. Baptiste Morizot participe par ailleurs régulièrement à des projets théâtraux comme acteur, dramaturge, ou conseiller artistique. Enfin, il écrit des nouvelles, dont un recueil a reçu le "Prix Spécial" du Prix littéraire 2009 de l'Ecole Normale Supérieure, recueil qui est en voie de publication.
Qu'est-ce que la liberté ? Faire ce qu'on veut ? Ce serait faire de la liberté un caprice. Vouloir ce qu'on fait ? Ce serait indexer la liberté sur le renoncement. Devenir ce qu'on est ? Ce serait réduire la liberté au déploiement d'une substance... Et si la liberté était un faux problème ? L'invité: Frédéric Worms est professeur d'histoire de la philosophie moderne et contemporaine à l'université Lille 3 et directeur du Centre international d'étude de la philosophie française contemporaine à l'ENS (Paris). Spécialiste de l'œuvre d'Henri Bergson - auteur avec Philippe Soulez, de Bergson : biographie, (Flammarion, 1997) - il est responsable de l'édition critique de ses oeuvres aux PUF (L'évolution créatrice, Matière et mémoire, La politesse), et président de la Société des amis de Bergson. Il travaille également sur l'histoire de la philosophie du XXème siècle en France, à travers notamment l'idée des moments autour desquels elle s'articule : La philosophie en France au XXe siècle : moments (Gallimard, 2009) ; La question des droits de l'homme n'est pas terminée (CNRS éditions, 2009). Membre du comité de la revue Esprit, il y tient une chronique du moment présent sous le titre " À quoi tenons-nous ?".
Inacceptable à l'échelle d'une société, la précarité n'en est pas moins le statut fondamental de tout existant. Autrement dit, la vie est précaire, mais les conditions de vie ne doivent pas l'être. C'est toute l'ambivalence d'une notion qu'il faut admettre en soi-même pour la combattre collectivement. L'invité: Philosophe et écrivain, Guillaume Le Blanc est professeur de philosophie à l'Université Michel-de-Montaigne à Bordeaux. Son travail porte plus spécifiquement sur la question de la " critique sociale ". Il s'emploie à explorer les limites complexes qui distinguent précarité, exclusion, vie décente et normalité. Il a publié sur ce sujet : Les maladies de l'homme normal, (Editions du Passant, 2004) ; Vies ordinaires, vies précaires (Seuil, 2007) ; L'invisibilité sociale (PUF, 2009), ainsi qu'un roman : Sans domicile fixe (Ed. du passant, 2004).
L’angoisse, dit Heidegger, est une disposition fondamentale qui permet à l’homme de prendre conscience de ce qu’il est réellement, à savoir, un « être jeté vers la mort ». Elle est même la seule disposition authentique, toutes les autres n’étant que des modifications. L'angoisse est donc d'autant plus inévitable qu'à la différence de la peur, son objet demeure inconnu.Invité : Philippe Cabestan Professeur de Première supérieure au Lycée Janson de Sailly, Paris, Philippe Cabestan est spécialiste de phénoménologie et de la pensée de Sartre en particulier. Il a publié entre autres : Sartre. Désir et liberté (PUF, 2005) ; Introduction à la phénoménologie contemporaine, avec Eliane Escoubas , Adrian Pabst (Ellipses, 2006) ; Dictionnaire de Sartre (Ellipses, 2009).
L'ordinaire, c'est l'évidence calme du quotidien, ce qui n'accroche pas le regard, ce qui ne demande rien de nous. C'est cette partie de notre vie qui ne nous interpelle pas. C'est précisément pour cela que nous n'y pensons pas. Mais parce qu'il est évident, toujours là, l'ordinaire est-il pour autant transparent et acquis ? Et si le simple fait de prendre la peine de s'y arrêter, de le penser, faisait prendre conscience de son inquiétante étrangeté ? Alors l'ordinaire ne serait pas un donné, mais un but ; non pas une évidence, mais un souhait, plus irréel qu'on ne le pense.Invitée : Adèle Van Reeth Adèle Van Reeth est ancienne élève de l'Ecole normale supérieure, ses travaux universitaires portent sur les relations entre la philosophie et le cinéma. Adèle Van Reeth est collaboratrice spécialisée pour l'émission Les nouveaux chemins de la connaissance sur France Culture depuis Août 2008. Elle a en charge une chronique, « le Journal des Nouveaux chemins », dont le but est d’ancrer l'émission dans l'actualité philosophique. Tous les jours depuis septembre 2009, elle interviewe l'auteur d'un essai de sciences humaines.
Comment peut-on devenir l'esclave de la technique ? Comment les moyens mis en œuvre par l'homme pour se rendre maître de la nature peuvent-ils se retourner contre lui ? Comment se fait-il, enfin, que le progrès technique n'ait pas été suivi du progrès moral ? Voici une des question qu'aborderont Raphaël Enthoven et son invitée Catarina Zanfi.
La vie est-elle le contraire de la mort, ou bien, plus humblement, de la naissance ? Comment accepter que La vie ne s'arrête pas à ma vie, et qu'il est, somme toute, réconfortant de penser que la Terre continue de tourner après nous ? En quoi est-il parfois mortifère de sacraliser la vie ? Qu'est-ce que la vie ? Peut-on juger la vie sans être soi-même juge et partie ? L'invité : Professeur d'immunologie à l'Université Paris 7-Faculté de médecine Xavier Bichat, Jean Claude Ameisen est un spécialiste des mécanismes de mort cellulaire programmée. Depuis 2003, il préside le comité d'éthique de l'Inserm. Il est également membre du CCNE (Comité Consultatif National d'Ethique pour les sciences de la vie et de la santé). Jean Claude Ameisen est l'auteur de La sculpture du vivant. Le suicide cellulaire ou la mort créatrice (Seuil, 1999, Prix de l'Académie Française) ; Qu'est-ce que mourir ?, (Le Pommier/Cité des Sciences et de l'Industrie, 2003) ; Quand l'art rencontre la science (La Martinière, 2007) ; Dans la lumière et les ombres. Darwin et le bouleversement du monde (Fayard, 2008) ; Les couleurs de l'oubli, avec François Arnold (Ed. de l'Atelier, 2008).
L’origine est non seulement la cause, le fondement, la source, la source vive, le berceau, le commencement, la création, ou encore la naissance… mais aussi un paradoxe absolu, puisqu’elle prétend se situer avant le temps, dans un temps qui précède le temps lui-même, ce qui est ouvertement contradictoire. Ce n’est pas un hasard, à ce titre, si l’on emploie l’expression de « nuit des temps » pour qualifier l’origine, car rien n’est plus obscur qu’une telle idée.
Etienne Klein, ancien élève de l'École Centrale, titulaire d’un doctorat en philosophie des sciences, Etienne Klein est directeur de recherches au CEA. Il dirige actuellement le Laboratoire de Recherches sur les Sciences de la Matière, installé à Saclay. Au CERN, il a participé à la conception du grand collisionneur de particules européen, le LHC. Il a enseigné pendant plusieurs années la physique quantique et la physique des particules à l'École Centrale de Paris, et est actuellement professeur de philosophie des sciences. Spécialiste de la question du temps en physique, Etienne Klein est l'auteur de nombreux ouvrages de vulgarisation. Il vient de publier : Discours sur l'origine de l'univers (Flammarion, 2010), Le small bang des nanotechnologies (O. Jacob, 2011)
Quelle est la différence entre la confiance et l’optimisme ? Est-ce dans le doute ou sans le doute qu’on peut accorder sa confiance ? Quelle forme d’humanisme construit l’éthique de la confiance ? Comment marcher avec assurance en cette vie, quand on marche à tâtons ? A quelle sorte de liberté répond et correspond l’aptitude surhumaine à s’en remettre à autrui ?
L'invité: Docteur en philosophie et professeur, Michela Marzano est chargée de recherche de première classe au CNRS dans l'unité du CERSES (Centre de Recherche Sens, Éthique, Société) à l'Université Paris Descartes. Après avoir étudié à l’Ecole normale supérieure de Pise et effectué un cursus de philosophie analytique et de bioéthique à l’université de Rome, Michela Marzano arrive en France en 1999 et intègre le CNRS en 2000. L’analyse de la fragilité de la condition humaine constitue le point de départ de ses recherches centrées sur le corps, dans sa dimension charnelle et éthique. Elle vient de publier Le contrat de défiance (Grasset, 2010) qui aborde les raisons historiques de la perte de confiance à l’œuvre dans notre société moderne.